[Terminé] Sa tête de con \contenu explicite/

Avec
Lylianne

Sa tête de con

Alors qu’il reprenait des forces, Gabriel observait la reine, le long de son corps à lui, le sang ruisselait. Tellement de sang.
Elle semblait, perplexe.
Son petit numéro n’avait pas plu ? il en était fort déçu. Il aurait aimé un sourire. Elle se leva et le rejoignit. Son regard démoniaque ne le lâchant pas d’une semelle.
La démarche qu’elle avait se fit féline, machiavélique, comme si le vampire était devenu une proie, la proie du cobra.

La proximité qu’elle envisage avec lui le fit rire. Il n’aimait pas particulièrement cela. Elle lui faisait peur, sans mentir. Gabriel savait qu’en un claquement de doigts, tout ce qu’il aimait pouvait brûler par son feu.

-Je dois admettre, ce petit numéro était très intéressant à regarder.

A quand même, l’égo du vampire se regonfla quelque peu.
Il essuya son visage de nouveau, regardant la reine le toiser comme une oeuvre prête à être vendue. Qu’avait elle alors en tête ? Le vampire la regardait minauder, se rapprocher encore de lui. Mais lorsqu’il sentit ses doigts le toucher il ne put s'empêcher d’attraper le poignet de Lylianne.

-Tu as définitivement capter mon attention, vampire. Et cela se récompense : J'ai le pouvoir de faire de toi quelqu'un de très important et redouté, tu sais.

Il serra un peu sa main, histoire que sa réaction eu un effet. Mais son sourire ne pouvait cacher qu'il n'appréciait pas cela. Le coté théâtral et dramatique du vampire était touché, mais sa fierté aussi :

Ne me touche pas.

Il ne laissait aucune femme le toucher sans son autorisation, surtout une avec d’aussi longues griffes. Déjà car il n'aimait pas qu’on le touche, et de plus, son corps et coeur étaient déjà pris. Il ne l’oubliait pas, et son corps non plus. Même si elle lui proposait tout l’or du monde pour une nuit avec elle, il préférait largement vivre pauvre, ou mourir.

Il lâcha le poignet de la reine. Elle n’avais pas de marques, rassurez vous, mais il avait osé la toucher. Certains étaient mort pour un seul regard de biais.

Crois tu vraiment que mon intérêt pour toi est autre que professionnel Majesté ?

Il sourit doucement, l’alliance des mot “important” et “redouté” avait réchauffer son esprit. Oui. C’est ce qu’il voulait. Être craint, tout comme les plus grands. Il ne sentait pas le piège venir. Pas encore. Mais le ton mielleux de la reine lui fit penser qu’elle avait une idée en tête.

-Ce que je t'offre pourrait changer ta vie, jeune homme. Une liaison avec moi n'est pas la chose la moins dangereuse au monde, je dois te l'avouer. Par contre, cela peut t'amener beaucoup.

Il haussa un sourcil, croisant ses bras sur sa poitrine pour se calmer quelque peu, il s'était laisser emporté. Lui proposait elle un marché ? Vraiment ? C’était trop facile. Il y avait forcément un piège. A l’allure de l’endroit ou ils se trouvaient. Rien n’était donner aussi facilement.

Vous avez la langue aiguisée. Mais bien pensante.

Il leva les yeux au Ciel. Il était faible face à la tentation de pouvoir. Voilà qu’il avait deux faiblesses aujourd’hui. Son amour pour l’ange incendiaire qu’il avait laisser en ce jour pour lui éviter une mort prématurée. Il ne pouvait risquer de la donner en pâture aux enfers, il la voulait pour lui.
Et son autre faiblesse ? la reine avait le doigt dessus. Son avidité.

Cela m’interesse, je vous écoute.

Il plongea son regard encore noir dans celui de la reine.

Je suis dangereux aussi. Lylianne. Sinon je ne serais pas la.

Il voulait tellement de choses. Mais il était méfiant, on ne pactise pas avec la dirigeante des enfers sans y laisser des plumes.

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Sa réaction refroidit mes ardeurs comme une douche de glace. Là, dans ma salle personnelle de torture, l'homme avait osé m'aggriper le poignet et me tutoyer. Qui plus est, ses paroles ne s'adressaient plus à une reine, mais bien à une quelconque bouche, comme s'il se moquait de moi, et ça, je ne pouvais le supporter. Pas dutout. Et cela parut dans mon regard, cette flamme de convoitise s'éteint de façon absolument abrupte, et à ce moment il me fut très difficile de garder mon sang froid. Peut-etre que je m'étais trompée et que cet homme n'était qu'une autre ordure à éliminer, finalement. Alors je fis quelques pas par en arrière, mon regard beaucoup plus menaçant. Je n'allais pas hésiter à lui rappeler où était sa vraie place, si besoin se montrait. Il me demanda si je pensais que son intérêt pour moi était autre que professionnel, ce qui me fit rire légèrement. Intérêt autre que professionnel? Ce n'était définitivement pas ma tasse de thé.

- Prend garde à toi, vampire. Ce n'est pas le genre de paroles qu'on adresse à une reine, et tu es sur mon territoire, en ce moment.

