La naissance d'un Phénix [PV Ukia ]

Invité

Incrédulité et peur, voilà les deux seules émotions que j’avais à l’esprit. Je ne pouvais comprendre ou concevoir comment mon corps pouvait être en flamme, mais pourtant ne sentir aucune douleur. Je pouvais sentir leur chaleur sur tous mon corps, mais pourtant elle ne me brulait pas. Au contraire, je me sentais comme emmitouflé dans une couverture chaude. Je voyais les flammes brulé ma peau qui disparaissait pour laisser place à du charbon noire comme la nuit et pourtant encore aucun sentiment de souffrance. Seulement ce sentiment de confort comme coucher près d’un feu de camps.

J’étais tellement concentré sur mon corps et sur ce qui m’arrivait que je descendis longtemps des cieux avant de me rendre compte de la situation. C’est au moment où je sorti de ma stupeur et vit le sol se rapproché a grand vitesse que je senti une grand douleur dans mon dos. La douleur se transforma en chaleur et comme un bras qui se brise, je senti une exposition dans mon dos et de grand ailes fait de flamme et de charbon sortir. J’étais rendu a quelque mètres du sommet des arbres lorsqu’elle sortir et ne sachant pas quoi faire. Je fermi simplement les yeux et plaça mes mains vers le sol comme si j’allais absorber mon atterrissage avec mes bras. Les ailes par je ne sais quel miracle, donnèrent quelque coup désordonner, assez pour ralentir ma chute et s’enroulèrent autour de moi.

J’arrivais ainsi aux sommet des arbres et les frappas de plein fouet. Laissent une trainé de flamme dans les arbres, brisent les branches et brulant les troncs. Je pouvais entendre les branches brisé sous mon poids et je ressentais chaque coup sur mes ailes. Je fini par atteindre le sol roulant comme une roche carré. Mes ailes qui n’en pouvait plus s’ouvrir, montrant ainsi un corps presque inconscient sur le sol, avec deux ailes de feux de chaque coté qui commençait a brulé la tourbe.

*aidé moi. Je vous en pris, quelqu’un. A l’aide !*

Je devais rêver. Étais-je la seule à le voir? Il y avait bel et bien une météorite qui tombait du ciel, et qui se dirigeait droit sur la forêt. D'où j'étais, je n'arrivais pas à discerner grand chose, mais je savais bien qu'il me faudrait aller donner un coup de main, et au plus vite. Pas le temps de prévenir Elfée pour qu'elle vienne m'aider à contrôler les dommages, il fallait agir au plus vite. Alors je m'élançais. Malheureusement pour moi, je n'avais pas la rapidité des elfes, ni le don de téléportation des démons, ni même les ailes d'un ange. C'était mes pauvres petites jambes qui me portaient tandis que je courrais à en perdre haleine vers ce qui semblait être le début d'un feu de forêt. Je pensais à ma soeur de feu, Lylianne, qui aurait été franchement indifférente, peut-être un peu joyeuse au mieux, devant cette vision. Je ne la comprenais définitivement pas. Je lui portais un amour inconditionnel malgré tout, malgré toutes les mauvaises décisions qu'elle avait pris et prenait encore, mais je n'arrivais pas à la comprendre. Et c'est cette pensée qui me portait vers le lieu de feu. Peut-être que finalement, ça prenait le caractère fort de Lylianne et ma douceur et mon amour inconditionnel pour balancer les Manuelle.

Avant d'arriver à la scène, cependant, j'invoquai ma magie afin de faire aparaitre une grosse boule d'eau que je tirais sur tout les bouts de feu que je pouvais voir. Malheureusement, je me rendis bien vite compte que cette tactique ne marcherait pas bien longtemps puisque le feu prenait rapidement le dessus. Alors je me reculais de quelques pas et, dans une grande inspiration et avec une force morale de fer, j'invoquai une énorme vague d'eau qui vint lècher le feu pour l'éteindre, aspergeant même son objet de création qui était posé là, un peu plus loin.

