A mighty beast... and a wolf [PV Ùlfir]

Par une nuit un peu plus sombre que la normale, je marchais dans cette étendue de sable qu'est le désert, ma longue robe rouge volant derrière moi au gré du vent. Le ciel était parsemé d'étoiles et la lune était presque pleine, ce qui donnait à l'atmosphère une légèreté qui contrastait grandement avec ce que j'aimais d'habitude. J'avais tendance à préférer la lourdeur de l'ambiance des Enfers, qui appuyait ma domination sur les sujets de cet endroit. Mais en cette soirée, le vent frais qui fouettait ma peau me rendait nostalgique, et j'en avais sans doute plus besoin qu'à l'habitude.

J'avais atteint, à un moment durant cette petite marche, les ruines du désert, celles-là même d'une ville qui avait autrefois été démoniaque et dont l'aura subsistait encore, malgré les ravages du temps. Je pouvais sortir de mes habitudes, mais je n'allais pas m'en éloigner beaucoup trop, ce n'était pas vraiment dans mes intérêts. Et alors que j'observais le vide devant moi, cette étendue de sable désertique, il y eut une sorte de grattement derrière moi.

Invité

Après plusieurs jour à combattre les tempêtes et chaleurs insupportables de l’extérieur, j’avais enfin attient moonlight. Quel agréable surprise je reçu lorsqu’entrent dans la citer, je fus accueillis par un désert. Cela me rappela mes aventures en Afrique, mon combat contre un hybride félin. Il m’avait d’ailleurs laissé une trace sur l’intérieur de la cuisse, je la sentais me picoter en pensant à tous cela. La nuit étoiler était magnifique, elle portait une ambiance calme avant l’arrivée d’une tempête. La lumière lunaire m’étant favorable cette nuit, elle me permit d’observer un amoncellement qui semblait être le reste d’une ville. Me ramenant ainsi à la réalité.

*C’est bien beau rêvasser, mais je dois me trouver un abri avant le retour du jour. Un peu de repos me ferais du bien, avant de rencontre les habitants de cette contre.*

Afin d’arriver le plus vite possible et pouvoir me construire un abri de fortune, je pris ma forme de loup. Mon sac de voyage dans la gueule, je partis donc en direction des ruines à grand vitesse. Arrivant après quelque minute, ce trouvais devant moi une ville entièrement détruite. Je me sentais presque comme chez moi dans ces ruines, ayant déjà vécu dans de telle lieux. Je cherchai donc un lieu sûr pour me reposer. Je fini par trouver un restant de bâtiment qui me permettrais d’être en hauteur, me donnent un avantage contre de possible assaillant, ainsi qu’une vue sur le reste du désert. Cette vue était magnifique, comme un océan dorer figer dans le temps ou se reflétait la lune. Je me couchai simplement à cette vue, me demandant à quoi ressemblera la première personne que je rencontrerai. Un adversaire ou un allié, seul le temps pourra me le dire.

*Et bien, j’aurai au moins trouvé une chose magnifique en cette contrer. Si son peuple est aussi magnifique que ces paysages, ce voyage s’avéra interessant.*

Après quelque minute, une odeur arriva à mon museau. Doucement j’ouvris les yeux, personnes n’était près de moi. Je pus donc me relever en toutes sécurité, je pris plusieurs respiration, analysent l’odeur. Je distinguai l’odeur d’un démon, je fis bien attention donc de ne pas faire de bruit. Cherchant la provenance, je trouvai la source rapidement. Les courbes me firent comprendre que c’était une démone et que ma soirée venait de prendre un tout nouveau virage. Ces dames étaient souvent bien plus puissantes que les simples démons, possédant une rage d’une violence incalculable. Préférant ne pas révéler ma forme humaine, je mis mon plan en action. Je pris mon sac et sauta en bas de ma tour. Je plaçai le baguage l’autre coter d’un mur et me précipita dans un restant de bâtisse ou je fis quelque bruit avec mes griffes sur le mur. J’attendais son arriver la lune se reflétant dans mes yeux.

Mais à quoi pouvait dont bien songer une reine, en ces temps chauds et en cette nuit tranquille? Mes pensées se bousculaient en effet à une vitesse folle. Je pensais tout d'abord à la petite ordure elfique que j'avais ramassé il y a peu de temps lors d'un raid dans un village de la forêt. Celle-ci avait été amenée en Enfers sans ménagement et après plusieurs jours dans mon fameux Trou à elfe, elle s'était montrée un peu plus docile. Cela avait sans doute été dû aux nombreuses blessures qu'elle avait subit, et même si cela n'avait pas été de ma main, leurs résultats n'avaient été qu'enchanteurs. Je ne l'aurais pas admis, cependant, et j'avais bel et bien infligé les châtiments dus aux personnes ayant un peu trop profiter de mon détournement de regard et qui s'étaient permis de jouer avec mes jouets. C'était ainsi que je traitais ceux qui osaient me défier, ce qui m'amenait à penser au deuxième bijou de ma couronne. Gabriel. Ce vampire m'avait particulièrement impressionné lors d'une scéance de torture dont je l'avais laissé être mon co-auteur, afin d'observer le vampire en action. Et comme il avait réussi l'exploit de presqu'atteindre mon niveau de sadisme, il avait gagné sa place auprès du trône. Ainsi j'avais débuter une collection d'individus plus spéciaux et puissants rejoignant mes rangs, et j'en étais particulièrement enchantée.

Mais il y avait eu ce bruit, derrière moi, et ces pensées douces et remplies d'espoirs s'étaient envolées. Ce n'était pas un grattement humain, plutôt bestiaire, qui avait dérangé ces pensées qui m'avaient absorbé. J'eus donc un moment d'hésitation, peu encline à confronter quoi que ce soit ce soir, mais la curiosité était bien l'une de mes plus grandes caractéristiques et elle m'avait poussé à me lever. J'avais pris le temps d'épousseter ma robe avant de me rendre en direction de ce mur, d'un pas qui ne me caractérisait absolument pas; léger et galopant. Je n'avais définitivement pas le goût de me battre ce soir, j'étais définitivement trop calme pour ça. C'était rare de trouver la reine dans cet état, aussi cet animal ne devait rien craindre. Peut-être allais-je trouver une nouvelle bestiole à infuser de ma magie afin que celle-ci aille rejoindre les autres qui gardaient l'entré des Enfers?

*Sauf si c'en est une sans défense, on n'a rien à faire de ça.*

Tout de même, il manquait bien un animal de compagnie au trône, Red avait bien son dragon mais moi-même, je n'avais jamais eu de compagnon. Je n'en avais jamais réellement senti le besoin, mais si j'arrivais à trouver l'une de ces bêtes avec qui je pouvais partager un lien spécial et qui serait pesqu'aussi sadique que moi, c'était bien à considérer. Ou alors, si je n'arrivais pas à trouver une telle petite chose avec qui partager un lien - puisqu'il fallait bien l'admettre, personne ne serait jamais assez sain d'esprit pour partager ma tête - juste un animal qui se promène dans la salle du trône tandis que je fais ma besogne, qui vient chercher une caresse une fois de temps en temps et qui ronronne à mon contact chaud, c'était déjà mieux que n'importe quelle dame de compagnie. Sauf peut-être Lexie. Mais enfin, je m'étais donc assez approchée du mur à ce moment pour dire d'une voix douce:

-N'aie pas peur, petit, montre-toi

Invité

J’entendis la femelle d’une voix douce demander que je me montre. Elle semblait me vouloir aucun mal, mais je connaissais ces créatures. Elle cherche toujours à vous utiliser dans leur dessein de conquête ou leur autre but personnel du même genre. Elle m’avait pris pour un simple chiot et cette petite idiote allait bien vite comprendre que j’était plus que cela. Je sortis donc de l’ombre, les canines bien visible, poussant quelque grognement. Mes yeux miroitent sous la lune se fixèrent sur la démone, elle semblait avoir la grâce et le panache d'une reine dans sa robe. Malgré un corp un peu frêle selon moi, elle semblait avoir une posture plus guerrière que de gente dame. Dans sa voit, je sentait une douceur, mais aussi une autorité naturelle. Une telle démone pourrait bien être une allié respectable après tout. Je poursuivie donc mon petit manège et fixais mes yeux émeraudes dans les siens espérant montrer une dominance et l’apeurée. Commençant à tourner autour d’elle comme un prédateur, je me préparais pour sa réaction. Je poussais un hurlement sa et la question de voir si elle réagirait, tout en gonflant ma fourrure. Suivant un cercle autour d’elle, j’analysais sa posture et ces réactions face à mes provocations. Je cherchait si ces intentions serait hostile.

