Here we go !! [Pv : Magnus, Seigfried, Perceval]

Enfin... Etaient ils enfin de l'autre côté de la barrière ? Avaient ils enfin fini leurs périple ? Oui. Mais non ! Enfin il ne les entendait plus ! Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il n'entendait plus ni Siegfried, ni Magnus.

Perceval poussa un soupire de satisfaction et se releva. Il se trouvait sur le flanc d'une sorte de volcan... Il ne savait pas vraiment comment il avait pus passer de la banquise au flanc d'un volcan, mais il y était. Il ne voyait pas ses deux autres compagnons, mais il ne devait pas être très loin... Techniquement. Après tout venir a Moonlight était leur idée, lui avait été contre depuis le début. Il n'avait pas voulu venir ici. Il voyait du sable a perte de vue. Il était sur un volcan, devant un désert. Pas de trace d'une quelconque ville, mais il avait l’impression de voir une chaîne de montagne au loin. Il soupira un long moment et remarquant une tête blonde allongé plus bas il pris une pierre et la lui lança dessus.

" Debout feignasse, on est sur ta terre de miracles ! Alors tu auras la gentillesse de te réveiller ! "

Maintenant que la blonde était visible il fallait trouver le brun et ça allait être une autre paire de manche... Ou est ce que Magnus avait bien pus tomber ?

Le voyage n'avait pas été de tout repos. Le bateau, puis la traversé des plaines gelé de l’Arctique avait mené le groupe à rude épreuve. Mais ils avaient finit par trouver l'objet de leur quête. Plutôt cocasse pour des protecteurs de THE objet sacré, aka le Saint Graal. C'était partit au début d'une idée toute conne de savoir si le trio arriverait à trouver cette fameuse ville mystique oubliée de tous. Puis ils avaient vraiment essayer. Ce qui avait amené le groupe à leur situation actuel...

Recevant la pierre que Perceval venait de me jeter, j'ouvris finalement les yeux. J'aurais bien demandé encore quelques minutes, mais la chaleur ne me mettait pas non plus à mon aise. J'avais l'impression d'étouffer sous ce manteau de fourrure. On se serait cru sur un volcan ! Me relevant doucement je ne put constater qu'avec stupéfaction à quel point j'avais raison ! Un foutu volcan se dressait sous nos pieds, trônant majestueusement au milieu d'un désert avec seulement, au loin, la forme de montagnes pour contraster avec l'immensité du désert...

"Pouha ! Génial ! Et maintenant un désert de sable! Hmph ! C'est Magnus qui va être content tient, lui qui se plaignait du froid !" dis-je, prononçant la dernière phrase à mi-voix." Et puis t'es sérieux Perci ?! Vraiment ? Me jeter une pierre pour me réveiller ? *Soupir*

Me relevant, j'enlevais déjà toute les affaires que je portais pour ne garder que mon T-shirt et un pantalon de toile que je portais en dessous. Et déchirant un pantalon, je me fis des bandelettes que j'enroulais autour de mes bras et de ma tête. Rha ! Les cheveux long ne me facilitait décidément pas la tache. Finalement avec deux élastique, je me fis rapidement un chignon et remédiait au problème.

" Je vois pas Magnus, il est passé où ?" demandais-je négligemment en rangeant mes affaires trempées dans mon sac à dos. Décidément, ce voyage n'était pas de tout repos...

Mais qu’est-ce que c’était que ce truc ?

Vraiment… Ça n’avait pas de plumes, pas d’écailles, des poils à des endroits improbables. A quoi ça servait d’avoir des poils autour de la gueule ? Et c’était quoi ces drôles de pattes là ? Tant de question qui se bousculaient dans l’esprit de notre petite belette-pangolin alors qu’elle était en train d’ausculter ce pauvre Magnus - visiblement inconscient - sous toutes ses coutures.

Continuant de renifler l’humain histoire de voir s’il avait de la nourriture sur lui, le regard de l’animal fut rapidement attiré par un objet se situant non loin de sa trouvaille du jour. Attirée par la lumière émanant du bâton du sorcier, la belette s’en approcha trouvant très vite de quoi s’amuser avec les breloques attachées au morceau de bois. Ce petit jeu aurait pu durer longtemps si une petite boule de poils noire n’était pas sortie de nulle part. Encore une bestiole bien étrange ! Curieux, notre protagoniste à écailles s’en approcha avec prudence, jaugeant si le niffleur représentait un potentiel danger.

C’est alors qu’un rugissement terrible retentit tandis que le sol se mettait à trembler.

Bientôt, une silhouette émergea, immense et menaçante. Un… Et bien… Ce gros reptile n’avait pas de nom à vrai dire. Personne n’a jamais survécu à une rencontre avec cette bête pour lui donner un quelconque nom. Nous l’appellerons donc… Dino du désert ! A la vue du monstre, la petite belette-pangolin prit ses jambes son cou, laissant ce pauvre Magnus et son familier affronter cette bête des plus agressives.

Un charmant comité d’accueil pour nos trois sorciers fraîchement arrivés à Moonlight. Six mètres de haut, des longues pattes avant rendant l’animal bien plus agile que son cousin préhistorique, une cuirasse difficilement pénétrable et absorbant une partie des chocs magiques, sans parler du reste... Il n’y avait pas à dire, on pouvait difficilement faire mieux comme cadeau de bienvenue ! Une chance que le reptile n’ait pas encore remarqué ce pauvre Magnus.

Mais cela ne saurait tarder…

Here we go !

Voilà des jours que nous marchions dans un froid désagréable. Pourquoi diantre avais je parlé de cet endroit… mais après tout je n’était pas le seul ! Il avait été si facile de convaincre Percy aussi… parfois il devrait un peu plus résister.

Mais pour le moment c’était assez abstrait comme situation, je marchais seul dans l’étendue blanche qu’était notre environnement depuis des jours. Où étaients ils ? Impossible de le dire. Même Cheryl était aux abonnées absentes, jusqu'à ce qu’un bruit des plus… effrayant retentisse…

OH PUTAIN!