De loin, on pouvait distinguer une certaine forme angelique qui s'apparentait drôlement à de la pierre. Il m'avait été donné de voir toute sorte de créatures dans ma vie à Moonlight, mais les plus intéressantes restaient bien celles qui se différenciaient du lot, un peu comme celle-ci. Je n'avais jamais vraiment vu de golem, peut-être à part aux Enfers, dans cette aventure que j'avais entrepris avec mes soeurs quelques temps avant. Par contre, ceux-ci avaient très clairement des intentions hostiles à mon égard, alors que celui évacher sur le sol semblait surtout particulièrement mal en point. Alors je me rapprochai de la créature que mon eau avait vite fait d'éteindre. Doucement, tout doucement, je pris sa tête entre mes mains et me penchai sur lui, afin d'asperger son visage d'eau, espèrant quelque peu calmer cette flamme qui venait tout juste d'atterir à Moonlight City.

-Ne t'inquiète pas, tout va bien...

Invité

Douleur et incompréhension, voilà ce qui était dans ma tête. Des ecchymoses partout sur mon corps, après cette entré peu contrôlé. J’avais mal, tellement mal. La douleur était partout sur mon corps et venait même d’un endroit que je ne connaissais pas avant aujourd’hui. Ces ailes me fessaient mal d’une façon que je ne n’avais jamais connue. Je me sentais comme ces fois ou des jeunes me passait à tabac à l’école. Tellement de douleur, que j’avais presque oublié tous se qui c’était passé au paravent. J’avais des ailes! Comment cela se pouvait-il ? En plus, j’étais en feu, mais n’éprouvait aucune douleur. Cette situation était étrange, trop étrange pour mon esprit simple qui tomba inconscient après quelque minute.

Je fus ramené à moi, lorsqu’une vague d’eau immense vint s’abattre sur mon corps brisé. Les flammes qui me couvraient disparurent en un instant et avec les flammes qui s’éteignaient vint une douleur incroyable. Je ressentais chaque flamme qui s’éteignait comme une centaine de morsure de fourmis. Un picotement si intense que c’est celui-ci qui me ramena a la conscience. Avec toutes ces douleurs, mon corps ne voulait même plus répondre. Malgré la douleur, je ne bougeai pas, toujours affaler sur le sol a espéré pour un destin meilleur.

Lorsque la vague me frappa en fait, toutes les flammes s’éteignirent et après quelque second, même les ailes commencèrent à se rétracté l’entement vers mon dos.Le charbon qui avait pris la place de ma peau commençait à disparaitre en poussière dans l’aire pour revenir à son état originel basané. Une personne me pris alors par la tête et finissait d’éteindre les flammes qui me couvrait. Sa douceur était incomparable, son simple toucher pour saisir ma tête m’apporta un réconfort incroyable, je me sentais moins seul, moins effrayer. D’une voix douce et sincère, elle me réconfortait et ramenais le calme dans mon esprit. Sans ouvrir les yeux, je lui répondis d’un simple.

-Merci.

Avec difficulté, j’ouvris les yeux pour apercevoir le visage de la personne qui m’avait sauvé. Elle était magnifique, ces cheveux long et blond, son visage délicat, elle était douceur et grâce incarné. Je voulais lui demander pardon pour tous les troubles que je devais lui causer, mais mes lèvres ne voulaient pas répondre. Mon esprit c’était perdu dans la magnificence de la femme et je ne fessais que balbutié quelque son incompréhensible.

Sans ouvrir les yeux, le jeune garçon avait bredouiller certains mots de remerciement, qui m'avaient fait sourire légèrement. Son état semblait s'améliorer de secondes en secondes, ce qui me rassurait. Sa peau retrouvaient une apparence normale, son corps retrouvaient une température moyenne, il ne manquait qu'à savoir ce qu'en était de sa douleur et comment je pouvais le soigner. Sans que je ne réussisse à le retenir, mon esprit s'accrocha au sien, cherchant désespérément une explication qu'il ne pouvait apparement pas me fournir. Je détestais voir les gens souffrir, mais je ne pouvais user de mon pouvoir d'empatie sur ce cas, ayant un peu la crainte de ressentir moi-même ses blessures et en perdre tellement la tête que je ne pourrais plus l'aider. C'est à ce moment là que ses yeux s'ouvrirent, et que son visage sembla s'appaiser.