* Avec une robe et un jolie minois comme celui-ci, elle doit probablement être une haut placé ici ou en enfer. Je ferai mieux de l’utiliser pour savoir, où je suis exactement et où est la ville. Elle pourrait peut-être aussi m’aider à avoir un abri pour mes premiers temps en ces lieux. Enfin bon, en premier lieux elle devra passer au travers de cette nuit et elle ne fait que commencée. *

Le petit chien essaya de se montrer menaçant avec moi, ce qui me fit sourire. S'il était de nature offensive, il serait parfait pour la couronne. Mais je savais bien qu'on ne mettait pas un loup en cage et aussi, lorsqu'il tourna autour de moi, de façon provocante, je restai impassible, dominant de ma hauteur l'animal devant moi. Il semblait m'analyser, ce qui était un comportement hautement improbable chez un animal, et ça me fit tilter. Peut-être enfet était-il l'une de ces créatures associées à un animal quien prenne la forme sur demande? Auquel cas, ce serait une rencontre bien intéressante.

Je restai sur mes gardes, toujours incertaines de la nature de l'être devant moi, tandis qu'il me fixait des yeux. En accrochant son regard d'un vert émeraude, je me rendis compte que mes doutes étaient bien fondés; ce regard n'avait rien d'animal. Le malheureux devait être tout nouveau arrivé, sans doute ne savait-il pas à qui il avait affaire. Heureusement pour lui, j'étais surtout d'humeur à me faire des alliés aujourd'hui.

-Si mon opposant pouvait bien me montrer sous son vrai visage, peut-être pourrions nous avoir une conversation plus civilisée?

Invité

Un peu surpris, mais plutôt content de sa demande, je commençai donc ma transformation en humain. Mes pattes arrière commencèrent à se transformer, grossissant et le poile disparaissant comme si celui-ci fessait partie de moi. On pouvait commencer à voir apparaitre mes orteils puis vint deux pieds complets. Arrivant à la cheville un craquement se fit entendre, et les pattes prient une forme de jambe humaine. Lorsque la transformation avait atteint le haut des mollets, les pattes avant commencèrent elle aussi leur transformation. Laissant d’abord paraitre mes mains, les pattes semblèrent s’allonge quelque peu dans le processus et arrivant où le coude, un nouveau craquement se fit entendre. La transformation partait toujours du devant vers l’arrière comme si la colonne vertébrale était la base. Lorsque mes jambes furent complètes je me relevai doucement sur celle-ci. La métamorphose remontant ainsi le corps, il finit par atteindre le niveau du torse. A ce moment, je fis quelque mouvement de tête et la transformation de mon visage commençait. Le museau s’écrase sur mon visage laissant apparaitre un vrai visage humain. Mes cheveux blonds apparue comme un soleil dans la nuit et ainsi ma transformation pris fin. Replacent mes cheveux vers l’arrière de ma tête, un léger sourire sur les lèvres, je répondis a la démone avec un ton plutôt décontracter.

-Une conversation plus civiliser pourrait me convenir, mais je ne suis pas convaincue que votre race sache véritablement ce que c’est d’être civiliser.

Testant le terrain, afin de savoir si elle pourrait garder son calme je continue.

-Je ne dis pas que cette façon d’être ne me plait pas, mais je sais déjà de quoi vous souhaitez parler. Vous êtes tous pareille engeance de l’enfer, à vouloir le pouvoir et la puissance. On dirait que dans vos tête c’est la seul chose qui importe sur cette terre, dominer ou être dominer. Pourtant il y a toujours une chose que vous ne réussissez jamais à dominer et c’est vos propres plaisir personnel. C’est ce qui finit toujours par vous mener à votre perte.

Je disais tous cela sous la lune brillante et bien évidemment nue comme un verre. Je commençais d’ailleurs à sentir la fraicheur du désert sur ma peau et surtout mes pieds directement dans le sable froid. Je devais malgré tous rester impassible devant le mal qui me fessait face, afin de montrer que sa race ne m’effrayait pas.

Comme je m'en doutais, la créature qui se tenait devant moi n'était pas d'origine bestiale. À ma demande, celle-ci commença tout doucement à se transformer, des pieds à la tête, en humain. Cet homme était blond et il possédait les mêmes yeux que sa forme animale, des yeux verts émeraudes perçants. Son corps semblait agile et musclé, le genre de corps qui a vu plus d'une bataille. Sa cicatrice à son oeil en témoignait bien. Par contre, bien que la nudité ne soit pas nécessairement quelque chose qui me dérange particulièrement, le voir dans sa tenue d'Adam était tout de même spécial. Je sortis ma dague et commençai à déchirer le bas de ma robe afin de le lui tendre, pour qu'il s'en fasse un pagne, permettant ainsi à cet échange d'être un peu moins étrange, tandis qu'il m'adressait la parole. Ses mots furent toute fois assez pour me faire hésiter à lui donner le morceau de tissus, car il commençait déjà à m'attaquer alors qu'on venait à peine de faire connaissance. Je roulai des yeux. En voilà, une façon de s'adresser à une reine!

Ma race. Ça y revenait toujours. Cependant, contrairement à plusieurs autres races que ce monde pouvait porter, les démons venaient en un éventail d'individus plutôt larges. Il y avait bien sûr ces bêtes sanguinaires ne possédant aucune classe, mais je n'étais pas de cette trempe. Nous partagions bien sûr cette soif de sang et ce désir de pouvoir, mais certains avaient plus de chic que d'autres, et c'étaient ceux-là qui menaient le monde. Enfin, je menais le monde, avec le Roi des Enfers. Les autres bassesses de la race nous faisaient complètement déshonneur.

L'homme avait un regard de défi, comme si je ne pouvais lui faire peur, ce qui me fit sourire légèrement. Il allait devoir apprendre où était sa vraie place, mais pour l'instant, rien ne pressait. Une pensée me vint alors, tandis que je portais ma main à mon cou. Une pensée furtive, démoniaque bien sûr, mais une pensée que je chassais bien vite. Chaque chose en son temps. Pour l'heure, je me devais d'accueillir cet homme en ces lieux comme il se devait, lui expliquant que sa place était, avant toute chose, bien au bas de l'échelle.

-J'ai l'impression que tu mets tous les démons dans le même panier, pourtant nous somme tous bien différents.

Et alors je lui tandis bel et bien le morceau de tissus. Je me faisais penser à cette version de moi qui était faible et morte depuis bien longtemps, cette version qui se disait "bonne" afin de bien accompagner mes soeurs. Ah, je n'avais pas l'intention de le tenir dans l'ignorance bien longtemps; non, j'étais Reine et j'assumais pleinement ce rôle. Par contre, j'aimais bien user de ce petit jeu d'esprit, de leurre, et particulièrement avec ces nouveaux arrivants qui ne connaissaient rien à rien encore. Quelqu'un qui trouverait sa place et qui se plierait comme je le voulais bien.

-Et quel est ton nom, loup?

Invité

Comme je pensais, cette engeance de l’enfer n’était pas comme les autres. Sa réaction et sa façon d’être avec moi était bien trop douce et réserver. J’avais croisé et tuer dans ma vie un grand nombre de démons et seulement deux m’avait accueilli d’une telle façon. Le premier était un Duque en Italie qui c’était fondu dans la population humaine grâce à ces pouvoirs de séduction et gouvernait maintenant une ville, en utilisant ces sbires pour enfanter la terreur dans chez ces citoyens. Il m’avait tous d’abord accueilli à bras ouvert, mais par la suite tenter de faire de moi son chien de garde. Cela aurait pu arriver, s’il ne m’avait pas drogué et enchainer comme un vulgaire bête. L’autre était une femelle démone qui avait tenté de fuir sa véritable identité. Elle habitait en France et elle était magnifique, sa beauté était comme le soleil un matin d’été. J’étais resté à ces cotes, se fus l’un des bons moments de ma vie. Malheureusement je fini par comprendre que la nuit elle se transformait et allait tuer, posséder par son propre corps. J’avais donc dû lui prendre la vie pour la libéré de son propre corps.