Je venais d’ouvrir les yeux en sursaut et presque en criant, la main sur ma poitrine et le souffle court. Un simple cauchemar… Regardant autour de moi je pouvais voir le niffleur plus loin, en train de piailler je ne sais qu’elle trucs, mais aucune traces de mes comparses. Ce qui était des plus étrange…
Un soupir me vint, au moins le cri était une imagination de mon cauchemar…
Ou pas.

Il venait de retentir de nouveau. Avais je de nouveau rêver. Je me pinçais pour en être sur mais à part me faire couiner de douleur il n’en fut rien. Et je ne tarda pas à voir, à quelques foutu mètre, l’origine du bruit.

Mon sang ne fit qu’un tour alors que j’entendais au loin des voix mes jambes me portaient presques seules et sans attendre mes propres ordres.
Je ne faisais pas vraiment attention jusqu’alors au paysage qui nous entourait, mais je n’avais que peu de temps pour en profiter, si je voulais pas finir dévorer.
“ Et ainsi mourut Magnus, bouffer par un énorme LÉZARD DES SABLES AVEC DES PUTAINS DE PICS”.

Je ne tardais pas à trouver mes deux comparses, à peine plus haut sur le relief sur lequel on avait atterri.

Je crois qu’on as un petit et épineux problème…

Reprenant mon souffle et en profitant pour enlever ma veste je soufflais :

Et c’est pas DU TOUT ma faute cette fois…

Je pointais la direction de laquelle je venais, vers le truc à épine qui aurait pu m’engloutir pour son goûter sans même que j’ai le temps de respirer. Et pourquoi passer d’un désert gelé à un désert étouffant ?... Vraiment…

codage par Laxy Dunbar.

Petit et épineux problème ? Ce devait être de l'humour, Ils ne pouvaient pas avoir un aussi mauvais Karma. A peine étaient ils arrivé sur cette foutue île que quelque chose essayait déjà de les tuer... Perceval regardait Magnus reprendre son souffle devant lui tout en se demandant si il y avait un rapport entre le crie qu'ils avaient entendu cinq secondes plus tôt et le petit et épineux problème. Bien sur il ne se posait la question que pour la forme car l'énorme monstre qui commençait a se rapprocher d'eux ne laissait pas planer le doute.

Soupirant une nouvelle fois, le chef du groupe plissa les yeux a l'attention du monstre. Une machine a tuer se présentait devant eux. Il fallait faire attention a comment le gérer. D'autant qu'il ne savait pas de quoi le monstre était capable et ce qu'un combat pourrait faire revenir comme créature. Au moins le monstre ne semblait pas avoir d'aura magique ce qui limitait son champ d'attaque. Il ne semblait pas y avoir de véritable angle mort d'ou attaque le lézard, les vas et viens de sa queux le protégeait des attaques dans le dos et ses bras étaient suffisamment long pour attaquer sur les flanc sans problème. En somme, tout dans ce monstre était fait pour tuer. Peut être même le souffle mais sur ce point la il en doutait.

Lançant un regard noir a Magnus Perceval plaça Aurora dans son dos et d'un geste du pied il ramassa sa lance au sol.

" Mag tu veux bien tester ta magie sur ce truc pour voir comment il s'en sort contre ça et... Pikachu attaque éclaire. "

Pardon, mais il avait était obligé de le faire... Mais voir la blonde lancer des éclaires a répétition sur les ennemie lui avait valu ce surnom il a quelque années et Perceval avait du mal a ne pas l'appeler comme ça pour détendre l'atmosphère. Même si elle n'allait pas aimer. Et alors qu'il avait donné ses ordres il s'approchait du monstre sa lance en main près a en découdre.

Petit et épineux...Comme à son habitude notre cher Magnus choisissais bien ses mots. On ne l'avait quitter des yeux qu'un instant et voilà que ce dernier revenait à la charge avec un lézard pré-historique au trousse. Et, bien évidement, ce dernier semblait d'humeur pour un snack. En revanche, j'étais plutôt encline à le croire pour une fois : Magnus avait l'habitude de courir après tout ce qui l'attirait ou attirait sa curiosité, mais ce lézard ne m'avait clairement pas l'air d'être dans les goûts de ce dernier...

Alors que je me levais et m’apprêtais à détaillé la bête de plus prêt, ce fut Perceval qui ouvrit la bouche en premier pour répondre à notre cher comparse :

" Mag tu veux bien tester ta magie sur ce truc pour voir comment il s'en sort contre ça et... Pikachu attaque éclaire. "

Je vais le tuer. Je vous jure, un jour je vais le tuer. Depuis que Satoshi Tajiri avait inventé ce foutu jeu, ce maudit surnom me collais à la peau. Et autant, venant de Magnus, sa sonnait presque minion, autant le ton de Perceval m'énervait à chaque fois ! Grinçant des dents, je retins mon commentaire et lui envoya une décharge. Je vais t'en donner de l'attaque éclair, tiens ! Enfin, ça c'était dans ma tête. Parce que bon, j'avais beau pas aimer le surnom, là, y avais plus urgent. J'étais récalcitrante à l'idée de faire venir mon arme, aussi me contentais-je d'un éclair dirigé vers la tête de la...du...bref, du lézard quoi. Éclair qui se révéla...dubitativement faible et peu efficace, si ce n'est pour arracher un étrange grognement de douleur...Et je vous jure que si l'un de ces deux me dit "Ce n'est pas très efficace." , je lui fais goûter personne ! Bordel de merde. Mare du Karma de merde de Percy ! Mare de ces conneries à tout bout de chant ! Quand est-ce-que ça va se finir ce bordel ?!

Here we go !

Le soupire de Percy m’agaca. Il était toujours comme ca, même ici au final. Rien ne changeait vraiment, et cela avait aussi comme résultat de… Me réconforter. Même aprés le regard noir qui me fit reculer, trébuchant presque.
“Gnagnagnagna”.

Prenant quelques instant pour jeter les couches d’affaires au sol, je regardait Sieg qui était tout comme Percy. Perplexe.