Et pour appuyer mes dire, un mur de feu fit le tour de la pièce tandis qu'avec ma télékinésie, presque toutes les machines de la pièce faisait un pas vers nous. Un seul, juste pour montrer qu'on ne défiait pas la Reine aussi facilement. C'est à ce moment qu'il recommença à me vouvoyer. Mon petit numéro fesait sans doute effet, et ce n'était pas pour me déplaire. Il me dit que ma langue était bien habile et que ma proposition était intrigante, mais comme il avait refroidit mes ardeurs, peut-etre allais je tout compte fait reconsidérer cet offre. Je ne pouvais me permettre d'accorder ma confiance à ce genre de personnes.

En effet, il était dangereux. Il me l'avait bien montrer avec son pouvoir. Cependant, il fallait qu'il se souvienne qui était le plus dangereux ici, alors que les enfers purulaient de créatures à mon service. Un simple claquement de doigt suffisait, dans des cas comme celui-là.

- Tout compte fait, peut-être devrais-je mettre cette pièce à profit contre un vampire aujourd'hui.

Avec
Lylianne

Sa tête de con

Il n'était qu'un pion, sur l'échiquier de la reine. Et son imprudence langagière eu un effet dévastateur. Et alors qu'elle se reculait, maintenant menaçante, le vampire perdait pied. Une peur bleue s’empara de lui. Maudit caractère.

- Prend garde à toi, vampire. Ce n'est pas le genre de paroles qu'on adresse à une reine, et tu es sur mon territoire, en ce moment.

Il allait rétorquer mais sa tentative fut noyer dans le vacarme produit par les flammes autour d’eux. Gabriel avait réveillé le Dragon. Les machines s'étaient toutes rapprochée sous les ordres de la reine.

Veuillez excuser mon imprudence. Après avoir pris des coups et vu autant de sang mon esprit est plus embrumé et mon mauvais caractère prends le dessus. Comme on dit, je perds mon sang froid.

Il était mal parti, dans de beaux draps même. En quelques fractions de secondes tout pouvais s'écrouler. Une horde de démons pouvais débouler er déchiqueter Gabriel en deux.

- Tout compte fait, peut-être devrais-je mettre cette pièce à profit contre un vampire aujourd'hui.

A cette idée il eu un frisson. Un long et douloureux frisson. Autant le fait de torturé l'avait grise autant l'idée d'êtres torturé lui donnait la nausée. Il jeta un oeil vers tout ces engins de mort. Imaginant a chaque fois sa personne en place et lieux du supplice. Non. Il ne voulait pas’mourrir ainsi. Il prit une grande inspiration.

Ce serait tellement dommage. Je vous assure majesté que en dépit des apparences récentes mon respect est plus que véritable.

Et c'était vrai. Il lui avait montré depuis le bar que malgré ses imprudence de petit aristo coincé il était plus que prêt à courber l'échine devant la reine. Il ne ferait pas la carpette. Il ne le pouvait pas il n'avait que trop de fierté. Mais il était prêt à montrer patte blanche.

J'ai juste du mal avec les contact impromptu.

Il fit une légère “révérence”, comme pour rappeler qu'il connaissait son statut de misérable larve comparé à la reine. Il tourna son regard vers les flammes, leur lueur faisait paraître les yeux du vampire encore plus doré qu'à leur habitude.

Personne n'est parfait. Encore moins moi.

Il ne croisait toujours pas le regard de Lylianne. Attendant juste l'accalmie pour reprendre leur discussion qui promettait de belles choses.

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Le vampire, tentant maladroitement de récupérer la situation, me demanda d’excuser son comportement en mettant la faute sur le bain de souffrances dans lequel nous nous étions plongés ce soir. Peut-être avait-il finalement plus de mal à le supporter que ce que je croyais, ce qui était légèrement impromptu pour un vampire nécromancien. Malgré tout, alors que je crachais toujours de la fumée par les narines de façon à bien montrer mon mécontentement, il m’assura que son respect était sincère, qu’il avait simplement de la misère avec les contacts non prémédités et qu’il n’était certes pas parfait.

-Tu devras l’être si tu compte prétendre me rejoindre. répondis-je, simplement.

Je ne pouvais absolument pas me permettre de garder dans mes rangs des êtres faibles, défiants, méfiants. Et particulièrement lorsque ces rangs impliquait le projet que je m’étais lancé et que je portais à ce moment autour du cou. C’était un collier en apparence bien commun en ce qui a trait aux bijoux royaux, mais qui était bien loin d’être un simple pendentif. Pour l’instant, il ne comportait qu’une pierre, une verte, m’ayant été offerte par la jeune elfe que j’avais ramené du massacre du village d’elfe. J’avais dégoté dans les vieux livres poussiéreux du fond des enfers un rituel bien particulier me permettant d'acquérir les pouvoirs d’une autre personne dans un pacte. Et si je voulais que ce bijou reste secret, qu’il n’aille pas se perdre dans les mains d’individus autres, je devais le protéger au plus haut point. Garder ce secret, l’emporter avec moi dans la tombe, le partager seulement avec les signataires de ce pacte qui, de toute façon, ne seraient plus physiquement capable d’en parler après avoir apposer le geste.

-Ta petite performance mérite tout de même une deuxième chance. Par contre, je n’ai pas l’habitude d’en redonner à l’infini, saisis-le bien.