Elle était probablement plus comme le Duque, mais si elle m’apportait un peu de repos et un endroit où dormir je pourrais bien la suivre. Après tous, être dominer quelque temps par une telle démone pourrais bien s’avère malgré tous une expérience unique.

Je descendis ma garde pour montrer un signe de bonne volonté, puis refusa son bout de tissus.

- Ùlfir Blare, vous n’aviez pas besoin de déchirer vos accoutrements demoiselle. J’ai un bagage non loin, mais cela me touche. Surtout venant d’une personne comme vous, c’est exceptionnel de voir cela et même curieux. Pendant que je vais me vêtir, vous pourriez peut être m’informer de quelque détail vous concernant et concernant cette endroit. Par exemple, qu’elle nom donne ton a la créature magnifique que vous êtes, que faite vous en cette belle soirée perdu dans un désert et savez-vous où je pourrais trouver abris en cette contrer?

Tous en parlent, je me dirigeai chercher mon sac de voyage que j’avais caché. Me pressant quelque peu, je me couvrit avec un jean, une chemise et un manteau léger.

Ma gentillesse feinte eu l'air d'avoir son petit effet sur le loup qui baissa sa garde rapidement. Cependant, il refusa mon bout de tissus, et d'un haussement d'épaule, je le laissais voler au loin. Ùlfir, voilà bien un nom amusant. Il me donnait l'impression d'avoir certaines colorations russes, mais au-delà de ça, ça ne me disait rien. Il se dit tout de même touché de recevoir une certaine attention de ma part, que c'était exceptionnel et même curieux pour des créatures telles que moi. J'eus un sourire en coin puisque vraiment, ce petit jeu d'esprit semblait marcher. Je n'avais pas sorti ces apparences bonnaces depuis plutôt longtemps et je trouvais qu'elles ne me collaient plus à la peau mais j'avais décidé de suivre ce courant, alors lui répondis-je simplement:

-Comme je te dis que je ne suis pas comme les autres...

Après cela, il me demanda plus amples informations quant à ma personne, me caractérisant de "magnifique créature", ce qui me fit pousser un soupire intérieur mais intensifia tout de même mon sourire, donnant à mon visage une apparence enchanté. Franchement, ce masque en était presque lourd, mais je tenais bon. En prononçant ces paroles, l'homme s'habilla rapidement, cachant de ma vue ces atouts qui m'allumaient peut-être un peu moins que ceux du sexe opposé. Une ombre passa dans ma tête, une ombre qui eut vite fait de voler au loin.

-Je m'appelle Lylianne.

Je ne donnais jamais mon nom de famille, puisqu'il me rattachait à trois autres personnes en ces lieux, et que moi seul avait le droit de leur porter préjudice. Moi seul avait le plein pouvoir sur ces trois autres femmes, elles étaient miennes même si elles se plaisaient à croire le contraire. Et particulièrement cette ange qui avait volé dans mon esprit quelques instants plus tôt.

-Et il est de mon devoir d'accueillir les âmes esseulées qui viennent découvrir ces contrées peu connues du reste du monde. Et pour ce qui est de ton sommeil... et bien, peut-être en manqueras-tu un peu ce soir si je dois te faire découvrir la ville. Par contre, tu devrais trouver satisfaction avant demain soir je crois.

Invité

Après mes quelques propos charmeurs, un sourire timide presque forcer apparue sur le visage de la femelle. Elle ne semblait toutes fois pas habituée à ce genre d’attitude de la part de ces interlocuteurs ou même de la sienne. Elle continuait malgré tous à sourire et me répondu quel n’était belle et bien pas comme les autres. Je continuais mon discours et son visage s’illumina d’un plus grand sourire encore, quand je la qualifiai de ‘’magnifique créature‘’. Ce sourire semblais lourd à tenir sur un pourtant si charment visage, presque enchanter. Avant de me dire son nom, son regard sembla fixer dans le vide comme voyant un fantôme. Ce fut court mais j’avais déjà vue un regard du genre, preuve d’un esprit affligé par le passer. Lylianne, je trouvais se nom jeune presque enfantin, mais je garderais mes commentaires pour moi. Elle ne m’avait pas donné son nom en entier et cela resta accrocher a mon esprit.

- Pardonner moi, mais Lylianne est votre nom ou votre prénom ? vous avez probablement deviner, mais je ne vient pas d’ici et cela m’est déjà arriver de me tromper.

Je finissait de ranger mon bagage et me retournant vers elle. Je passa une main dans mes cheveux, replacent quelque mèche rebelle d’un sourire charmeur lui dit.

- Ho! Et vous devriez montrer se sourire plus souvent, vous seriez probablement moins souvent seul. Il est a la foi démoniaque et enchanteur en même temps, c’est magnifique.

Figurant qu’il valait mieux la suivre pour en apprendre plus sur elle et sur cette endroit. Je mis donc mon sac sur mes épaules, enfila une paire de bottes et reviens vers la démone.

- Le sommeil ne devrait pas être un problème L’occasion d’être avec une si charmante démone est rare, il serait stupide de passer a cote, simplement pour dormir. Je crois donc être prêt cher demoiselle, montrer moi les beauté de cette contrer ou du moins celle que je n’ai pas encore rencontrer.

Exagérant les gestes, je fit comme j’avais déjà vus, une révérence pour lui montrer d’ouvrir le chemin. Je fit dans tous mes mouvements un petit clin d’œil espérant réussir a du moins la faire sourire ou peut être même rire.

Il y avait longtemps qu'on ne s'était pas montré charmeur avec moi. Généralement, j'étais tout simplement crainte, respectée, ou quelques fois - bien que c'était plutôt rare et que je m'arrangeais généralement pour que ça ne perdure pas longtemps - moquée. Mais charmée, ça n'arrivait tout simplement plus, et ce n'était pas particulièrement agréable, finalement. Au moins, c'était destiné à un masque plutôt qu'à la personne que j'étais réellement, mais il fallait s'y attendre, la personne en moi était complètement détestable et franchement repoussante. Enfin, il fallait prendre cette attention comme elle passait, puisqu'elle était rare, une rare chance de me rapprocher de quelqu'un qui me semblait puissant. L'homme me demanda à cet instant si Lylianne était mon prénom ou bien mon nom de famille, ce à quoi je ne voulais tout simplement pas répondre. Alors, d'un ton un peu coquin, je lui dis:

-Tu peux m'appeler Lylianne, le reste n'est pas important.

Il avait maintenant revêtu ses accoutrements et m'avait adressé un sourire avant de complimenter le mien, ce qui me fit une nouvelle fois rouler des yeux intérieurement, tandis que je gardais cette même façade de jeune fille enjouée. Le masque allait sans doute tomber à un moment, mais comme il était un peu plus près de ma personnalité réelle, peut-être allais-je être capable de le faire tomber sans que cela ne cause réellement de "traumas". Un sourire enchanteur et démoniaque à la fois, magnifique? Mais quel genre d'être avais-je devant moi, franchement! À la fois intrigant et complètement sauté? C'était particulièrement curieux. Mais ce qui était encore plus particulier, c'était son commentaire qui suivit, comme quoi il serait dommage de dormir aux côtés de quelqu'un comme moi. J'haussai un sourcil en sa direction, accompagné d'un sourire entendu, les bases de la drague. Mais en réalité cela souleva mon coeur dans une nausée infecte. Je couchais avec les hommes seulement pour ce que ça pouvait m'apporter, y prenant que très rarement plaisir. À vrai dire, j'avais toujours eu une préférence pour les femmes.

Mais peut-être que ça valait la peine que je me plie un peu pour cet homme. Être capable de se transformer en loup était bien une capacité que j'aurais aimer ajouter à mon collier, et si ce n'était que l'un des talent de cet homme, et bien, je pouvais bien me donner un peu de mal. C'est vrai qu'il n'était pas particulièrement agréable à regarder, de toute façon...

Il m'indiqua alors qu'il était fin prêt à découvrir la ville, tout en me faisant comprendre d'une drôle de façon qu'il attendait que je prenne les devants. J'eus tout de même un certain moment d'hésitation: nous n'allions certes pas parcourir cet étendue de sable à pied, ce serait beaucoup trop long. Alors je concentrai ma magie démoniaque et ouvrit un portail pouvant laissé passer deux personnes, vers la ville. En le traversant, bien que c'était nuit, on se retrouvait dans la partie la plus "bénéfique" de cet endroit, à quelques pas des rues de l'ombre et tout de même assez loin du grand lotissement. Non, je ne voulais pas que l'homme atteigne cet endroit tout de suite puisque le manoir Manuelle était sans doute dans les plus gros, sinon le plus gros édifice de cet endroit et il était trop facilement repérable.