" Mag tu veux bien tester ta magie sur ce truc pour voir comment il s'en sort contre ça et... Pikachu attaque éclaire. "

Haussant les yeux vers le Ciel je croisait les bras sur ma poitrine. Pourquoi voulait il affronter ce gros tas d’écailles ? J'étais plutôt partant pour fuir moi…
Mais je fut récompensé par le courroux de Sieg. Ce sobriquet était presque un passe temps pour Percy et Moi. Et elle détestait cela, ce qui ne faisait qu'encourager !

“ Sérieusement ? Pourquoi faut il ENCORE se battre hein?...”

Un soupire plus tard, je me concentrais sur ma magie, ici elle semblait bien plus… concrète. L’endroit était plein de magie.
Et alors que Sieg tenda un flop monumental, je me dirigeais vers elle, fixant Percy qui avançait tel un conquérant :

“ J’dirais rien… mais j’en pense pas moins”

Un petit ricanement plus tard je tentais ma chance, sans grande conviction mais avec le maximum de concentration que mon état le permettait, m’écartant au préalable de la force de frappe possible de Siegfried.

Et… echec critique. Enfin pas tant que cela, déja le truc l’avait pris. Mais… a part l’enerver un peu plus… et une légère odeur de roussi. On n’était loin du compte.

“ OUAI OK, faut forcément qu’on tombe contre un truc qui a une énorme carapace et qui nous dit merde quoi… génial l’acceuil!”.

Croisant les bras je fixais Percy, la gloire allait encore être pour lui ? La force brute, toujours la force brute et la bagarre…

codage par Laxy Dunbar.

Ces pauvres chevaliers n’avait décidément pas de chance…

Un échec critique sur le premier jet de rencontre. Il n’y avait pas d’autre explications pour expliquer l’apparition de ce comité d’accueil des plus… épineux, pour reprendre les mots de ce cher Magnus. Quoi ? Vous pensez que l’apparition totalement impromptue de ce reptile géant est du fait du Narrateur ? Bien sûr que non, voyons ! Votre dévoué serviteur n’est pas aussi sadique que cela, voyons…

Mais revenons-en à nos trois joyeux lurons !

Par chance, notre “dino du désert” ne remarqua pas directement la présence de Magnus, laissant à ainsi à l’italien le temps de rejoindre ses deux compères. La vue n’étant pas un sens particulièrement développé chez le lézard géant, ce dernier remarque la présence de l’humain qu’au dernier moment. Lorsqu’il décida de le prendre en chasse, le sorcier avait déjà averti ses compagnons.

Le sort de Siegfried stoppa le reptile géant dans son élan. Si cela ne lui infligea pas d’énormes dégâts, la décharge électrique qu’il reçu sur le museau n’en resta pas moins désagréable, ce que l’animal ne se gêna pas de signaler par un grognement et un regard furieux à l’égard de la blonde. Le temps de se focaliser sur la jeune femme, Magnus attaquait déjà. Cette fois-ci, le lézard le senti un peu plus les effets du sort, la peau sur son museau avait légèrement brulé et l’odeur de roussi ne fit que l’énerver un peu plus.

Si les chevaliers voulaient avoir ce mastodonte à coup de magie, ils allaient devoir sortir l’artillerie lourde. Et encore, cela ne garantissait en rien leur survie...

Bien décidé à manger ces trois-là, il leur lança un regard noir tandis que sa queue battait furieusement l’air; Et puis, laissant un cri retentissant lui échapper il chargea sur le trio de malchanceux.

Ce n'était pas très efficace. Ce serait certainement les mots que Perceval aurait lancé a Siegfried si le danger que représentait la bête n'était pas si grand. Perceval l'avait pressentie, ce monstre n'avait pas de point faible exploitable par des humains. Il n'allait pas devoir conter que sur sa force brute, mais aussi de son expérience et de sa ruse. Quoi que.. L’expérience n'allait pas vraiment entrer ne jeu face a une créature qu'il ne connaissait pas... Mais il avait un peu plus de vécus avec les monstres a écailles. Il avait chassé deux Dragons dans sa vie, c'est plus que ses deux compagnons réunis, mais il n'était pas trop confiant non plus. Il savait qu'il risquait sa vie dans n'importe quel combat. Même face a un enfant le risque zéro n’existait pas.

Un sourire agacé se dessina sur ces lèvres. Il n'avait pas voulu venir dans cette région. Il n'avait pas envie d'aller dans cette ville. Et en plus de ça, un monstre tueur se tenait devant lui. On pouvait dire que Sieg avait de la chance que ce truc se tenait devant lui parce qu’il avait une folle envie de passer ses nerfs sur quelqu'un ou quelque chose. Il faisait chaud ici, a vrais dire il n'avait pas enlevé son manteau mais a côté du feu qu'il avait l'habitude de manier la température était bonne.

" Aller. Viens là... "

Tant une provocation qu'une version raccourcie de sa formule d'invocation. Volontairement courte et mal dite. L'arme qu'il voulait faire venir allait mettre un certain temps a se matérialiser. Il allait en profiter pour affaiblir le monstre. Et comme pour répondre a sa provoque la chose hurla et lui fonça dessus. Profitant de l’élan du monstre Perceval glissa sous le bras du dinosaure et planta sa lance dans son torse. La peau de l'animal était plus tendre sur son ventre mais ce n'était quand même pas suffisant pour la transpercer complètement... Un léger filet de sang s’échappa du trou dans son ventre lorsque le chevalier retira sa lance ne évitant le second bras du monstre d'un salto en arrière. Le close était complexe contre ce monstre et heureusement pour le chevalier sa lance lui donnait l'avantage de l'allonge. Et tendis que Perceval touchait le sol il bougea sa lance et para le coup de griffes du monstre au dernier moment.