Et tout en calmant le feu autour de nous, ne laissant que de petites flammèches facilement enjambables surtout pour cette petite apparence démoniaque que cela pouvait bien donner à la pièce, je calmais également le feu qui semblait vouloir bouillonner en moi. Mon regard ne quitta pas le vampire qui lui, semblait l’éviter comme la peste, mais c’était bien mieux ainsi. Alors je lui demandai simplement, recommençant déjà à quelque peut envisager mon projet:

-Dit-moi, Gabriel. Que désires-tu?

Avec
Lylianne

Sa tête de con

Gabriel était vraiment de la pire espèce, une ordure sans nom. Mais il aimait se tirer des situations et était prêt à tout pour reprendre contenance face à la reine.
Cette dernière semblait se calmer, même si l’aspect ne rendait pas trop cette idée.

-Tu devras l’être si tu compte prétendre me rejoindre. répondis-je, simplement.

Le vampire haussa les sourcils. Bien sur qu’il était parfait, que pensait elle ? Il avait fait la courbette pour lui montrer que face à elle il est juste petit, tout tout petit. Le prenait elle pour un si faible d’esprit que cela ? Certes, il n’était pas parmis les plus grands, l’expérience surement, mais il était bien plus à la hauteur que nombreux démons de Moonlight.

Alors qu’elle semblait dans ses pensée, le vampire en profita pour se redresser un peu, et s’adosser à une des machines qui traînait maintenant autour d’eux.

Je ne suis pas parfait, je le dis, mais toujours à la limite de la perfection. Perfectible au possible. Avec le bon entourage.

Il sous entendait qu’il avait besoin de personnes puissantes autour de lui pour augmenter sa propre puissance. Et cela est vrai.
Sa proximité avec son ange aimé lui avait permis de redécouvrir des limites qu’il n'avait même pas imaginer. Alors qu’en serait il à proximité de la démone la plus craint des enfers ?

-Ta petite performance mérite tout de même une deuxième chance. Par contre, je n’ai pas l’habitude d’en redonner à l’infini, saisis-le bien.

Le feu se calma alors autour d’eux, et le frais que cela provoque permis au vampire de se détendre. Le feu ? pas son meilleur ami, il ne le craint pas non, mais l’ambiance était plus propice à la discussion. Et c’est ce qui se profilait.

Vous verrez ma reine, Vous ne serez pas déçue de m’en avoir laisser rien qu’une.

La lumière envoyée par les quelques flammèches qui restaient aurait pu donner une allure cosy à la pièce si on ne comptait pas 2 cadavres et des marres de sang.
Gabriel retrouva son sourire aristocratique, la pression dans l'atmosphère descendit d’un cran, l'énervement de la reine en fit probablement autant car lorsqu’elle s’adressa à nouveau vers lui sa voix semblait de nouveau royale, et “calme”. Certes, le vampire avait évité jusque là de croiser le regard de la reine, non pas par peur, mais surtout pour ne pas mourir foudroyé.

-Dis-moi, Gabriel. Que désires-tu?

A l’entente de son prénom, le jeune homme releva son regard vers celui de la reine, qui semblait extrêmement concentrée sur ces paroles.
C’était une question très… osée ?
Le vampire ne savait quoi penser de cette “main tendue”. Mais il se devait de répondre avec honnêteté, il n’était pas prudent de mentir.

Le pouvoir.

Il leva une main devant lui :

Je reformule, du pouvoir.

Du pouvoir, la richesse, la notoriété.
Il en rêvait, depuis tout petit il n’y avait eu le droit, seulement car il était un bâtard comme disent si bien les français.
Gabriel veut vivre comme un roi, être respecté comme un chef ou craint comme un monstre sanguinaire.
Ce n’est pas pour rien que Lylianne ici présente est son idole, du haut de ses années, elle avait accumulé plus que Gabriel en des siècles de vies. Surement du à son mode de vie décadent et son addiction à la boisson…

Je parle de ce sentiment grisant lorsque tu peux tenir entre tes mains la vie de nombreuses personnes, que ce soit par nos actes, nos pouvoirs, notre prestance.

On aurait presque dit un méchant de film, qui avoue à ses acolytes son plan machiavélique. Le sourire qui se pâmait à son visage était… Atrocement sanguinaire. Il espérait de tout cœur que la reine pourrait l’aider à aboutir son projet. Elle en avait les pouvoirs.

[Hors RP : je précise que le "tu" dans la derniere phrase est plus une façon de parler, genre il parle de lui a la 3eme pour expliquer hein Razz

le mange pas! ]

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Le vampire tentait de me rassurer sur ses capacités, ce qui était... mignon? Un simple pas de travers peut être pardonné s'il se montrait aussi sanguinaire et sans pitié, comme lors de ces combat dont il venait de me faire la démonstration. Il m'assura que je faisais bien de lui laisser une autre chance, ce à quoi j'hochai la tête de façon entendue. Il était bel et bien prévenu, je ne pouvais tolérer des comportements défaillants dans mes rangs et encore moins auprès de mes bijoux. Mais pour l'heure, il devait encore gagner sa place, puisque je me rendais bien compte que quelques bains de sang ne suffisaient pas à juger de la valeur de quelqu'un. Particulièrement lorsqu'il me dit qu'il désirait posséder du pouvoir. N'est pas donné à tous la capacité de régner, et ce n'est pas parce qu'on veut le faire qu'on arrive à le faire nécessairement.