-Malgré l'heure tardive, voici la grande place. Bien sûr, les magasins sont fermés à cette heure, mais au matin, vous pourrez en faire le tour j'imagine.

À l'habitude, cet endroit était décoré de grandes vitrines multicolores et il y régnait une atmosphère un peu trop joyeuse. Pour ça que je préférais y venir la nuit, alors que je n'avais pas à me détruire les yeux avec cette magie féérique ridicule.

Invité

Ùlfir franchisais le portail sans hésitation et une fois de l’autre côté analysais l’endroit comme un animal. Regardant vivement de tous les côtés, il fut surpris de se retrouver dans une grande place. De chaque cote l’on pouvait voire des magasins ou des kiosques de toutes sortes. Un mélange d’odeur de toutes sortes vint alors à son nez lui faisant comprendre que cet endroit était très occupé durant la journée. Voyant que la démone ne voulait vrai semblablement pas donner son nom complet, l’homme fut une petite blague avec la réponse qu’il avait reçue.

- Et bien Lylianne ``le reste n’est pas important``, merci de m’avoir sauvé de ce désert, mais ou somme nous exactement?

Ùlfir continuait à regarder autour et ne trouvant pas âme qui vive, se demandais qu’elle pouvait bien être le plan de Lylianne.

- Pardonné moi, mais ou comptez-vous m’emmené exactement a une t’elle heure ? Parce que si vous n’avez pas d’idée un bar pourrait être un bon début. Après tous, je n’ai pas pris de boisson depuis quelque jours et cela ne me ferais pas de tort. En plus, vous pourrez peut être vous débarrassez de moi et retourné à vos pensé qui semble si lourde.

*La parole ne semble pas accabler cette démone, c’est quand même surprenant. Dans mes souvenirs, elle parlait beaucoup plus. Je me demande vraiment à quel moment mes avances grotesques vont l’ennuyer assez pour qu’elle réponde enfin. *

L'homme semblait plutôt bien s'adapter à son nouvel environnement, se servant déjà de ses caractéristiques de bête afin d'analyser ce qui l'entourrait. Se moquant de mon refut de lui donner mon nom de famille, il me demanda, par certaines simagrées, où nous nous trouvions. Il m'avait semblé clair que je l'avais amené sur la Grande Place, mais peut-être était-il de ces gens qui n'ont pas beaucoup vu le monde et qui ignorent la différence entre une avenue de magasin et le reste d'un village. Ah mais bien sûr, que je jugeais, c'était dans ma nature et dans mes gênes, pourquoi est-ce que je m'en priverais? Néanmoins, je ne le montrais pas, conservant un visage impassible devant l'homme dont la curiosité trahissait son manque d'expérience et de connaissances. Continuant d'observer, même après cette réponse des plus exaustives, l'homme finit par se tourner vers moi, visiblement impatient de passer aux "choses sérieuses".

Il me demandait de le conduire à un bar, prétextant qu'il n'avait pas consommé depuis quelque jours et que ça lui manquait, apparement. Il m'indiqua que cela allait aussi faire en sorte qu'il me laisse à mes idées sombres, et je secouais la tête dans un petit sourire mielleux. Oh non, je n'allais pas le laisser s'échapper comme ça, biensûr que non. Il était devenu ma proie maintenant. Je ne savais pas exactement ce que je voulais bien faire de lui, mais il était entré dans ma ligne de mire et il n'allait pas en sortir sans m'avoir apporté un quelconque bénéfice, ça, c'en était certain. Alors, je me rapprochai de lui, bien décidée à enfin laisser tomber ces quelques "barières" protocolaires, pour lui murmurer suavement à l'oreille:

-Mais ne crois pas que tu va te débarasser de moi comme ça...

Une autre raison qui m'avait poussé à l'approcher ainsi et à jouer enfin de mes atouts était que si je l'amenais définitivement dans un bar, je devais me rendre dans les ruelles et même à la rue de l'ombre, où tout le monde me connaissait, me craignait. Je devais donc déjà avoir posé ma gripe sur l'homme afin qu'il ne s'échappe pas de mes mains, sous la révélation de qui j'étais. C'était bien sûr toujours le risque, lorsqu'on rencontrait de nouvelles personnes. Alors, m'accrochant à son bras, je l'entrainais vers cette partie de la ville plus sombre et plus sinistre. À cette heure, la rue de l'ombre était au pic de son action, ce qui ferait sûrement une belle démonstration à l'homme de ce qui l'attendait ici. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions, les gens devenaient de plus en plus bizarres, louches, glauques. Les regards se tournaient dans notre direction également, et plusieurs, sinon tous, m'accordaient une petite révérence ou à tout de moins un signe respectueux. J'avais repris ce sourire carnacier que l'homme ne pouvait voir de son angle, mais qui avait toujours le même effet sur la racaille.

Et finalement, nous arrivâmes à un bar. Sans doute pas le plus prestigieux, mais l'alcool y était bon, et c'est ce qui comptait, non? Je n'avais à ce moment aucune idée de la tournure que je voulais faire prendre à cette rencontre, mais je n'eus pas vraiment le temps de me décider puisque le tenancier, qui avait fait une révérence beaucoup plus basse et remarquée que tous les autres, m'avaient demandé subitement:

-Qu'est ce que la Maison peu offrir à Sa Majestée ajourd'hui?

Invité

C’elle qui n’avait aucun plaisir ou volonté depuis le début de notre rencontre. Elle semblait avoir une nouvelle petite flamme embraser son regard, alors que je parlais de bar et quel me répondait d’un ton charmeur. Je savais quel manigançais quelque chose, mais ces paroles me donnaient des frissons malgré tous. Comment pourrais-je résister à se plaisir, lorsqu’une démone vous parle ainsi, vous ne pouvez que rêver. Roulant les yeux de plaisir comme un canidé qui se fessait flatter la tête, elle s’agrippa ensuite à mon bras comme voulant me montré son monde ou voulant montrer sa nouvelle trouvaille a se monde. Je la suivi ainsi vers une rue sombre rappelant Londres en soirée pluvieuse, quand les ombres envahissait toutes les rues. Nous arrivâmes ainsi dans cette rue qui semblait déjà plus occupé que le marché plutôt. Des gens plus louche les uns que les autres nous regardaient traverser et semblait me juger d’être avec Lylianne. Je gardais la tête haute fessant face à ces regards avec un sourire prédateur. Si ces créatures pensait réussir à m’impressionne, elles finiraient tous en morceaux, si elle essayait quoi que ce soit. Nous arrivâmes enfin à un bar, c’était donc cela qui avait embrasé sa flamme! Je ne croyais pas qu’un peu d’alcool pouvait plaire à une démone si exceptionnelle. Enfin, moi cela me ferais plus que du bien et peut être qu’elle finirait enfin par me dire qui elle était réellement. La soirée ne fessait que commencé et cela me plaisait bien.

- Vous savez que je n’ai aucune monnaie de ce pays et donc vous devrez me payer la soirée ?

Un sourire apparaissait sur mon visage a la pensé de boire sans que l’argent soit mon problème.

-Et qu'est ce qu'un... prédateur tel que vous peut bien boire à l'habitude?

J'avais accompagné cette question d'une oeillade bien téméraire, ayant finalement trouver la tournure que je voulais donner à cette rencontre. L'homme n'avait même pas relevé le fait que le tenancier m'ait appelé par ce nom royal, ce qui me fit tout de même hausser un sourcil. N'avait-il donc pas déjà conscience qu'il avait un personnage bien important devant lui? Malgré tout, je n'avais probablement même pas eu besoin de ce titre pour gagner son respect. Les hommes étaient tous les mêmes. Il suffit de belles courbes et d'un caractère bien farouche et vous les aviez dans votre poche arrière sans même avoir besoin de lever le petit doigt. Heureusement, ou malheureusement parfois, j'étais doté des deux. Là, alors que je n'avais tout simplement pas user de menace ou de pouvoir, je semblait l'avoir gagné malgré tout. C'était... intéressant.