Le gardien du Graal avait de la chance de l'être car de cette manière il avait réussit a survivre au coup du monstre. Cette chose était largement plus forte qu'un elfe ou qu'un vampire. Se campant sur ses jambes Percy se stabilisa presque trois mètres plus loin. Ce monstre ne frappait a l'aveugle, il visait la tête. Il fallait faire attention. Réfléchir. Ruser. Jouer sur le nombre...

" Sieg, Mag. Il est a moi. "

Et alors qu'il reprenait une garde normale des flammes sortirent de la lance et la recouvrirent. Lorsqu'elles ne furent plus qu'une sphère au milieu du halo l'arme principale du chevalier avait pris une teinte doré et les pointes de la lance étaient porté a blanc. L'avantage des armes enchanté c'est que l'on pouvait les utiliser sans avoir a ce fatiguer... Les écailles de ce monstre sont trop solide pour les transpercer ? Voyons si elles sont toujours aussi solide une fois fondue...

Cette chasse serait loin d’être facile…

L’affrontement qui se profilait promettait d’être épique. Un David contre Goliath façon Moonlight ! Enfin, si tant est que les deux acolytes de ce cher Percy restent tranquilles, comme il le leur avait demandé. Rien n’en était moins sûr.

Cela peut paraître fou - voire complètement suicidaire - de vouloir affronter un tel monstre seul mais ce chevalier n’est pas n’importe qui, n’est-ce pas ? Il s’agit de l’élu du Graal, d’un combattant aguerri ayant assez d’expérience pour affronter un telle créature. Le premier coup qu’il lui porta en disait d’ailleurs long à ce sujet. Bien évidemment, cela ne fit qu’énerver un peu plus la bête qui tenta de dégager le Gallois d’un furieux coup de pattes, sans grand succès.

Tout en se retournant pour faire face à son adversaire le reptile fouetta violemment le sol de sa queue - soulevant au passage un léger nuage de sable -, histoire de dissuader Magnus et Siegfried de l’attaquer tandis qu’il effectuait son demi-tour.

Les flammes qui émanait de l’arme de l’humain le dissuadèrent de charger un nouvelle fois. Bien que loin d’être aussi intelligent qu’un homme, ce lézard géant n’était pas totalement idiot non plus. Et ce n’était pas non plus la première fois qu’il avait à faire au feu ou aux humains, comme en témoignaient les cicatrices qui recouvraient ses flancs. Même si sa cuirasse le protégeait en partie de la magie - si Perceval pensait d’ailleurs pouvoir l’atteindre avec sa magie sans très fortement ,voire quasiment, entamer les réserves de son arme, il se trompait - , la prudence était, toutefois, de mise. Aussi s’approcha-t-il du chevalier en se déportant légèrement sur le côté, tel un fauve s’apprêtant à tourner autour de sa proie. Une fois à quelques mètres du chevalier, l’animal racla le sol de sa queue, envoyant sur ce dernier un nuage de sable. Une diversion qui lui permettra d’approcher d’un bond cette boîte de conserve à deux pattes sans craindre sa lance enflammée.

Mais lorsqu’il plongea vers sa cible, la mâchoire du monstre claqua violemment dans le vide. D’un geste aussi vif que sa stature le permettait, l’animal se déporta sur le côté dans le but d’éviter une possible attaque. Où était passé son adversaire ? Les deux autres énergumènes était de retour dans son champ de vision mais le troisième en était visiblement sorti…

Le sourire sur le visage en disait long sur ce qu'il ressentait. Cela faisait un certain temps qu'il n'avait pas eu a se battre de la sorte. Il aimait ça. Ce sentiment grisant dans son corps, cette tension dans ses muscles. Il restait statique tendis que le monstre lui tournait autour. Il guettait, était a l’affût du moindre signe de l'attaque a venir. Il savait que la créature avait l'avantage de la force, a lui d'être plus rusé... Perceval inspira. L'instant d’après il évitait le nuage de sable et la charge du reptile tueur d'un bond. Il se retourna a la volé et plongea vers le ventre du monstre. Une foie sous la tête et hors du champ du vision de la bête le chevaler frappa. Un estoc, dans la gorge. Il ne connaissait pas l'anatomie de ce monstre et sa carapace ne laissait pas apparaître l'aorte. Perceval ne se formalisa pas de ne pas savoir ou il frappait. Le but faire mal et les crissements de l'acier chauffé a blanc dans la chaire de monstre et le hurlement de douleur qu'il entendait lui confirmaient qu'il avait bien fait son travail.

Maintenant il fallait sortir de là. Tache a laquelle s’attela rapidement Perceval en plongeant sur le dos. Il évita de mourir écrasé sous les bras du monstre mais perdis sa lance dans l’opération. Il l'avait laissé sur place et le monstre ne se gêna pas de l'arracher et de la lancer plus loin. Voyant son adversaire sur le dos et désarmé le monstre chargea près a en finir.

Le moment était bientôt venue... L'incantation était bientôt fini. Perceval roula une nouvelle fois sur le dos et se propulsa dans les airs a a l'aide de ses mains et tendis qu'il se trouvait au dessus du monstre qui venait de manquer sa charge. Tendis qu'il ouvrait les yeux une forme étrange se matérialisa dans la main droite de Perceval. Un fusil a canon scié. Et tendis qu'il penchait la tête sur le côté pour viser il fit feu. Droit dans l’œil du monstre. Avait il traverser le crâne ? Avait il seulement percé la carapace ? Il ne savait pas il n'avait pas eu le temps de voir le sang gicler de la potentiel blessure qu'il retomber derrière le monstre. Le Chevalier ne perdit pas une seconde et fit volte face son épée dans les mains, une brume de froid auréolant sa lame.

C’était bien la première fois que des humains donnaient autant de fil à retordre à notre cher ami à écailles.

Généralement, les choses se réglaient très vite avec ces petits microbes. Un coup de pattes ou de mâchoire et PAF ! Plus d’humains et bon repas pour le reptile ! Sauf que les choses étaient loin d’être aussi faciles cette fois-ci…

Alors qu’il parcourait nerveusement les lieux du regard, à la recherche de sa proie disparue, l’animal sentit une vive douleur le prendre au niveau du cou. La douleur était des plus atroce, il se tortilla sur lui-même tout en rugissant furieusement dans une vaine tentative pour se débarrasser de l’arme chauffée à blanc qui était plantée dans son cou. Il ne fit même pas attention au mouvement de Perceval, juste en-dessous de lui. Enfin débarrassé de ce satané cure-dent ardent, le prédateur se reconcentra sur son adversaire.