Il devait avoir la mi-vingtaine, tout au plus. Ses yeux était d'un vert prenant, mais pas le vert émeraude des yeux de ma soeur de vent. Non, plutôt un vert comme de la moisson, qui rappelle les prairies en été dans lesquelles on court pour se laisser tomber et observer le ciel. Des cheveux d'un blanc cendré ornaient ce visage délicat qui semblait avoir connu de lourds jours, puisqu'il était parsemé de cicatrices diverses. C'était un élan étrange qui me poussait vers cet homme qui semblait des plus perdus, son esprit incapable de fournir la moindre réponse à toutes les questions qui se bousculaient dans ma tête. Alors, tout simplement, sans même pauser de question, ne sachant pas réellement si mon comportement était approprié ou non, je déposais sa tête sur mes genoux et continuais de caresser ses cheveux, le temps que ses sens se calment et qu'il retrouve un tant soit peu ses esprits.

-Prend ton temps, rien ne presse. Je m'appelle Ukia, Ukia Manuelle.

Il y avait un sentiment de culpabilité qui semblait commencer à le gagner, mais il semblait tellement perdu, comment lui en tenir rigueur? De toute façon la forêt était grande et les ravages ne me semblaient pas si importants que ça. Simplement attendre de savoir qui ce garçon était, et de quoi il avait besoin pour aller mieux.

Invité

Son sourire était envoutant, plus je la regardais et plus mon cœur brulait comme consumé par les flammes qui m’avait couvert. Avec une délicatesse inconcevable, elle prit ma tête et la déposa sur ces genoux. Sa douceur me permettais de calmé la détresse en moi. Je restai ainsi quelque instant, ces mains passant dans mes cheveux, elle calmait mon esprit trouble et mon cœur en crisse. On pouvait commencer a observé les ecchymoses sur mon corps, ainsi que le manque de vêtement qui avait en grand parti brulé. Pourtant je ne ressentais pas le froid, au contraire j’étais encore bien brulant, une chaleur confortable même sans linge pour me couvrir. Par chance, il me restait encore quelque lambeau d’un jogging qui me couvait au bon endroit. Je fini donc par reprendre mes esprits lentement, relevant la tête vers elle et l’observant droit dans les yeux avec un petit sourire.

- Merci encore de votre aide.

Après ces quelques mots, prennent mon courage en main, je roulai sur le côté, malgré la souffrance, pour me retrouver sur le ventre. Mes ailes avait disparue et mon corps semblait être revenue à son état originel. Ainsi, avec difficulté et en prenant bien mon temps, je me relevais sur mes genoux. Mon corps me rappelait que j’étais toujours bien vivant, me poussant à faire quelque grimace en me relevant.

- Est-ce que je pourrais savoir où nous sommes et peut-être m’expliqué ce qui m’arrive ?

Relevant les yeux du sol, je la voyais enfin. Elle paraissait plus jeune que moi, probablement seulement 20 ans. Ces longs cheveux blonds qui coulaient le long d’un visage innocent. Quelque vêtement léger et un corps plutôt frêle, sa beauté semblait véritablement venir d’un autre monde. Je l’observais un instant puis reprenait mes grimaces de douleur et tentative vaine de me relever. J’étais de nouveau plié en deux, face contre terre à me tordre de douleur.

- Bon sens! Désolé je crois que ça va me prendre plus de temps que prévue pour me relever.