-C'est quelque chose qui se mérite, qui s'acquiert, qui se gagne, mais surtout, qui se préserve.

Je faisais bien sûr référence à ma propre domination. C'était un combat de tous les instants, particulièrement lorsqu'on est pas nécessairement le plus fort. J'avais cependant la chance d'être appréciée par les bonnes personnes, crainte par les autres, ce qui m'aidait de façon magistrale. Il y en avaient encore beaucoup pour me défier, et je ne pouvais absolument pas mettre tout ce monde dans mon trou à elfe ou même les déchiquetés en lambeau comme j'aimais bien. C'est pour ça que j'avais ce collier. Une fois complet, à pleine capacité, j'allais avoir la force de 6 personnes combinées en moi-même, en plus d'avoir ces six personnes à porté de main lorsque nécessaire. C'était ma façon à moi d'être puissante, avoir la puissance des autres.

-Je peux t'y aider, tu sais. Comme je te disais, je peux t'offrir beaucoup. Mais la question es, qu'as-tu à m'offrir en échange?

Bien que je savais déjà ce que je voulais de lui, j'étais tout de même curieuse de savoir jusqu'où il serait prêt à aller pour parvenir à ses fins. Je voulais savoir comment il comptait se plier à mes désirs afin de parvenir au sien, surtout parce que de cette façon, je m'assurais de garder le contrôle et le dessus de la rencontre, ou même de la relation au grand complet.

Avec
Lylianne

Sa tête de con

En réalité, il s’attendait à une réaction plus violente de la part de Lylianne à son aveu. Mais… non. Elle eu une réaction presque, normale? Attentive ? Cela ne fit que mettre Gabriel sur ses gardes.

-C'est quelque chose qui se mérite, qui s'acquiert, qui se gagne, mais surtout, qui se préserve.

Un sombre souvenir lui revint à l’esprit, et il répondit avec une voix toujours aussi posée, presque insensible :

J’ai vu énormément de gens de “pouvoir” mourir sous le joug d’une lame aiguisée de guillotine étant jeune pour savoir qu’il est compliqué d'acquérir et de garder le pouvoir sans… mourir.

Il avait face à lui un exemple de réussite, elle avait gravi les échelons et montrait chaque jour, à chaque moment. Une battante. Non, ce n’était pas que pour son grade qu’il idolatrait cette femme, mais aussi pour son mental.
Cela faisait des années que Gabriel tentait d’assouvir ce besoin de pouvoir, comme tout à chacun au début il appréciait les petites victoires, et au fur et à mesure des siècles, ces dernières ne suffisaient plus. Il en voulait plus.
La seule chose qu’il avait pour lui ? La force surement, une certaine crainte naissante. Mais c’est tout.

-Je peux t'y aider, tu sais. Comme je te disais, je peux t'offrir beaucoup. Mais la question es, qu'as-tu à m'offrir en échange?

Le sourire sur le visage du vampire s’étira encore. Si elle acceptait de l’aider, il se ferait des ennemis, mais il n’en serait que grandis. Qu’est ce qu’un ennemi si on as la reine de son côté ?
Il savait que ce genre de service nécessite un échange, un retour. Il se doutait que cela pouvait être mortel, dangereux. Mais il voulait tenter le coup, ne sait on jamais.

Votre aide serais… plus que précieuse.

Il imaginait déjà une vie future, remplie d’oisiveté et pouvoir. Un rêve de gosse, peut être qu’un rêve, on ne sais pas.
Il en connaissait une à qui cela n’allait pas plaire. Haruka allait surement mal réagir de savoir qu’il risquait de travailler avec une femme, de un, et la reine des enfers, de deux. Mais il ne pouvait passer à côté de cette chance. Il en ferait sa reine, la conduirait à venir régner sur son petit pouvoir avec lui. Mégalomane ? juste un peu.

Pour ce que je peux vous apporter, seule vous le savez Lylianne.

Il s’accouda sur la machine à côté de lui, prenant une moue un peu enfantine. Il balaya du bout des doigts le bois brûlant.

Vous avez eu un aperçu de mes… facultés. Je pense que vous avez eu un aperçu de ma bienséance, et mon… trop franc parler ?

Il remonta ses yeux vers ceux de la reine, son sourire étant revenu :

Il me reste des atouts de vampire que je n’utiliserais jamais sur vous. Soyez en sûre. Mais ils permettent d’avoir pas mal… d’informations.

Bon, il est vrai que ces derniers temps, la violence l'avait emporter sur le charme vampirique... Mais que voulez vous, c'est son comportement qui fait ca.
Ce qu’il sous entendait ? Il était un puit d’informations. Au détriment des autres, il savait presque tout ce qui se passait sur Moonlight. Il tissait sa toile, tel une araignée, et ses moucherons lui rapportait les infos si précieuse à ses virées nocturnes.

A vous de me dire comment je pourrais vous être plus qu’utile… je ne peux lire dans vos pensées.