Il allait voir lui…

Ni une, ni deux, il chargea une nouvelle fois en direction du chevalier qui… disparut de nouveau. Cette fois,il fallut beaucoup moins de temps au lézard géant pour repérer l’humain qui venait de bondir juste à hauteur de sa tête. Avant même qu’il ai put tourner le museau, un nouveau coup lui était porté. Cette fois-ci, l’animal hurla à la mort tandis que son oeil droit venait littéralement d’être explosé par le tir latéral du Gallois. Complètement désorienté, notre protagoniste chuta jusqu’au pied du volcan, entraînant une nuée de gravats dans sa chute et qui - bien évidemment - lui retombèrent dessus. Il lui fallut un moment pour s’en extirper et tandis qu’il rugissait de plus belle, prêt à remonter en découdre avec Perceval, une ombre se dessina au-dessus de lui tandis qu’une forte secousse manquait de lui faire perdre l’équilibre une nouvelle fois.

Le chasseur était devenu proie…

Il fallait bien se douter qu’un tel vacarme finirait par attirer LE véritable gros monstre de cette zone. Et l’odeur alléchante du sang n’avait fait qu’accélérer le processus. La seule chose que le reptile eut le temps de voir fut l’énorme gueule en lamproie du ver géant qui régnait en maître sur cette zone de la contrée magique. Celui-ci s'abattit avec une vitesse et une force ahurissante sur le reptile avant de se redresser et de plonger une nouvelle fois dans le sol, entraînant lentement mais sûrement son butin du jour avec lui. Notre joli trio de chevaliers eut d’ailleurs tout le temps d’admirer l'ensevelissement de leur adversaire qui malgré ses cris et ses gestes, ne réussit pas à se défaire de la poigne du ver.

Ah ! Il n’y avait pas à dire ! Moonlight est une terre des plus accueillantes et chaleureuses ! Enfin, tout dépend du point de vue…

Here we go !

Inefficacité totale. La bestiole semblait totalement insensible à la magie… Et comment expliquer que je n’avais mais alors pas du tout envie de se frotter à ce truc à écailles.

S’en suivit une mise à l’écart des plus bienvenu pour l’arriviste que j ‘était, et j’en profita pour enlever quelques couches de vêtements de plus. Siegfred observait tout comme moi le combat face à nous.

Basique.
Simple.

Il était habituel pour nous de voir ce genre de spectacle, mail était vrai que c’était quelque peu fantasmagorique.
Du sang, de la poussière, des cris, des… braillement de Percy. Un instant je m’imaginais la scène en audio Description. Évitant les potentiel coups manqués du gros trucs.

Sieg. Qui a eu l’idée déjà de venir dit moi ?

Je n’allais pas assumer tout seul la connerie si ? Qui avait pu me dire que c’était un endroit sympa et… luxuriant… Qu’il se manifeste et je lui couperais la tête.

Et lorsque le combat fut “fini” ou du moins que les cris de la bête se rapprochait de plus en plus de l’agonie,j'allais tout guilleret se rapprocher du monstre, jusqu'à…

Here we go !! [Pv : Magnus, Seigfried, Perceval] Giphy

Nope.
Reculant sur mes pas, le bruit de la bête avalée par une autre grosse bête me donnait juste envie de rentrer sur terre…

Alors, après le dino, on as le droit à ce gros… ver… de sable… avec des dents. OKLM

Une moue boudeuse au visage, comme d’habitude, je fixais Sieg, espérant un quelconque soutient, et me rappelant à la fois que son… courage était à un paroxysme du mien… Mais je n’allais certainement pas rester ici à me laisser dévorer.

Ça vous dit on bouge ?...Avant que…

Un grondement sourds finissait presque sa phrase.

L’autre truc ne revienne nous manger.

Décidant de mon propre chef que j’allais les laisser à leur batailles personnelles je repris mes affaires et m’éloignait. Après tout, si ils veulent mourir, grand bien leur fasse, mais j’suis trop jeune pour ca… Une fois suffit !

codage par Laxy Dunbar.

Ok. Ok. C'est bon, là je craque.

C'EST QUOI CE PUTAIN DE BORDEL ??!!!!

Sérieusement ?! Sérieusement ? On à traverser l'Inde, puis les pays avoisinant pour remonter jusqu'en Sibérie, tout ça pour pouvoir traverser l’Arctique pour trouver un putain de portail magique qui allait enfin nous permettre de rejoindre la fameuse ville de Moonlight...Et tout ça pour qu'on se retrouve sur un volcan, au pied d'un désert, agresser par un lézard à la con qui ne servira au final que d'amuse gueule à un ver géant des sables ? Dites, c'est moi, ou est-ce-que le Dieu qui a créer ce p*t**n d'Univers est en train de se foutre de notre gueule ? Je veux dire, si cet endroit est réellement la porte de sortie du portail de téléportation et que le foutu débordement de ce niffleur de mes deux n'est pas la cause d'une téléportation foireuse, y'a t'il réellement des gens qui essayent de se rendre à Moonlight ? Parce que si c'est le cas, chapeau. Mes respects ! PARCE QUE LA, MOI, JE CRAQUE ! Y'en a marre. On doit continuellement protéger le Graal et supporter Perceval à longueur de journée. Alors la vie est déjà plutôt grise généralement. Du coup, pour égayer tout ça on essaye de mettre un peu de piment en découvrant des endroits nouveaux...Mais après plus de milles ans, bha, comme la Terre est ronde, on finit par en faire le tour. Alors c'était vraiment tomber à pique cette idée que d'aller voir cette ville magique. Mais là, plus j'y pense et plus ça ressemble à une très vaste mauvaise blague...