Le jeune garçon semblait tranquillement retrouver ses moyens tandis qu'il me remerciait et qu'il roulait sur le côté pour se défaire de mon contact. Je le laissai faire, il devait être beaucoup plus en mesure que moi de savoir ce dont il était capable en cet instant. Il grimaçait et peinait à se retrouver sur ses genoux, pourtant il fini par y parvenir au bout de longs efforts. Il semblait néanmoins toujours aussi perdu et déboussolé, comme s'il ne comprenait pas où il était et ce qu'il faisait dans cet endroit qu'était Moonlight City. Malheureusement pour lui, je ne pouvais pas vraiment l'aider concernant sa première question. Je ne savais pas ce qui lui arrivait, maniant moi-même l'eau, je n'avais jamais eu la mésaventure de m’allumer comme une torche. Par contre, peut-être pouvais-je l'aider concernant sa deuxième question. Lui qui était tout simplement apparu dans le ciel de cette magnifique journée d’été, peut-être venait-il de l’Autre Côté et il n'avait tout simplement jamais eu connaissance de cet endroit.

-On appel cet endroit Moonlight City. C'est une île, et nous somme dans sa forêt. C'est un lieu qui accueil toute sorte de créatures magiques, comme toi et moi.

Je lui laissais après ça quelques minutes pour digérer ces paroles. S'il n'avait jamais entendu parler de ce monde et qu'il avait été arraché de sa vie brusquement, cela allait sans doute le déstabiliser tout autant qu'une gifle en plein visage. Malheureusement, c’était nécessaire s'il voulait passer au dessus de ses émotions. Comme de fait, le jeune garçon sembla avoir de nouveau une vague de mal aise, comme si sa tête pesait excessivement lourd.

-Comme je t'ai dit, ne te presse pas. J'ai tout mon temps.

Invité

Je semblais reprendre moyen de mon corps, mais en vérité je tremblais de peur et de douleur. J’avais quitté la douceur des mains de la jeune femme et c’était certainement une erreur de ma part. Le calme et réconfort qu’elle m’avait amené commençait à être de nouveau consumé. Les souvenirs des dernières heures revenant à mon esprit. Ma mère disparue de ma vie a tous jamais, mon corps et mon appartement en feu, le sentiment d’impuissance, la colère, tous cela ne fessaient que se consumé dans la flamme de mon cœur. Je ne pouvais contrôler ce brassier en moi, cette flamme destructrice qui voulais naître, elle qui souhaitais consommé le monde entier. Mon esprit de nouveau consumé, j’entendais à peine la réponse d’Ukia. Me parlent d’une île et de créature magique? Elle semblait dire que j’étais magique ou je ne sais quoi. Comment cela pourrait être possible.

*Je ne suis pas magique. Je ne suis qu’un humain normal. Tous se qu’il y a de plus banale. Je n’avais même pas de talent autre que la musique. Non! Elle doit divaguer, j’étais encore chez moi, il y a quelque minute. Tout cela ne devoit être qu’un rêve. Non, un cauchemar, mais dans ce cas. Comment une fille aussi magnifique qu’Ukia pourrait être dans un cauchemar? Comment je peux avoir mal si c’est tous dans mon esprit? *

C’est dans ce moment que mon corps reprenait sa combustion. Mes mains commençaient à flamber comme des torches, pris de panique de nouveau. J’agitais mes bras et mes mains dans tous les sens pour éteindre le feu. Dans mes mouvements vifs un trait de feu partie de ma main gauche et passa à quelque centimètre d’Ukia. J’arrêtais mes mouvements aussi surpris qu’apeurer d’avoir presque blesser la femme.

- Aidez-moi, je ne comprends pas. comment je peux contrôler sa? Je ne veux pas vous blessez ou blessé qui que se soit. Je vous en prie aidé moi.

Me tournant vers Ukia, je la suppliais mes mains en avant de mon ventre, les l’armes aux yeux.

Je n'avais pas pu le contrôler. Le voyant en panique de cette façon, mes instincts premiers s'étaient réveillés et mon esprit avait trouvé le sien avec une rapidité décontenante. Ayant tout de même gardé une certaine barrière afin que sa détresse ne ma gagne pas par inadvertance, j'avais explorer sa tête tandis que ses émotions se bousculaient et qu'il perdait une nouvelle fois le contrôle de son corps. Un trait de feu était passé à quelques centimètres de moi, mais, les yeux fermés, je n'avais senti qu'une vive chaleur roussir une mèche de cheveux qui retomba en cascade sur mon épaule. J'étais fait d'eau, le feu ne pouvait pas m'atteindre. Et alors, j'avais continuer mon périple dans la tête du jeune homme, essayant de trouver les réponses aux questions que je me pausais et qu'il ne pouvait me fournir, vu son état.