Indispensable. Si il arrivait à devenir… agréable, et indispensable à la reine il serait gagnant. Ce que Gabriel ne sais pas, c’est que l’on gagne rarement aux enfers. Ce que la reine ne sais pas ? C’est qu’il s’en fiche éperdument de perdre, si sa tête reste sur ses épaules. Il était prêt à être son stagiaire du mal. Rien que d’imaginer ce titre le sourire du vampire se fendit encore plus.

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Je savais qu’il fallait user de méfiance dans cette situation. Prudence était mère de sûreté, comme le voulait le dicton. Mais cet homme était si puissant qu’il m’aurait été stupide de ne pas tenter ma chance. Surtout lorsqu’il m’avait avoué que mon aide serait plus que précieuse. J’en étais bien consciente, en réalité, et je voulais jouer de cette faille qu’il m’offrait et l’exploiter à son maximum. Mais alors, il me retourna la balle, me demandant comment lui pouvait être précieux pour moi. Il remit en évidences ces capacités, disant même qu’il y en avait certaines que je n’avais pas encore vu, ce dont je n’avais aucun doute. Il était presque sincère en me demandant ce que j’attendais de lui, si cette qualité même n’était pas quelque chose de parfaitement proscrit ici. Il semblait se mettre complètement à ma disposition, et c’est ainsi qu’un fin sourire refit surface sur mes lèvres, un sourire décidé et presque modelé à même mes intentions les plus profondes. Prudence, Lylianne, prudence.

Je fis quelques pas prudents dans sa direction, ce sourire ne me quittant toujours pas. Je prenais peut-être des risques à revenir près de cette créature plutôt farouche, mais il me fallait bien une certaine proximité si je voulais mettre mon plan en exécution. Comment aborder cette proposition? Comment prendre ce pouvoir sans qu’il ne se doute un seul instant qu’il devenait une victime? Comment faire en sorte qu’il se prenne dans cette analogie de la grenouille qui reste dans l’eau chaude sans se rendre compte qu’elle s’ébouillante? Telle une araignée, je devais tisser ma toile de façon juste et précise afin qu’il se prenne dans un cocon et que je puisse l’avaler tout rond… sans mauvais jeu de mot. D’un autre côté, j’avais besoin de lui, mais il ne fallait absolument pas que cela paraisse. Un pouvoir de nécromancie comme le sien était essentiel à mon collier, je me devais d’en faire une pierre. Mais une reine ne devait jamais laissé paraître qu’elle était dépendante des autres. C’était bien connu, tout était dans les apparences.

Une profonde inspiration. Puis, un regard enjôleur. Et pour finir, reculer les machines afin de pouvoir tourner autour de lui, telle une rapace, afin de l’examiner sous toutes ses coutures. Il fallait prendre ce risque. Il fallait plonger. Il fallait se salir les mains juste un peu. C’était la première pierre, c’était donc la plus difficile. Une fois que j’aurais vu, une fois que j’aurais testé les limites de l’esprit humain, j’aurais compris comment acquérir les autres. Mais une étape à la fois. Il me semblait que la meilleure façon de parvenir à mes fins était d’en cacher le plus possible pour commencer. De ne faire miroiter que le positif, garder les parties qui faisait mon affaire pour la fin. Alors je me lançais, feignant d’une façon très convaincante mon assurance et une certaine “fiabilité”.

-Je dois avoir l’assurance que tu es prêt à t’engager de cette façon avec moi.

Sortant ma dague de son étuie, tout en continuant ma progression en cercle autour de l’homme, je me mis à jouer avec ses extrémités, peut-être pour l’apparence un peu machiavélique que cela apportait. Mon sourire se fit plus espiègle lorsque j'enchainais.

-Je ne serais pas la Diablesse si je n’avais pas certains tours dans ma manche. Il existe un pacte dont moi seule ait le secret. Il te permet d’obtenir de moi un voeu. Et par ce pacte, je suis assurée de ta bonne… collaboration.

Avec
Lylianne

Sa tête de con

Le sourire carnassier qui tira les lèvres de la reine donna froid dans le dos du vampire. Et il n’était pas au bout de ses peines.
Il se sentait comme le Faon qui sais qu’il va mourir. Une petite voix lui hurlait de partir, tandis que sa mégalomanie l'intimait à rester. Et bien sur, notre vampire suivra toujours la voix de l’irraison.
Il s’était donner à elle. Faisant croire à la reine qu’il était pret à tout. Et c’était en parti vrai. Mais pas vraiment.
Et tandis qu’elle s’approchait de lui, il l’observait, elle semblait perdue dans ses sombres pensées. Il osa un instant imaginer ce qu’elles pouvaient contenir. Du feu, du sang, de la douleur, souffrance, trahison,pouvoir. Il donnerait beaucoup pour être à sa place, mais encore plus pour être à ses côtés au pouvoir. En effet, quitte à ne pas régner, pourquoi ne pas etre proche de ceux qui règnent?
Un sourire orna alors les lèvres du vampire. Cette fois, il ne repousserait pas le contact, même si cela le répugnait d’avance. Ne nous méprenons pas, la reine n’est pas repoussante, loin de la. Mais la fidélité de notre vampire est sans faille, et son coeur ne battait que pour son ange. Et pendant que tel un prédateur Lylianne le scrutait, le coeur du vampire se serra. Il avait hâte de retrouver Haruka, de se sentir vivant. Être dans les enfers lui rappelait constamment son statut de mort ambulante.