Jetant un regard vers Perceval, je me retiens pourtant bien d'ouvrir la bouche. Si cette créature est belle et bien ce que je pense, le silence est de mise. Mais mon regard n'en dit pas moins. Du genre "Ouvre là, fais ne serait-ce que la moindre réflexion et tu vas voir." Ouais, clairement quelque chose du genre. Et me tournant vers Magnus, j'étais surement du genre "Et pareil pour toi..." Mais mon attention était surtout toujours rivée vers le désert devant nous et ce qui s'y cachait...Rha, mais qu'elle horreur. Je ne percevais plus la bête, mais je n'étais pas rassuré pour autant.

“Ça vous dit on bouge ?...Avant que…L’autre truc ne revienne nous manger.”

Mais décidément il n’avait pas compris mon regard. Alors mettant mon doigt sur mes lèvres je lui fit comprendre plus ouvertement. Et jetant un regard vers Percy, je hochais affirmativement la tête. Il nous fallait nous dépêcher tant que nous étions tranquille. Pointant les montagnes du doigt, je leur fis signe de rapidement se couvrir et ouvrit la marche. Au vu de la distance et du fait que les montagnes étaient visibles, il nous faudrait tout de même au moins une demi-journée de marche. Alors autant ne pas traîner et nous hâter hors de ce lieu clairement inhospitalier.

... Perceval soupira tendis que le verre de terre géant rentrait dans le sol ...

Il hocha la tête au regard de Perceval et ne se formalisa pas plus que ça que Magnus parle. Le monstre tunnelier savait qu'ils étaient là. Un peu plus de bruit n'aurait pas changé grand chose. Ils avaient voulu venir sur cette terre ? Ils allaient profiter ! Perceval soupira une seconde fois. Lui il n'avait pas voulu venir... La Terre lui convenait très bien ! Il retira sa combinaison polaire et ramassa sa lance puis pris la marche sans un mots vers les montagnes au loin. Ils allaient en avoir pour un long moment et Siegried n'allait pas leur laisser l'occasion de discuter Mag et lui... Elle pouvait vraiment être gonflante des fois et pour le coup elle l'était. Mais elle avait parfaitement raison de l'être, faire du bruit inutile n'était pas une bonne idée mais quand même... Ils allaient en avoir pour au moins huit heures de marche.

Il monta son sac plus haut et plaça son arme sur ses épaules. Comme dit le proverbe : There they go !

Here we go !

Je fixais Sieg et Percy. Entre l’une et son regard qui voulait en dire long, et l’autre dont le regard voulait dire exactement la même chose que d’habitude… Je ne pus que soupirer.

A force de parcourir les étendues terrestre j’avais quelque peu appris à lire leurs regards, nous trois ? Nous arrivions à nous comprendre même sans mots. Des gestes, des regards… Un trio de génie ! Mais parfois très instable.

je n’avais pas pris au sérieux le regard de Sieg et avais parler, ainsi le feu que j’y lisais maintenant me fit froncer les sourcils tandis qu’elle m’intimait de me taire.

Gnagnagna

Quelle bande de rabat joie. Vraiment. Si le ver devait nous manger ce serait déjà fait. Et tandis que Percy s’occupait de ses affaires, sans l’ombre d’une fatigue après son combat titanesque, je cherchais Cherryl du regard.

Partant en quête de l’endroit ou je m’étais éveillé quelques minutes plus tôt je la trouvais là avec l’animal étrange qui m’avait tiré de ma torpeur. Etrange n’était pas vraiment le mot que j’avais à l’esprit mais cette terre me semblait si hostile que le mot mignon semblait inenvisageable.

L’endroit paraissait si calme qu’il était étrange de voir mon familier si détendu. Mais cette terre promise l’était elle vraiment ? Aucune idée.
Haussant les épaules je jetais un oeil vers mes comparses. Voulaient ils vraiment passer le reste du chemin vers la ville dans le silence ? Mais je ne peux pas ne pas parler, j'étais clairement en portafaux dans leur regards.

Je tentais de relativiser. On est encore tous vivants, et sans dette ici. Et c’était un autre paysage que la Terre. N’étions nous pas venus chercher de l’aventure. Bien sur que si… Perceval venait de remettre son couteau à beurre dans le dos, nous étions enfin prêt à repartir, quelques couches de vêtements en moins.
La Belettolin, étrange mignon animal, partit en courant lorsqu’elle vit mes deux comparses, suivant du regard ce premier autochtone gentil, je me rendais à l’évidence, il n’y avait qu’un seul chemin pour poursuivre. Celui de ce petit mignon animal. Cherryl se mit à Courir après, et je fis de même une fois Sieg et Percy en route. Et cette fois, j’allais me taire. Ils allaient voir comment c’est chiant quand je met pas un peu d’humour et d’ambiance….
Susceptible ? Moi ? Jamais.
Non, juste l’idée que ce gros ver ne soit effectivement attirer par le bruit, ET les regards assassins de Sieg avait suffit…
Inhospitalier, sauf cette Belettolin, voila le paysage que nous avions devant nous. Où était le Moonlight Luxuriant des rumeurs ?

Ou alors c’était seulement la faune qui était Luxuriante ?

Combien d’heure de marche ? Pour moi des milliers. Mais rapidement nous pouvions apercevoir des tentes, où du moins des restes de tente à portée de vue. Peut être les premiers signes de vies ? Vu l’état je n’aurais pas mis ma main à couper… et vue l’odeur non plus.

Le Beletolin avait disparu, mais nous étions maintenant sur le bon chemin, puisque les traces de civilisations…

codage par Laxy Dunbar.