Et alors je vis. Il avait vécu chez les humains, ignorant complètement le monde magique pendant un bon nombre d'année. Son feu s'était réveillé à la mort de sa mère, et ses pouvoirs étaient basés sur ses émotions. C'est pourquoi il ne pouvait se contrôler; avoir ces pouvoirs le mettait dans tous ses états et être dans tout ses états amplifiait ses pouvoirs, ce qui créait une belle boucle sans fin dangereuse pour sa sécurité. Il avait arrêté ses mouvements de panique et j'avais senti une peur, une réelle peur de m'avoir blesser avec sa magie. Alors j'avais ouvert les yeux et je m'étais penché sur lui, humectant mes mains d'une eau fraiche afin de les pauser de chaque côtés de son visage et de lui murmurer tout doucement:

-Il faut se calmer. Il ne sert à rien de paniquer. Tout va bien aller.

C'était la seule chose que je pouvais réellement dire à cet homme tant qu'il serait dans cet état. Mon esprit avait finalement quitter le sien afin de pouvoir me concentrer sur son visage, que je regardais avec attention, guettant quelconque signe d'une nouvelle perte de contrôle. Les larmes avaient gagné ses yeux d'ambre et son regard était suppliant face au mien qui se voulait réconfortant.

-Il te faut respirer, prendre de grandes inspiration et te calmer. C'est seulement de cette façon que tu réussira à contrôler ta magie.

Invité

Malgré tout ce qui était arrivé, ma salvatrice ne prenait pas peur, bien au contraire. Elle me touchait le visage de ces mains froides, plongeait son regard dans le mien, ce qui me faisait sentir un bien et un réconfort incroyable. Elle était pour moi comme un oasis au milieu du désert, me libérant de la chaleur et des flammes qui m’envahissait. Elle me rafraîchissait, calmait mes angoisses et mes peurs. Me libérait de ma nouvelle réalité et me plongeant dans un calme inhumain, comme si j’étais au milieu de l’océan a contemplé le ciel. Mon esprit n’était plus concentré sur ma situation, mais seulement sur Ukia et la paix qu’elle m’apportait. Ces mains doucement posé de chaque côté de mon visage et ces lèvres se mouvant doucement pour finir d’éliminé ma panique. Elle me disait de respiré et comme un enfant, lors d’une nuit de cauchemar, j’obéissais a ces commandements.

Je fermais les yeux et me concentrais ainsi sur ma respiration, ressentant chaque bouffé d’aire qui entrait et sortais de mes poumons. Mon souffle d’abord court et inefficace devenait de plus en plus long et constant. L’oxygène recommençait a envahir mon corps ce qui le faisait relaxer. Les flammes commençaient ainsi a diminué et même disparaitre de mon enveloppe corporelle. Mon calme revenue, je me permis d’ouvrir les yeux pour apercevoir mon héroïne de nouveaux. Mes larmes avaient cessé, mais quelque trace de celle-ci était encore bien présente. Je relevais mes mains afin de les posés sur les siennes, je ne voulais plus que sa douceur me quitte, je voulais la gardé avec moi maintenant et à jamais.

- Je m’appelle Dale en passant. Merci, encore de votre aide. Vous êtes d’un réconfort incroyable. Avec vous à mes côtés, je pourrai peut être réussir a passé cette journée infernale.

Je pris un moment encore pour me remettre de tous se qui venait d’arrivé. Gardant ces mains dans les miennes afin de garder la sensation de réconfort.

- Peut-être pouvez-vous me dire ce que je suis, si vous dites que je ne suis pas un humain normal.