Les jeux de la cours, ils manquaient à Gabriel. Jeune, il était le roi pour analyser les bassesses de la cours pendant que sa mère batifolait le roi. Oui. Il voulait en soi recrée ses souvenirs d’enfants.

Gabriel se sentait déshabiller sous le regards de l’incendiaire. Les machines reculèrent soudainement, manquant de le faire tomber. Et lorsqu’il reprit contact avec le regard, ce dernier était passé d’incendiaire à charmeur. La. La le vampire retrouvait les jeux de la cour…

Il se redressa, dans une posture permettant à la reine de le détailler. Du bétail, voilà ce qu’était devenu Gabriel pour la reine.

-Je dois avoir l’assurance que tu es prêt à t’engager de cette façon avec moi.

Le vampire ferma les yeux un moment. Il n’aimait pas le mot engagement dans la bouche de la reine. Que faut il pas faire pour avoir ce que l’on veut ?
Et alors qu’elle sortait sa dague, magnifiquement ouvragée, le vampire se mordit la lèvre. Elle jouait avec cette arme, entre ses mains, en quelques secondes elle pouvait l’égorger et répandre son sang. Et l’amusement colorait ses paroles.
Ils aimaient le même jeu, mais chacun avait ses propres régles.

-Je ne serais pas la Diablesse si je n’avais pas certains tours dans ma manche. Il existe un pacte dont moi seule ait le secret. Il te permet d’obtenir de moi un voeu. Et par ce pacte, je suis assurée de ta bonne… collaboration.

Gabriel tendit sa main devant celles de Lylianne.

Je dirais même plus d’un coup d’avance non ?

Les jeux des enfers étaient un terrain d’enfants. Réfléchir à l’avance ? habituel. Gabriel avait aussi des tours dans sa manche, et il ne doutait pas que la relation qu’il allait avoir avec cette femme serait biaisé par ses envies de pouvoir.
Mais quel était donc ce pacte… un instant le doute s’installa dans l’esprit de Gabriel.

Ce pacte me semblerait presque équitable…

N’importe qui hurlerait à Gabriel de refuser, partir en courant.

J’aime les secrets. Et si je n'étais pas prêt à collaborer avec la Diablesse, je ne serais pas là, mais à la place des cadavres derrière nous…

Il s’approcha un peu plus de Lylianne, supprimant le peu d’écart qui les séparait. Ce n’était pas une provocation, loin de là, comme cela il mettait la dague de la démone à porter de chaque zone mortelle du vampire :

Ne laissez pas durer ce plaisir, dites moi tout…

Impatience. Curiosité.
Il allait rentrer chez lui avec quelque chose de nouveau, mais quoi ? Il ne le savait pas encore.

Codage par Libella sur Graphiorum

Cet homme était mur, définitivement. Il était prêt pour ce pacte, et il me le prouvait bien, déjà. Il m'assura aimer les secrets, et reconnu que s'il n'avait pas été prêt à collaborer avec moi, il serait plutôt à la place des cadavres derrière nous. Il avait dit ça en s'approchant de moi, supprimant l'écart qu'il avait lui-même créé, se mettant par le fait même complètement à la mercie de ma dague. Et mon sourire s'étira encore. Je n'aimais pas vraiment les contacts physiques avec les hommes, préférant de loin le corps des femmes, ne me servant de l'hétérosexualité que pour atteindre ce que je désirais. Mais quelque chose me disait, cependant, que je n'aurais pas nécessairement besoin de me rendre jusque là avec cet homme, qu'il était déjà prêt sans même avoir besoin de pousser. D'ailleurs, celui-ci me conjurait de ne pas faire durer le plaisir et de tout lui dire, une impatience transpirant de sa voix d'une façon qui était loin d'être désagréable à mes oreilles.

-Non, pas ici. Pas dans cette puanteur. Cela mérite une attention toute spéciale.

Je savais qu'à cette heure de la journée, personne n'oserait nous déranger. Les hommes du conseils étaient partis vaquer à leurs occupation, Red n'avaient pas donné signe de vie depuis des jours, le château dans son entier était silencieux. Alors, je pris la décision de faire ce tout premier rituel dans un lieu particulièrement significatif. Peut-être allait-il en être des plus fort, je n'en savais rien. Après tout, il devait être à mon image, et les apparences faisaient pour moi toute la différence. Alors je pris la main que me tendais l'homme et je l'entrainais hors de la salle, appostrophant une nouvelle fois une ghoule afin qu'elle fasse le ménage derrière nous. Puis, suivant presque le même chemin que nous avions parcourus plusieurs instant au par avant, je remontai les dédalles de couloirs, entrainant à ma suite le vampire. Une fois éloignée des cachots, alors que plus rien ne pouvait nous entendre, je ralentis le pas et commençai à renseigner l'homme légèrement sur ce qui l'attendait. Après tout, la salle que j'avais en tête était encore un peu loin, nous avions donc le temps de discuter un peu en chemin.

-Nul besoin de tenir de secrets. J'en suis à te proposer un pacte qui te permettra d'obtenir tout ce que tu désires en ces lieux. En étant lié à moi par cette magie, tu seras craint, respecté, admiré. Et tout cela, en échange que de deux goûtes de ton sang.