Deux heures... Cela faisait maintenant deux heures qu'ils marchaient dans un silence pesant. La chaleur du désert rendait la marche pénible pour n'importe qui mais Perceval avait l'habitude d'être entouré de feu, le soleil avait beau être redoutable il était trop loin pour être menaçant en ce moment. Il surveillait Magnus du coin du regard, il ne voulait pas que son compagnon s’effondre, il n'avait ni envie de faire une pause ni envie de le porter... Un campement immergeait du sable en face d'eux. Des tentes milliaires, des soldats de l'ONU apparemment... Il est vrais qu'il en avait entendu parler aux infos. L'île avait fait une brève apparition a la surface du monde. Les soldats n'avaient pas fait long feu ici. Bien que le campement soit en partie ensevelit il restait des signes visibles d'affrontements. Le monstre de plus tôt ? Le vers des sables ? On des autochtones ? La question était asse évidente, en vérité. Des humains et des êtres humanoïde s'était affronté. Il n'y avait pas des traces de passage du monstres et les trous dans les tentes n'avaient pas le bon gabarie pour laisser penser au dinosaure de tout à l'heure.

Passant au travers du camp sans s'y arrêter Perceval fit signe a Magnus et Siegfried d'en faire autant. Il n'y serait pas de s'y tôt, et mieux valait ne pas traîner. Reprenant la marche après avoir but une gorgé, il lança sa gourde a Magnus et se concentra sur le sable a ses pieds. La route serait longue...

La lune commençait a briller dans le ciel lorsque Perceval se retourna vers les deux dans son dos. Que faisaient ils ? Se posaient ils pour la nuit, ou alors ils continuaient ?

L'endroit était...morbide. Après plus de deux heures dans le désert, on avait traversé un camp en ruine. L'endroit avait l'air....Non. L'endroit ETAIT abandonné depuis un moment. Mais comme le signalait Perceval, ce n'était certainement pas le moment de s’arrêter. Je n'étais pas du tout attaché à l'idée de faire une nuit dans un endroit pareil. Attrapant la gourde qu'il m'avait lancé, je bu quelques gorgée avant de la passer à mon tour à mon voisin. Et d'un signe de tête je pointais les montagnes en hochant de la tête. Si nous voulions être tranquille, c'était là l'objectif qu'il nous faudrait atteindre. Et à ce rythme, il nous faudrait encore quelques quatre à six bonnes heures. M'assurant que mes deux compagnons pouvait encore tenir le coup, j'attendis qu'ils soient prêt à repartir avant de finalement ouvrir la marche.

Je n'avais encore aucune idée de ce qui nous attendrait dans le futur, mais en cet instant présent, m'assurer que nous étions en sûreté et bien portant était mes seules pensées...

Here we go !

Étouffant. Mon cerveau devait être à l’état liquide tandis que nous marchions ainsi. Etait ce vraiment Moonlight ? Plus le temps passait, plus j’en doutais. Les tentes aperçues plus tôt étaient maintenant tout à fait visibles, et cela fit “PAF” dans mes souvenirs. Ils étaient bien à Moonlight, c’était les reliquats de l’épisode “j’apparais et disparais”.
Tout était en fumée, en poussière, quelques affaires encore intact, mais un affrontement avait eu lieu j’en aurais mis ma main à couper. Enfin, pas ma main.

Hostile. Tout leur semblait hostile. Sauf le beletolin.

Je ralentissait l’allure, regardant tout ce qui restait du camps. Des objet somme toutes classiques mais abandonnés ici.
Trop absorbée par une des malles, explosés ni par des armes ni par un choc violent, quelque chose de plus… magique, je ne vis pas tout de suite que j'étais vraiment à la traîne.
Reprenant la route, j’avais du mal à détacher mon regard de ces ruines “humaines” en terre “non humaine”.

Comment peuvent ils marcher aussi vite ? On venait. Non. Ils venaient. Non. Percy venait de se batailler contre un reptile de plusieurs pieds et un ver avant envie de les mangers… Étais je le seul à avoir envie de me terrer dans le sommeil ? Vraiment ?

Attrapant la gourde je bu une gorgée qui me parait bien mince malgré ma soif. Habitué des trajets en compagnie je n’allais certainement pas la vidé maintenant, qui sait ce que l’avenir nous réserve ?

Après encore bien une heure de marche, je ne pouvais plus me retenir.

C’est quand qu’on s'arrête ?

J'avais tenu des heures sans parler et c'était déja un exploit. Mais je n'étais pas dupe, il restait bien quelques ’heures de marches, mais cette vision d’horreur ne me donnait pas plus envie de me précipiter vers une mort certaine. Et si je me prenais le regard foudroyant de Sieg, j’était déjà prêt à accueillir son compliment.

Non mais faire une pause quoi, j’sais pas discuter tranquilles autour d’une tasse de thé avec tous les fantômes du coin ?

Même si je rêvais de faire ça au frais à l’ombre d’un arbre et au bord de l’eau. L’idée de stopper cette marche infernale était quand même la bienvenue. La nuit était tombée si vite que le froid n’allait pas tarder. Si tant est que le climat ici soit proche de celui d'où l’on venait.
Cependant nous avions avancer tout de même, le camp n’était plus visible, mais l’endroit semblait tout contre indiqué pour se poser où que nous nous posiames. Alors quitte à devoir en découdre à nouveau j'étais plutôt enclin à une pause… Qui comme d’habitude allait faire râler touuut le monde.

codage par Laxy Dunbar.

L'ambiance était pesante... Pour tout le monde. Même Perceval s'en rendait compte, alors qu'il n'était pas la joie de vivre incarné et qu'il préférait marcher en silence. Magnus était sombre depuis le camp humain et le fait que Sieg était sur le qui-vive n'arrangeait rien. Il fallait bien que quelqu'un veille, mais elle le faisait trop bien. Ils ne seraient pas pris par surprise, mais ils n'arrivaient pas a se dire qu'ils ne risquaient rien. Bien sur os ne pouvait être hors de danger, pas face a un tunnelier géant, mais des fois se dire que l'on ne craint rien était bon. Perceval n'allait pas s'en plaindre. Elle faisait baisser sa charge de travail par deux. Il pouvait se concentrer sur le devant. Si quelqu'un ne pouvait pas lui planter un couteau dans le dos c'était bien Sieg. Et elle était doué, pour tous ou presque. Un peu de mal sur la relation humaine, mais que voulez vous. On ne peut pas être belle, forte, doué et en plus psychologue et empathique. C'était la boulot de Magnus ça. Discuter et rassurer.