Le calme commençait enfin à gagner l'esprit du jeune homme qui essayait tant bien que mal de détendre sa respiration, comme je le lui avais conseillé. Sa détente nouvellement gagnée m'arracha un sourire bienveillant tandis que ses mains se posaient sur les miennes et que les flammes commençaient à s'apaiser doucement. Le jeune homme m'apprit qu'il s'appelait Dale. Il me remercia de mon aide en me disant que j'avais finalement bien remplis cette petite "mission", et qu'en gardant ma compagnie, il réussirait peut-être à passer au travers de cette journée qui avait bien mal commencé. Je souris en secouant la tête. Non, je n'allais pas le laisser là avec ses démons, c'était bien certain. Le contact de ses mains sur les miennes était pressant, comme s'il avait peur que je parte et que je le laisse seul, me laissant un doux sentiment de compassion que malheureusement, je ne pouvais offrir à l'homme. C'était le don de Tatiana celui-là, pas le miens.

Et il me pausa la question, à savoir ce qu'il était au juste, s'il n'était pas un humain normal. La réponse que je m'apprêtais à lui fournir me faisait penser à un compte que mes soeurs et moi avions lorsque nous étions petite. C'était l'histoire d'un sorcier qui avait grandis chez une famille de gens horrible qui ne le traitait pas bien, et ce n'était qu'à ses onze ans qu'un homme lui avait finalement révéler sa véritable identité que sa famille adoptive avait tenté de lui cacher toutes ces années. Était-ce à mon tour de me transformer en ce géant de deux mètres qui annonce dans une grosse voix grave, après avoir allumer un feu de cheminé par le simple coup d'un parapluie -ou éteint ce feu de cheminée en fait, dans notre situation -, qu'il était un être exceptionnel?

Alors je pris un moment pour réfléchir. Il semblait en effet pret à encaisser cette nouvelle, puisque son esprit était devenu beaucoup plus calme et tranquille. Alors j'observais son corps, et je me remémorais sa chute du ciel. J'avais bel et bien vu des ailes, mais ce que cela suggérait était très rare. En effet, je n'avais jamais vu de représentants mâles de la race à laquelle il semblait appartenir, et c'était très spécial. Je n'étais donc pas particulièrement sûre de moi lorsque je lui dis ce que je percevais:

-Je crois que tu es une fée. Une fée de feu.

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Je fus d’abord stupéfait de la réponse de Ukia, mais sans même questionné ce qu’elle me disait, j’acquiesçais d’un mouvement positif de la tête. Après tous, pour qu’elle raison je ne la croirais pas? Elle qui était venu à mon aide, alors que même moi j’aurais pris peur et fui. Elle qui m’avait sauvé de mon propre esprit troublé et permit de me libéré de la situation. Elle était douce et pleines de compassion même pour un étranger comme moi, comment ne pas lui faire confiance. Je resta donc quelques seconds avec des grands yeux remplis de question.

- Une fée? Qu’est-ce qui te faire croire ça?

Il y a encore quelque minute, j’étais apeurer et désespéré de comprendre ce qui m’arrivait. La peur poussait chaque mouvements et réaction de mon corps, mais maintenant avec Ukia, je ne sentais que le calme de mon esprit et mon corps qui se détend. Le retour au calme amenait toutes fois certain problème. L’adrénaline qui redescendait faisait de nouveau ressentir les douleurs de la chute. Les ecchymoses se faisaient de nouveau ressentir et je notais mon manque certain de vêtement. Il avait très probablement disparue lorsque je m’étais enflammé. Il ne me restait qu’un pantalon jogging à moitié bruler et troué. Par chance ou par convenance, mon intimité restait protégée des yeux d’Ukia.

- J’aurais plein de question pour vous, mais je croie qu’un peu de repos et des vêtements qui ne tombent pas en lambeau me seraient nécessaire. Est-ce que vous auriez un endroit où je pourrais obtenir les deux?