Avec
Lylianne

Sa tête de con

Etonnant, mais la dague ne vint pas tuer notre vampire. Loin de la, cette proximité n’engendra rien. Rien du tout. Gabriel fixait le regard carmin de Lylianne. Son sourire laissait transparaitre un esprit trés agité.

-Non, pas ici. Pas dans cette puanteur. Cela mérite une attention toute spéciale.

Interessant. Plus les minutes passaient plus cette histoire de pacte intriguait Gabriel. La reine saisit alors sa main et le traina derriere elle. Vers où l’emmenait il ? Un autre salle de torture peut etre, ou une salle avec un autel de sacrifice ? Oui, l’imagination de Gabriel est débordante.
Une ghoule fut chargée de nettoyer le charnier, et le vampire eut presque de la peine pour elle, il n’y avais pas été de mains morte. Le chemin qu’ils emprunterent était l’inverse de celui prit tout à l’heure. Un vrai labyrinthe, les enfers sont de vrais dédalle de couloir. Seul ? il se perdrait et mourrait de faim dans un coin isolé.

Puis soudain, le pas devint plus lent tandis qu’ils étaient dans un couloir bien plus vaste, et éclairé. Mais toujours aussi vide. En meme temps vu l’heure, plus rien n’étonnait Gabriel. Aprés tout, il s’était reveiller dans un coin tranquille dans son lit et était maintenant dans une dimension différente.

-Nul besoin de tenir de secrets. J'en suis à te proposer un pacte qui te permettra d'obtenir tout ce que tu désires en ces lieux. En étant lié à moi par cette magie, tu seras craint, respecté, admiré. Et tout cela, en échange que de deux goûtes de ton sang.

Le vampire ne répondit pas de suite. Un pacte de sang ? Voila longtemps qu’il n’en avais pas vu. C’était une pratique ancienne, barbare mais… trés efficace.

Je n’ai pas de probleme avec le sang. Pas du tout.

L'ironie de Gabriel n'avais aucune limite. Le sang ? il en avait à revendre.
Mais ce n’était pas équilibré, et le vampire n’était pas dupe. Cependant les mots comme pouvoir, respect, et admiration sonnaient à son oreille. Elle avait compris son envie, son besoin. Elle acceptait donc de l’aider, il ne rêvait pas.

Cependant, avant de pactiser avec le diable, il faut lire toutes les petites lignes.

Mais je pense qu’il y a autre chose. Seulement 2 gouttes de sang ? Pour tout cela ?

Le regard de Gabriel se fit inquisiteur, il se doutait que la reine ne disait pas tout. Mais il avait déjà décidé qu’il serait de cette aventure.

Codage par Libella sur Graphiorum

Le tour était joué, franchement. L'homme semblait inquisiteur, mais ce n'était certes pas d'une mauvaise façon. Il semblait avide, désireux d'embarquer dans mes projet, et cela me satisafait amplement. J'allais jouer avec lui comme un pantin, l'utiliser afin d'acquérir encore plus de puissance, sur son dos. J'allais avoir accès à son esprit et ses capacités, et ça ne me coûterait presque rien. Seulement un souhait, lequel ne m'effrayait pas le moindre du monde. C'était à moi de le réalisé, après tout, et je pouvais le réaliser comme bon me semblait. C'est ainsi que Gabriel me demanda s'il n'y avais pas plus que ça, plus qu'un échange que de quelques goûtes de sang. Il était mûr, bien sûr, mais il fallait jouer le tout très délicatement, afin que celui-ci ne prenne pas peur immédiatement. Mais bon, j'étais lancée, aussi bien jouer le tout pour le tout, et jusqu'au bout.

-Avec ces goutes de sang, je formerai deux pierres. L'une te donnera un souhait. L'autre me permettra... d'avoir accès à toi, disons-le ainsi.

Et alors, nous arrivâmes devant les deux lourdes portes en chêne massif qui marquaient l'entrée de la salle du trône. Elles faisaient au moins deux fois ma hauteur et étaient très larges, donnant un bref avant-goût de la salle dans laquelle nous allions pénétrer. En poussant les deux lourdes portes, nous débouchions sur une immense salle, certainement la plus grande et la plus spacieuse des Enfers. En son centre, il y avait un large tapis rouge finissant, bien plus loin, sur des escaliers de pierre. Il y avait un premier pallier, où le siège d'Haku était placé, petit misérable bout de bois tout racornis. Ensuite, il y avait d'autres escaliers, et un pallier plus haut se trouvait mon trône à moi, que je n'utilisais que rarement, puisque Red n'y était presque jamais. J'utilisais le dernier trône, le plus grand et le plus imposant de tous, qui occupait le dernier pallier et le centre de la pièce. Dans ces lieux, je me sentais comme chez moi, puisque c'était ici que j'avais trouvé ma vraie place. Heureusement, personne ne s'y trouvait à cette heure, nous allions donc avoir le champ libre.

-Mets-toi à l'aise. Bienvenue dans la salle du trône.