J'avais bien prévu de faire de cet homme mon allié. L'ayant observé avec beaucoup d'attention, j'avais remarqué ses capacités manifestes depuis le début de la soirée. Et j'avais bien des projets en tête pour lui. Je portais la main à mon coup, caressant du bout de mes doigts la pierre rouge qui brillait doucement tout en m'imaginant cet homme aller la rejoindre. Cela donnerait peut-être une pierre bleue? Encore une fois, prudence était mère de sureté. J'avais déjà réussi avec brio la première fois, je voulais garder ce ratio de succès bien intact. Et enfin, je me tournais vers le tenancier.

-Un gin tonic, et peu importe ce que Monsieur prendra.

Par contre, avais-je bien entendu Ùlfir parler de paiement? Si c'était le cas, son innocence me ferait bien sourire une fois de plus. Moi, payer pour quoi que ce soit? Il y avait bien des moyens pour moi d'obtenir ce que je voulais, alors pourquoi aller enlever de l'argent du coffre de la couronne simplement pour mes plaisirs nocturne, alors que je pouvais garder cette richesse pour bien d'autres choses?

-Moi, payer?... et l'homme qui arriva avec nos verres déglutis bruyamment derrière nous.

Invité

- Une bonne bière commence toujours bien la soirée, une blonde allemande. Femme, amante ou en bière, c’est toujours excellant a dégusté une allemande.

Je répondis bien rapidement à la demande. Elle semblait commencée à s’ouvrir quelque peu, me lancent un clin d’œil sournois et quelque peu séducteur. M’assoyant a notre banquette, je m’affalais confortablement et sans tenue véritable, comme si rien ne pouvais plus me dérangé et que l’endroit m’appartenais. Revenant au sujet de l’heure, je poursuivis notre discussion espérant la faire parler plus que ce que j’avais fait pour l’instant.

- Alors finalement vous êtes importante en ce monde, majesté.

Je dis avec un ton sérieux et moqueur à la foi, appuyant sur le mot majesté. Poursuivant avec moins de sérieux et encore de plus de nonchalance.

- Vous auriez dû m’en parlé plutôt, cela aurais pu m’impressionné ou m’empêcher de vous insulté, tous du moins. Toutes fois, ça ne change plus rien, car si mes insultes auraient vraiment changé quelque chose, je crois que vous m’auriez déjà tué ou essayé de le faire. J’en conviens donc que comme aux tous débuts de notre rencontre j’avais dit; Vous avez besoin ou pensé avoir besoin de moi pour je ne sais quel projet personnel ou situation royal. Continuent sur ma lancé, je dirais même, vous voyant joué avec votre collier, que cela est en lien avec celui-ci.
Un grand sourire apparaissait sur mon visage, alors que ma bière arrivait et que nous entrions enfin dans le vif du sujet. Pourquoi avait-elle besoin d’un homme comme moi et qu’est-ce que je pourrais y gagné?

Avec un petit sourire et riant de la pauvreté, elle me dit.
- Moi, payer?

Je la coupai plutôt sec à ce moment, pour renchérir mes arguments.

- Oui! Vous payerez. D’une façon ou d’une autre. L’argent est toujours utile, mais je pense toujours plus loin que celle-ci.

Mon regard prédateur la regardait de haut en bas et mon sourire ressemblait à un charognard qui venait de trouver un beau morceau de viande.

- Je pourrais me laissé tenter par votre sublime corps, mais quelque chose me dit que je pourrais avoir plus encore. Si tous le mondes est tant effrayer par vous, même ceux que nous avons croisé à l’extérieur. Vous êtes probablement plus qu’une simple princesse, alors dit-moi. Qui êtes-vous exactement ?

Ce qui allait suivre n'allait pas être particulièrement beau à voir. L'homme était allé trop loin et maintenant, il devait comprendre la porté de ses agissements qui ne convenaient pas dutout à un type dans son genre. Mais malgré tout, mon calme légendaire dans ce genre de situations était ma signature, et ce n'est qu'un fin sourire qui étira mes commissures de lèvres tandis que le serveur déposait nos breuvages à notre table et jetais un regard intrigué à mon cou. Celui-ci me fit tilter. Je ne pouvais permettre que de telles informations s'échappent et je n'allais pas laisser qui que ce soit de ce bar s'échapper. Puisqu'un bon nombre de clients avaient arrêter leurs conversations et nous observaient avec intérêt et attention tandis que l'homme me demandait ce que j'attendais de lui, et que ça devait surement concerner mon collier.

-Sache que je n'ai pas l'habitude de dévoiler mes secrets au premier venu. répondis-je simplement, sans que ce sourir ne quitte mes lèvres.

Sa tenue négligée et ses manières impropres me faisaient intérieurement plisser du nez, mais je ne laissais rien paraître. Il me regardait d'une façon complètement inapproprié, me disant qu'il pourrait sans doute se laisser séduire par mes charmes mais qu'il pensait tout de même avoir plus à gagner à me côtoyer. Alors je détournais les yeux, penchant légèrement la tête sur le côté, tandis que tout autour de nous s'enflammait dans de grande braises chaudes. Rien du bar n'était épargné, rien sauf notre petite table, comme entourée d'une bulle protectrice. Les flammes léchaient le corps des gens autour de nous qui se mettaient à courir dans tous les sens et pousser des cris de détresse, complètement apeurés par ce qui était en train d'arriver. À l'aide de ma télékinésie, j'avais également préalablement barré la porte du bar, empêchant quiconque d'en sortir. Vraiment, il ne resterait plus rien.

Il n'y avait qu'à attendre, maintenant. Attendre que ces corps brûlent et qu'il ne reste plus rien d'eux qu'un vague souvenir. La chaleur à notre niveau avait certes monté d'un cran, mais rien de désagréable, et cela ne m'avait fait que me replacer sur mon banc, replongeant mon regard dans les yeux de l'homme devant moi en signe de défi, un sourire moqueur prenant place sur mon visage. Simple princesse? Il était bien sûr bien loin du compte. J'étais une reine, j'étais La Reine, et je portais ce titre avec brio. Les cris étaient de plus en plus faibles derrière moi, m'indiquant que le carnage était presque complété. Un homicide par simple caprice de la Reine? C'était courant, avec tout ce que je faisais en Enfers et même dans les villages elfiques. Il ne fallait pas que le bruit de se collier se répande, et je prendrais tous les moyens afin de m'assurer que ça ne le fasse pas.

-Je ne suis pas une princesse. Je suis une reine. LA Reine. Et tu ferais mieux de bien faire attention à tes paroles si tu ne veux pas aller les rejoindre.

Et je désignais le feu derrière moi. Celui-ci s'apaisait tranquillement, puisque tous les corps avaient été carbonisés et que ma magie ne trouvait plus rien de vivant à achever. Ce n'avait pas été une soirée très mouvementé, gisait que le tenancier et une poignée de clients, tout au plus. Mais ceux-ci n'allaient pas être des bouches de plus à révéler quoi que ce soit. De même, alors que je passais une nouvelle fois la main à mon collier pour caresser la pierre rouge, ile devinrent un peu plus que des corps brûlés. La magie de Gabriel se répandait en moi tandis que, d'un même mouvement, les corps se levèrent et vinrent se positionner derrière moi de façon menaçante tandis qu'à mon tour, je perdais un peu de retenue tant qu'à mes manières. M'écrasant dans la chaise en croisant les jambes, je ne quittais pas des yeux l'homme.

Derrière moi, la poignée de corps avaient une allure complètement morbide, à en donner des frissons. Plusieurs étaient complètement défigurés, mais quelques une conservaient un ou deux yeux fondus qui tombaient de leur tête, simplement retenu par un nerf. Deux avaient perdu leurs deux bras, tandis que les autres en avaient conservé que des parties, mais tous étaient animés par cette magie qui me venait du vampire. J'en jouissait. J'allais refaire ce petit coup, il était très intéressant.[/i]

-Tu veux plus? Je peux t'offrir tout ce que tu veux. Par contre, tout ça a un prix, et je ne tolère aucune hésitation.

Invité

Je semblais être allé trop loin pour la dame et elle ne semblait pas apprécier mon attitude nonchalante. Alors que nos breuvages étaient arrivés et que je commentais son collier, elle semblait sourire de plus belle. Cette fois si, le sourire semblais plus folie que de plaisir et je compris à ce moment, qu’elle avait enfin commencé à craquer. Elle disait qu’elle ne dévoilait pas ces secrets si facilement, mais pourtant son corps et son comportement dévoilait bien plus que ce qu’elle pensait.