Le jeune homme, contrairement à ce que que je m'attendais, ne rejeta pas dutout l'hypothèse, il se l'appropria même. Il prit un bon moment avant de reposer son regard interrogateur sur moi, me demandant ce qui me faisait dire ça. En réalité, il semblait déjà m'accorder une confiance excessive et je le pris comme un grand compliment. Je voulais faire de mon mieux pour honorer cette confiance, aussi je mis un petit moment, encore une fois, à répondre, puisque je voulais être sûre qu'il comprenne bien ce que je lui disais. En effet, s'il n'avait jamais été en contact avec le monde magique, si même il n'en avait jamais soupçonné l'existence, alors il serait bien ardu de lui en expliquer les bases. Mais finalement, après quelques hésitations, je lui répondis doucement:

-Tu as des ailes, mais ce ne sont pas celles d'un ange. Tu dégages une aura de magie bien propre à ce peuple et tu as cet air qui serait charmer n'importe qui comme ces créatures. Pourtant, j'ai rarement vu de fée masculines...

Et alors que mon pouvoir d'empathie s'activait, je commençai à ressentir ces blessures qui avant étaient masquées par son adrénaline. La gêne le gagnait aussi, étant peu vêtu, son accoutrement brûlé par son feu. Il apprendrait bien à le maitriser, pour sûr, afin de rester décent même lorsqu'il utiliserait ses pouvoirs. Mais pour l'heure, il avait besoin de nouveaux habits, et bien sûr, d'une place où se reposer. Je pensais à ma maison, qui était dans un état très moyen depuis quelque jours, mais rien qu'une bonne vague d'eau fraiche ne pourrait remettre à jour. Il y avait bien sûr l'hôtel où j'aurais pu l'y conduire, mais je me disais que cet endroit devait être particulièrement bruyant et peu attrayant. Il pourrait prendre la chambre d'Amélia, qui n'avait pas servit depuis qu'elle s'était sacrifiée à notre cause. Et pour ses vêtement... j'irais en ville pendant qu'il prendrait un bon bain.

-Je crois qu'on pourra te trouver un petit quelque chose. Suis-moi.

Et alors, je pris la direction du Manoir Manuelle, qui finirait sans doute par accueillir bien des gens si ça continuait ainsi. J'attendis qu'il soit capable de se lever sur ses jambes avant de prendre la direction du grand lotissement, qui n'était pas bien loin heureusement. Le silence ne m'avait jamais réellement troublé, mais le jeune garçon m'avait confié qu'il avait encore tout un tas de questions pour moi, alors là était bien le moment.

Invité

Une personne normale serait probablement devenue fou à entendre toutes ces rêveries, mais Dale était trop occupé a contemplé et s’abreuver des paroles de la femme qui l’avait sauvé. Sa tendresse lui rappelait sa mère, magnifique, adorable, attentionné et toujours a aidé les autres. La pensé de cette dernière rapporta les larmes à ces yeux. Il les ferma doucement et une réalisation le frappa. Il essuya les larmes et lorsqu’il les ouvrit de nouveau, s’illuminèrent d’avoir enfin compris. Sa mère était celle qui lui avait donné la bague et cette dernière l’avait amené ici. Son arrivé l’avait amené a rencontré Ukia, La femme qui le sauva et l’accueillis dans ce nouveau monde. Tous était et devait arriver ainsi, dans sa tête tous était maintenant claire. Sa mère dans ces derniers moments lui avait donné la bague pour qu’il puisse recommencer sa vie dans un meilleur endroit, entouré de personne qui pourrait l’aidé à devenir ce qu’il était vraiment. Entouré de personne qui était comme lui magique, peu importe ce que le mot pouvait vouloir dire.

Alors qu’elle attendait qu’il se lève, toutes ces pensées l’avaient traversé et dans un doux soupire prononça deux mots.

- Merci, maman.

Puis revitalisé d’une nouvelle énergie se leva décidé à vivre une bonne vie, digne de la bonté de sa mère. Saisi Ukia, une main sur chaque joue et doucement plaça un baiser sur son front.

- Amené moi ou vous souhaité, mais j’aimerais savoir vous êtes qui. Si ça ne vous dérange pas, dites-moi tous sur vous.

Dale était près et pimpant a partir vers son nouveau future.

» Petit Prince [PV ; Aika & Ukia]
» Ukia Manuelle, membre du clan des Manuelle