Les montagnes étaient bientôt là. Il pouvait le sentir. La nuit l’empêcher de les voir, mais il savait qu'elles étaient là. De plus en plus près. Et Magnus rompis le silence. Perceval soupira. Il remerciait intérieurement Magnus d'avoir parlé. Enfin de la vie. Enfin du son. Il planta sa lance dans le sol et se retourna vers ces camarades.

Que faisaient ils ? Se posaient ils pour la nuit, ou alors ils continuaient ?

Magnus avait fait le premier pas, et il avait raison. Il fallait discuter. Détendre l'atmosphère. Et surtout se reposer. Si ils avançaient le danger ne sera pas moindre. Mais au moins ils seraient reposé. Perceval lança un regard vers Siegfried, mais il savait ce qu'elle allait dire. Malgré tout, elle aimait bien Magnus et était toujours au petits soin de ces compagnons. Elle avait toujours était ainsi. Elle était tels les Sagas la décrivaient. Elle ne laissait personne tomber. Même si cela impliqué se mettre en danger. Le froid allait tomber, ce sera bientôt le moment de remplir les gourdes d'eau. Ils allaient pouvoir boire du thé...

" Je suis pour. Qu'on avance ou pas, le risque est le même, alors autant être frais et dispo. Et je voudrais profiter de la nuit pour remplir nos réserve d'eau. "

Ils étaient au pied d'une dune, a l'abris du vent. Perceval laissa tomber sa lance au sol et la laissa s'enflammer. Quelques secondes plus tard les flammes disparurent, absorbé par la lance qui allaient maintenant les réchauffer sans dégager de lumière.

Je ne fus guère surpris quand Magnus rompit finalement le silence. Il était après tout celui qui manquait le plus d'entrainement de nous trois. Et il n'avait certes pas été entraîné pour de tels périples malgré les derniers siècles que nous avions passé ensemble. Aussi lorsque je vis Perceval planté sa lance, je ne répondis rien et me contenta de m'asseoir. La nuit nous couvrait, alors avec un peu de chance elle serait plutôt calme...

" Je prends le premier tour de garde."

Et plantant mon fourreau dans le sol, je m'en servis comme dossier pour me reposer. Je restais en revanche silencieux. J'avais connaissance de bien des créatures - normale ou magiques, de par mon éducation - mais je n'avais aucune idée de ce qui pouvait rôder ici. Aussi prudence était elle mère de sûreté. Aux aguets, je me tenais prêt pour toute mauvaise rencontre...

Here we go !

J’étais presque soulagé d’entendre la voix de Perceval. Même si nous n’étions pas toujours d’accord, ce silence pesant avait quelque chose de troublant au plus haut point. L’idée de s'arrêter aurait pu paraître une faiblesse, certes j’était fatigué, mais pas dupe. Tout le monde l’était à sa manière. J’était un peu moins endurant que mes camarades forgés aux longues batailles, mais j’en avais à revendre.

Ainsi lorsque Perceval mentionna l’idée de remplir les gourdes, je n’hésitait pas un instant

Je m’en charge.

On était presque sorti de ce désert infames, les montagnes étaient la, à une poignée de mêtres. La fraicheur apportée par l’endroit et la nuit tombante était presque euphorique, et la présence d’eau non loin, par le bruit que nous entendions, était plus que rafraichissante. Grimpant sur la dune, je me déplacais sans bruit, profitant de l’idée du repos qui allais suivre. Le bruit d’eau menait à une rivière, qui descendait des montagnes sans prendre son temps, avant de s’échouer dans une partie lointaine de l’endroit d’ou on venait. Ce n’était pas un mirage.
Verifiant rapidement que l’eau n’était pas un nouveau piege de cette terre hostile, je complétait les gourdes avant de revenir auprés des miens.

Sieg s’était portée volontaire pour le premier tour, comme d’habitude. Alors que je rendais à chacun ces affaires je m’affalais par Terre.

La suite de l’aventure allais paraitre épique, à n’en pas douter, et j’était plutot… content, de savoir que nous étions tous ici.

Sacrée journée hein ?

Un trait d’humour, je ne pus m’en empéché. Je fixais la lame de Percy qui fournissais une lumière apaisante, on devrait la renommer veilleuse. Ca serait chouette.

codage par Laxy Dunbar.

Les choses allaient comma a leur habitude. Sieg prenait le premier tour de garde, Mag s'occupait de l'eau et Perceval, lui commençait a distribuer la nourriture. Ce soir, pas de bon petits plats cuisiné sur un feu de camp, ce sera ration. Et demain, si ils arrivaient aux montagnes et que la faune s'y prettait, il y aurait un vrais repas.

" mmh ? Déçu je dois dire. Je m'attendais à mieux. "

Ils le savaient tous les deux. Perceval ne voulait pas être ici, il y était même contre. Mais devant la pression des deux, et surtout qu'il en avait mare de les entendre râler, il avait fini par dire oui. Et maintenant ils étaient là et la seul distraction de la journée avait disparut sous terre avec un lombric géant. Il estimait qu'il avait le droit de faire la gueule. Et même dans tous les cas ,il n'avait pas beaucoup d'autre visage que celui sérieux et celui sérieux. Si quand il faisait la tête ou qu'il se moquait de l'un ou de l'autre. Mais la en ce moment, il voulait être sérieux. En vrais, il voulait surtout que quelqu'un parle. Il en avait mare du silence, il fallait briser l'atmosphère lourde de la journée, et Magnus essayait de faire ce qu'il pouvait. Et même si il ne le dira jamais. Il lui en était reconnaissant. La nuit allait être courte et demain, les montagnes les attendaient. La discutions tourna un moment, puis ils allèrent sombre dans le sommeil, et au matin, le voyage allait reprendre, mais ailleurs, certainement.

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» Magnus Lombardi... Un homme tout à fait délicieux