Comme une scène de film d’horreur, Lylianne cessa de me regarder, son regard dans le vide, sa tête penchant sur le côté. Concentré sur notre environnement, des flammes commencèrent à apparaître au tour de nous. Je peux vite me rendre compte que c’était l’ouvre de la démone puisque les flammes restèrent loin de notre table comme si nous étions protégé. Les gens couraient dans tous les sens, un vrai chaos avait remplacé le calme de la soirée. Je restais calme comme si rien n’avait vraiment changé. J’avais compris que malgré tous, elle ne voulait toujours pas me faire de mal. Sa réaction me confirmait aussi plusieurs choses. De un, elle était malgré tous se quelle voulait me faire croire, rien de plus qu’une autre démone cherchant a dominé tous se qui l’entoure. De deux, se collier représentait beaucoup plus pour elle que ce que j’aurais pu penser. Mon dernier était que malgré le fait qu’elle ne connaisse pas mes pouvoirs ou qui je suis, ma vie valait plus que celle de tous ceux présents en cette soirée apparemment.

Après quelque minute a siroté ma bière en observant ce massacre inutile, elle finit par ramené son jolie regard plein de défi à mes yeux. Elle semblait contente du résultat et attendais une réaction de ma part. Pourtant pour la défié moi-même, je continuais de siroté et de me prélassé en face d’elle. Le chaos qui avait envahie les environs semblait se calmé et un vrai carnage commençait à apparaitre de tous côtés. Des cadavres calciné en partie et au complet pour d’autres, même le pauvre tavernier avait subi se sort funeste.

-Je ne suis pas une princesse. Je suis une reine. LA Reine. Et tu ferais mieux de bien faire attention à tes paroles si tu ne veux pas aller les rejoindre.

-La reine de quoi en fait? Parce que comme votre nom vous semblé émettre des parties de votre réponse. Et puis, vous dites être plus qu’une princesse, mais pourtant vous avez les mêmes réactions qu’une princesse capricieuse. En quoi, vous aviez a brulé toutes ces pauvres personnes? Ils auraient probablement pu être plus utiles à autre chose que comme buche de foyer, parce que si vous pensiez m’impressionnez avec quelque flammèche vous êtes encore loin.

Alors que je répondais encore à ces menaces et ses théâtralités, les cadavres se relevèrent lentement derrière elle. Elle pensait que ces créatures me ferait peur je suppose, mais en vérité même lorsqu’il était vivant, la plus part d’entre eux n’aurait fut preuve que de peu de résistance en combat.

-Tu veux plus? Je peux t'offrir tout ce que tu veux. Par contre, tout ça a un prix, et je ne tolère aucune hésitation.

-si je dois vous donner mon prix, il faudrait que je commence par savoir ce que vous me voulez, non? Croyez-moi, vous seriez la reine des enfers que vous ne pourriez pas me donné ce que je veux et la seul personne ici qui hésite c’est vous. Vous hésité à me donner votre nom, puis votre rang et maintenant vos vrai objectif. Alors, cessé de tourné autour du pot et commencé a parlé comme une vrai reine.

Et finalement, pourquoi ne pas le lui dire? De toute façon, peu importe, j'avais les capacités de le tuer, je le savais bien. Ce serait un peu ardu aux vues de ses capacités, mais je pourrais tout de même le contenir si il lui venait l'idée d'aller tout raconter à je ne sais trop qui. Qu'arriverait-il s'il le disait et que ça se rendait aux oreilles de Red? Je ne le savais trop, mais même si savoir que personne n'était au courant de mon secret était ce qui me faisait bien dormir le soir, je pouvais me passer de sommeil au grand pire. Ce n'était pas comme si j'en avais particulièrement besoin. Et de plus, s'il le savait mais que j'arrivais à faire de lui ma pierre, il ne pourrait tout simplement plus rien dire du tout. Alors, je fis voler la table sur le côté dans un grand fracas afin de l'avoir beaucoup plus directement devant moi, puis accotais mes bras sur mes jambes puis finalement mon menton dans mes mains. Je le jugeais encore. Quelques instants. Mais je n'allais pas reculer. Alors, je pris une posture beaucoup plus imposante, ne me levant même pas, puis je lui dis finalement:

-Je m'appelle Lylianne Manuelle, Reine incontestée des Enfers, deuxième au trône, grande impératrice des elfes et Succube Suprême. Tu en doutes? Demande à tous ces passants que nous venons de croiser dans la rue, ou à tout ceux qui gisent derrière moi. Tu es nouveau ici, mais il y a bien des choses que tu dois apprendre. Le respect en fait parti.

Bien sûr, à ce moment, ce que j'attendais réellement de lui n'avait pas encore été dévoilé, j'hésitais encore. Comment parler de ce terrible secret à quelqu'un qu'on vient tout juste de rencontrer? Comment parler de ma plus grande force, mais également de ma plus grande vulnérabilité comme ça, autour d'une bière. Un peu de courage ne me ferait pas de tord, alors je calais mon breuvage et me tournais de nouveau vers l'homme que je tentais de mettre à ma main. J'étais dangereuse, il devait le savoir et l'assimiler, mais peut-être allait-il le découvrir à la bonne vieille méthode.

-Et pour ce qui en est de mon collier, tu as vu juste. Ce que je suis repose sur ce petit bout d'or et de pierres précieuses, et avec un peu de chance, tu en feras partie.

Invité

Ulfir ne s’attendais pas à une réaction aussi forte de la démone. Elle qui, au début, resté si calme malgré tous se qui avait pu être dit. Maintenant, elle faisait volé la table et brulé des gens pour les ramenés en corps sans âme. Tous cela pour des secrets futiles et un présumé manque de respect.

Lorsque la table était partie se promené, l’hybride c’était simplement reculé protégeant sa boisson et ramenant se qui allait tomber dans sa bouche dans un mouvement fluide. Se repositionnant sur sa chaise après l’action, il dévisageait quelque peu la démone.

- Bon et la table maintenant.

Répondit Ulfir avec un brin d’humour dans la voie aux actions de Lylianne. Il s’apprêtait à rétorquer de nouveau, mais elle fut plus rapide. Elle dévoilait enfin son nom complet et quelque titre qui, ulfir suppose, devais être important. Finissant ces quelques paroles en disant que l’homme loup devrait apprendre le respect.

- Le respect est quelque chose que l’on gagne avec beaucoup de temps, mais se perd en un instant. Je vous conseille donc de mieux traiter vos sous-fifres et ces personnes que vous pensez inférieur à vous. Car en réalité, tous ce que vous avez de plus c’est une meilleure situation de vie et des privilèges.

Ulfir disait ces paroles sur un ton maintenant beaucoup plus sérieux et presque menaçant. Finissant son verre et le posant au sol, il se levait pour prendre Lylianne de haut. Le feu allumé par la démone c’était apaiser se qui laissais un grand espace vide. Ulfir commençais donc de nouveau à se déplacer comme un animal au tour d’une proie.

- Maintenant que vos nerf son passé et que personne n’est présent pour entendre vos secret autre que moi. Qu’est-ce que vous me voulez exactement ? Qu’elle est le lien avec ce collier et votre pouvoir ? Qu’est-ce que vous pouvez m’offrir que je ne trouverais pas ailleurs ? Qu’est-ce qui me montre que vous ne me traiterai pas comme vos autres sujets ? j’ai déjà été utilisé et traité comme une simple bête, cela n’arrivera plus.

Décidément, j'avais quelqu'un d'excessivement récalcitrant devant moi. Quelqu'un qui également, ne semblait pas avoir les yeux en face des trou. Était-il si pressé de mourir? Si tel était le cas, il était soit quelqu'un que l'on pourrait considéré de kamikaze... ou bien quelqu'un de parfaitement dangereux. Où était Ukia lorsqu'on avait besoin d'elle? Son pouvoir de lecture dans les pensées me manquait, et je notais bien à mon agenda d'aller la récupérer le plus rapidement possible. Peut-être en faire mon esclave, qui sait? Je n'avais jamais été celle qui était la plus proche d'elle, même que je me fichais d'elle, à la limite, ce qui était une raison de plus pour ne montrer aucune considération. En revanche, je ne me fichais pas de l'homme devant moi. Peut-être était-il plus faible que moi, mais il y avait excessivement de potentiel en lui et quelques sautes d'humeur ne seraient pas à même d'emprisonner son essence magique dans ma pierre bleue. Hors, il le fallait bien.

Il semblait cependant décidé à me faire la morale sur la façon dont je traitais mes sous-fifres, et je m'en ris intérieurement. Des gens même moins haut placés que moi avaient souvent fait bien pire. Ce genre de choses était une normalité en ces lieux, et il allait sans doute l'apprendre un jour ou l'autre. Il avait quitté la cours des petits, et s'il pensait continuer dans ce milieu à la limite joyeux qu'étaient les pires coins de la terre, il allait être bien servit. Un meilleur style de vie? J'en doutais. Car j'étais née de rien, et j'avais travailler pour monter au sommet. J'avais mérité ma place, je me l'appropriais avec toute la fougue et toute l'avarice dont je pouvais. Après tout, il était si facile de tout perdre... mais ça ne m'arriverait pas non. Pas avec ce plan que j'avais imaginé et que je mettais à exécution dans les derniers temps. Simplement, il ne fallait pas que tout rate, j'y étais bien décidée.

Et puis, après le sermon vint la pluie de question. L'homme s'était levé et semblait prendre des airs plus menaçants, mais mon regard perçant toujours planté dans le sien lui montrait bien que je ne lui laisserais pas le dessus de cette altercation pour rien au monde. Il voulait savoir ce que je lui voulais, ce qui en était de mon collier, et bien affirmer qu'il ne serait plus jamais traité en bête, et je le regardais tourner autour de moi sans même lever le petit doigt. Il voulait faire de moi sa proie? Bien, mais ça se jouait à deux ce petit jeu, et de mon côté, perdre patience une nouvelle fois était tout simplement hors de question. Alors j'attendis patiemment qu'il ait fini son petit manège d'intimidation qui ne rimait à rien, puis je lui dis simplement, d'un tond des plus banals:

-Ce qui me montre que je ne te traiterai pas comme mes autres sujets? Et bien, tu as encore toute ta tête, contrairement à ceux derrière. Et tu la garderas, j'y compte bien.

Je me levai à mon tour. Heureusement, grâce à mes escarpins, j'avais quelques centimètres de plus, ce qui me permettait d'être à égale hauteur avec lui. Et le fait d'être rapproché, dans un espace plutôt exiguë, permettait que son regard de haut ne soit qu'une petite banalité dont je me moquais éperdument. Alors, tout en rajustant ma robe courte et mes cheveux sur mes épaules, je me décidai une nouvelle fois à répondre à quelques unes de ses questions. Histoire de voir. Je devais avoir plus confiance en mes capacités, puisqu'à tout le temps me méfier, je n'irais nul part.

-Je veux que tu accepte un poste à la couronne. C'est probablement l'opportunité de ta vie, et tu serais bien naïf de ne pas au moins l'envisager. Ce que je t'offre est vaste; tu nommes, et j'ai des hordes de démons et de vampires prêts à écouter. Des démons qui seraient bien les derniers à voir quoi que ce soit de bestial en toi.

Invité

- Enfin!

S’exclamais Ulfir d’un ton presque libérateur. Poursuivant plus calmement, mais un peu enjoué.

- Vous auriez probablement juste du commencé par là. Si vous voulez m’offrir un travail, ça change plusieurs choses. Vous devez savoir quelque point me concernant toutes fois. Premièrement, ma loyauté n’a qu’un prix, le plus élevé. Si quelqu’un m’offre plus que vous, mon camp change et je n’envoie pas de lettre de démission. Deuxièmement, pas de chaine. Troisièmement, je n’obéis qua mon employeur. Si un de vos larbin essaye de me contrôlé ou je ne sais quoi, il meurt et j’aime bien jouer avant de tué, en supposant que c’est à sa que je vais servir.

Ces yeux quittais ceux de la démone et regardait le ciel comme s’il cherchait quelque chose. Se dirigent lentement vers la chaise qu’il avait quitté et poursuivant la conversation en essayent de reprendre son sérieux.

- Donc, au final quel genre de ‘’poste’’ on parle exactement? C’est bien l’opportunité d’une vie si l’on parle de pouvoir et possession, mais sa veux aussi dire beaucoup d’ennuis m’associent officiellement avec un camp.

Finissant la phrase, il saisit la chaise, la fit tourner afin que le dossier soit face à Lylianne. S’assis nonchalamment les bras pendant sur le dossier et continua.

- Faites votre offre si vous le souhaitez encore, mais elle doit être alléchante si vous voulez que je ne sois plus neutre dans cette histoire de bon et méchant ou je ne sais quoi.

Sujet: Re: A mighty beast... and a wolf [PV Ùlfir] Sam 6 Oct 2018 - 18:00

La démone haussa un sourcil tandis que l'homme-bête la déstabilisait encore une fois. Elle était certaine de tenir devant elle une bête des plus féroce, et elle savait pertinemment qu'elle aurait dit la même chose, loup ou pas loup. Mais c'était bien cette capacité qui la faisait se tenir devant lui à ce moment, la pierre bleue de son collier la démangeant plus férocement que jamais. Elle avait trouvé sa proie, et alors que celui-ci énumérait ses condition, Lylianne ne l'écoutait que d'une oreille. Plus fort qu'elle? Cela n'existait tout simplement pas, elle le savait pertinemment. Personne ne l'avait délogée de son trône, et les faibles se font déloger facilement, et rapidement. Elle se remit à écouter seulement lorsqu'il déclara qu'il aimait bien jouer avec sa nourriture, et la succube savait très bien qu'ils étaient beaucoup dans cette situation là où elle l'amenait. L'homme lui demanda quel genre de poste la Reine lui offrait, et elle plongea à son tour son regard perçant dans celui du loup.

-Il se trouve que ces temps-ci, nos conseillers à la couronne disparaissent mystérieusement. dit-elle, retrouvant cette malice qui pétillait dans ses yeux.

Elle déplia sa jambe pour la croiser de nouveau, cette fois un peu plus confortable dans sa chaise. Ce qu'elle lui offrait? Pas ce boulot de bureau ultra ennuyant comme ce que subissait généralement ces conseillers qu'elle faisait elle-même disparaitre lorsqu'ils l'ennuyaient. Elle voulait que l'homme arpente le terrain également, sous sa tutelle, afin de répandre son ombre tout partout. Ainsi, finalement, elle le laissait complètement libre de ses agissements. Elle lui demandait simplement de se rapporter auprès d'elle à l'occasion, mais commettre tout ses méfaits à son nom. Une bête aussi féroce allait être elle-même capable de faire ce qu'il faut, elle n'allait que récolter la souffrance, la crainte et le respect qu'il inspirait.

-En tant que tel, je ne te demande pas de faire bien bien différemment qu'à ton habitude. Juste le faire sous ma tutelle. Et en fournir les rapports lorsque ce sera nécessaire.

Elle passa alors la main sur son précieux bijou, n'ayant toujours pas oublié que cet artéfact comptait énormément dans la balance. Elle fixa l'homme encore, se demandant une dernière fois comment elle allait aborder ce cas avec lui. Dépendamment de sa réaction, un second bain de sang pouvait avoir lieu ici et aujourd'hui, mais elle décida de se lancer tout de même et de faire confiance au destin. Après tout, elle était plus forte que tout, elle pouvait bien se le permettre à ce moment.

-Si tu acceptes, la procédure est simple. Je prend de toi deux gouttes de sang. L'une rejoint mon collier, l'autre te fabrique une pierre, qui te permet d'obtenir un voeu de moi. Ça, mais également ce qu'être conseiller de la Reine implique, selon tes condition.

La Succube Suprême acheva son offre sans parler de son emprunt de pouvoir. Après tout, il n'avait pas besoin de connaitre cette partie pour accepter, puisque cela ne le toucherait finalement pas vraiment.

Invité

La reine commençais a parlé de la disparition de ces conseillés et l’excitation présente dans le visage d’Ulfir se transformais en ennuis. Par chance pour elle, il fut ramené à l’attention par le croisement de jambes gracieux de l’être maléfique. Il ne fallait pas grand-chose pour ravivé sont attention et la démone avait certainement ce qu’il fallait pour le gardé attentif.

Elle détruisit l’image bien ennuyeuse de conseillé qu’il se faisait, parlent plutôt d’utilisé ces actions comme propagande au nom des enfers. Le laissant faire ce qu’il souhaite, ne mettant que sont estampe sur ces mauvaise actions. En échange, simplement à fournir quelque rapports et lui de son côté obtenait les mêmes privilèges qu’un conseillé. Le marché semblait équitable, lui avait le nécessaire pour vivre et possédait encore sa liberté. Elle continuait à influencée en mal et obtenais une certaine puissance ou réputation.

- Jusqu’à présent c’est plutôt prometteur.

Pour finir son offre, elle voulait qu’il lui donne deux goute de mon sang. Si la Nécessité s’impose, il pourrait le faire, Le problème était que dans leur nature les démons étaient menteurs et avec deux gouttes de sang. Elle pourrait bien faire n’importe quel autre sortilège ou rituel. Il n’y connaissait pas grand-chose après tous et elle pouvait très facilement le dupé.

L’offre au final semblait plutôt bonne pour les deux parties, mais certains points restaient a clarifier.

- Votre offre ne semble pas si mal.

Dit-il en ce relevant doucement. Concentré à ne pas regarder la démone, il poursuivait la conversation en fessant les cents pas.

- J’aurais simplement quelque point a confirmé avec vous et même quelque suggestion. Premièrement, le bien et le mal ne m’intéresse pas vraiment. Je cherche simplement à me divertir ou encore trouvé un sens à cette vie misérable. C’est pour cela que votre offre est intéressante, elle m’offre la possibilité d’avoir un but ou un divertissement pour quelque temps. Je ne ferai toutes fois pas que le mal, il m’arrive d’apprécié les gens bons et aidés ou protégé les plus faible. Dans ces situations, il serait préférable que nous ne soyons pas liés. Ce que je vous suggère donc est d’utilisé ma forme humain et animal comme couverture de personne ordinaire et consacré ma forme bestial a vous seul. Je sais que vous ne l’avez pas vue, mais croyez-moi elle vous convient mieux. Je garde ainsi la liberté d’être bon ou méchant celons mon plaisir et vous recevez les mérites pour la mauvaise parti de moi. Deuxièmement, je souhaiterais savoir quelle sont les avantages exacte d’être conseillé. je suppose un certain support financier, mais un peu plus de détail pour me convaincre. Ensuite, vous avez parlé de rapport, mais quel genre de rapport? Écris, orale, par pijon voyageur simplement moi qui se pointe en enfer direct? En dernier, j’aurais un certain problème a simplement donné mon sang volontairement a la reine des enfers. Après tous, vous êtes non seulement une démone, mais la reine de tous ce qui est mal, donc la confiance n’est pas très présente. Vous pourriez très bien utiliser mon sang dans un rituel pour prendre le contrôle de mon corps ou même me transformé en poulet qui sait. Ainsi, je crois que vous pouvez comprendre pourquoi je ne suis pas très enclin a cette parties de l’offre.

Sujet: Re: A mighty beast... and a wolf [PV Ùlfir] Dim 4 Nov 2018 - 17:46

Enfin, la Reine commençait à être satisfaite des réponses que la bête lui donnait. Son visage le trahissait: un sourire espiègle était venu remplacer le sourire carnassier de ses lèvres et elle planta son beau regard rubis dans celui de l'homme. Elle l'écouta jusqu'au bout, consciente qu'ils avaient peut-être finalement trouvé un accord qui pouvait les satisfaire tous les deux. Elle l'écouta lui raconter qu'il n'était pas particulièrement penché sur le bien ou le mal, qu'il était surtout du genre à faire ce qu'il voulait lorsque cela lui plaisait, et Lylianne n'en avait cure. Aussi, le loup lui proposa un accord, celui de prendre sa forme humaine et animale pour lui même mais garder sa forme bestiale pour sa souveraine. Comme l'important de l'accord ne résidait pas là, Lylianne n'eut aucun problème à cette idée. Elle prit cependant le temps d'y réfléchir, comme si c'était d'une importance capitale, tandis que l'homme continuait avec ses points. Il voulait savoir ce qu'étaient les avantages d'être conseillé, mais également quel genre de rapport il devait lui fournir. Également, il lui avouait ne pas nécessairement avoir confiance en ce don de sang inusité.

Lylianne sourit et se leva pour effleurer le bras de l'homme du bout de ses doigts. Elle semblait hésiter, pourtant son esprit était parfaitement clair. Elle allait répondre à chacune des questions de l'homme sans aucun problème, mais elle allait y ajouter son côté plutôt théâtral, comme à son habitude. N’allez pas croire qu’elle n’avait pas remarqué ce regard qu’il lui avait jeté lorsqu’elle s’était replacée sur sa chaise; la Reine savait lorsqu’elle avait capturé l’attention d’un homme et comptais y jouer de toutes les façons humainement - ou diaboliquement - possibles. Elle se rapprocha donc de l’homme d’une façon plus tellement subtile, puis de très près, presque collée sur ses lèvres, mais gardant tout de même cet espace afin de pouvoir se retirer si lui se montrait plus insistant. Le regard de la Reine était toujours accroché au sien, et, de la façon la plus sensuelle qu’elle pouvait, elle remonta doucement sa main sur le bras de l’homme. Au souvenir de ce certain contact qu’elle avait déjà tenu envers Gabriel, elle eut une douce pensée pour le vampire qui n’avait pas très bien réagis à ce moment là. Néanmoins, Ùlfir était différent, elle pouvait le sentir, et il appréciait la bonne chaire, ce qui était parfaitement à son avantage.

-Pour ton premier point, il me sera difficile d’accepter de faire confiance à une telle proposition. dit-elle, son souffle chaud balayant le visage de l’homme. Mais je peux faire confiance si tu me fais confiance au niveau du rituel.

La démone s’éloigna alors de l’homme, lui faisant ainsi dos, tout en marchant dans le bar. Son regard se promenait sur les décombres de l’endroit tandis qu’une sensation de satisfaction lui bourdonnait à l’esprit. Ce qu’elle pouvait créer de ses mains était hallucinant. Alors, ce qu’elle pourrait créer de cette forme bestiale et de ces pouvoirs incroyables serait tout autant, sinon plus, impressionnant. Mais elle devait garder la tête froide, du moins jusqu’à ce qu’il accepte de lui donner de ce sang. Après, elle pourrait certainement en faire ce qu’elle veut, et probablement lui de même puisqu’ils seraient liés, un peu comme sa relation avec Gabriel. Ferait-elle un ami d’Ulfir? Elle l’ignorait. Mais elle pouvait cependant être convaincue qu’elle ferait de lui une autre de ses conquêtes, et peut-être une satisfaisante encore une fois. À cette pensée, Lylianne secoua la tête et se remit à parler de sa voix suave, à l’intention de la bête:

-Un salaire, des appartements, des assurances dentaires… peut-être une poignée d’hommes également pour te servir dans ce que tu auras à faire. Je m’attendrai de toi que du strict minimum. elle retourna alors la tête vers lui, et lui avoua, dans un clin d’oeil: Mais sache que si tu passes me voir aux Enfers, je t’y attendrai toujours à bras ouverts.

Elle se retourna alors complètement, pouvant à présent lui faire face. Elle l’observait de la tête au pied, le détaillant sous toutes ses coutures, peut-être encore un peu en train de le jauger, le juger. Elle s’attendait à beaucoup d’un homme qu’elle venait à peine de rencontrer, et qui venait à peine de débarquer sur cette île. Mais, telle une prédatrice, elle s’était appropriée sa proie sans se poser ni même une once de questionnement. Elle prenait un risque énorme, mais elle savait que les résultats en vaudraient la peine et elle allait s’y donner complètement. Alors elle retrouva le regard de l’homme qui brûlait tel un charbon ardent sur sa peau ivoire et elle s’y accrocha, tout en gardant son air aristocratique afin de bien appuyer et affirmer sa position, ne laissant absolument aucune place à l’hésitation quant à savoir qui avait le dessus sur l’échange. Après tout, c’était ça depuis le début; un vrai combat de coq, et puis c’est tout.

-Je ferai le rituel devant toi. À chaque étape, tu sauras. Si j’avais voulu te transformer en poulet, il y a bien longtemps que je l’aurais fait. Ainsi, tu n’as rien à craindre. Quoi que, de ce qu’on dit, le processus est légèrement douloureux pour le concerné. Mais bon, j’imagine que chacun le perçoit différemment.

» Ùlfir Blàre - Le grand méchants loup
» The king and the beast [pv Lord Red]