Et avec ma magie, je diminuais le feu qui éclairait la pièce, donnant à l'endroit une atmosphère un peu plus dramatique. Je me positionnai alors devant les escaliers menant au trône, face à la porte, et attendis que Gabriel me rejoigne avant de débuter. J'étais quelque peu nerveuse, puisque je n'avais jamais réalisé ce rituel avant, mais j'étais pourtant bien confiante que tout allait marcher. Ça le devait bien.

-Il est encore temps de reculer. Mais à la moindre hésitation, je te trancherai la gorge, soit-en bien assuré.

Avec
Lylianne

Sa tête de con

-Avec ces gouttes de sang, je formerai deux pierres. L'une te donnera un souhait. L'autre me permettra... d'avoir accès à toi, disons-le ainsi.

Accès à lui. Cela rendait perplexe Gabriel. Qu’entendait elle par la ? Il ne savait pas vraiment.

Accès à moi ? Comment cela?

Les yeux du vampire devinrent presque éclatant lorsqu’ils firent face aux lourdes portes. Magnifiques, grandioses. L’excitation du vampire monta d’un cran. Serait ce la salle qu’il imaginait ?
Et alors les portes s'ouvrirent, et il manqua de perdre sa mâchoire.
Ils étaient là, devant lui. Les trônes. Le but ultime de Gabriel. Les sièges de grandes puissances des enfers.
La mégalomanie du vampire prit le dessus, il s’imaginait la, assis à la place de Red, Haruka à la place de Lylianne. Tout serait parfait. Mais cela n’arrivera pas. Être sur ce trône serait alléchant, mais Gabriel n’était pas fou, il fallait vouloir un peu trop fou pour réussir à y rester. Imaginez devoir porter sur vos épaules toutes ses responsabilités. En vrai, le vampire voulait l’argent du beurre sans le labeur.

-Mets-toi à l'aise. Bienvenue dans la salle du trône.

L’ambiance devint tamisée, presque réconfortante. Mais la pression avait envahi le vampire. Il ne savait plus si il était prêt pour ce pacte.
Mais c’était beaucoup trop tard.

-Il est encore temps de reculer. Mais à la moindre hésitation, je te trancherai la gorge, soit-en bien assuré.
Gabriel déglutit. Il fallait choisir, maintenant. Tout de suite. Mourir n’était pas une alternative. Alors le courage se fit entendre une dernière fois.

Allons y alors. Scellons nos destins.

Alors il se mit face à elle. Pret à tout pour le pouvoir, pour avoir une vie meilleure, lui, et celle qu'il aime.

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Et il arriva devant moi. Non sans un large sourire qui prenait déjà d’assaut mes lèvres, j’invoquais ma magie de télékinésie afin d’amener vers moi les objets de culte qui envahissaient la pièce. Crânes, médaillons, chandelles, tous ces objets à la gloire au trône formaient un cercle autour de nous, s’activant quant à leur positions attribuées. Afin d’être mieux concentrée, je fermais les yeux et baissai la tête, pouvant de toute façon ressentir tout ce qui bougeait autour de moi. Dans ce genre de cérémonie, chaque symbole avait sa signification et sa place, et en oublier un pouvait être catastrophique. Ce n’était définitivement pas cette partie-là qui m’intéressait. J’y portais certes une attention minutieuse, mais ce qui allait suivre allait m’apporter tellement plus de bonheur, de satisfaction, de plaisir. Sceller le destin de quelqu’un était un rituel magnifique, et c’était mon oeuvre, j’en étais donc particulièrement fière. Une fois que tout serait en place, je pourrais tout simplement arrêter de réfléchir, laisser mes instincts et mes envies me guider, puisqu’il n’y avait finalement que ça de vrai. Mais pour l’heure, tandis qu’une multitude d’objets dansaient autour de nous, un pentagramme se grava à même le sol. J’étais positionnée dans la branche du dessus et Gabriel se retrouvait entre les branches du dessous. Puis, après une grande inspiration de ma part, les objets arrêtèrent soudainement de bouger, se posant au sol d’un mouvement brusque mais précis. Je portais alors les mains à mon cou et détachais ce collier qui ne m’avait pas quitté, un collier terne mais qui allait vite retrouver ses couleurs.

J’avais déposé le précieux objet au centre du pentagramme. Et puis j’avais ouvert les yeux et avait relevé la tête haut, afin de bien voir mon oeuvre. Désormais, la lumière était au plus bas dans la pièce, on voyait à peine quelques mètres devant nous. Les objets, après avoir gardé leur inertie pendant quelques secondes, étaient maintenant parcourus de soubresauts saccadés, rythmés, précis. C’est à ce moment-là que ma magie entra en jeu. Venant d’abord lécher les mollets de l’homme devant moi, elle épousait ses formes, le scanait. Elle enregistrait chaque parcelle d’information, faisant ressentir une brûlure de plus en plus insistante et de plus en plus percutante. Et dans de grandes vagues de feu, elle revenait à moi porter l’information, tandis que mes lèvres s’ouvraient et se fermaient toutes seules, prononçant les mots que mon subconscient me dictait. Ces mots que je répétais en boucle et que je n’allais tout simplement pas retenir puisque j’étais trop absorbée par cette transe de concentration.

Ka tloaelo ena ea mollo oa satane
Ke kopa boselamose le matla a terone
Ke u etsa, moea o bonolo oa 'muso ona o moholo
E 'ngoe ea majoe a moqhaka

*Par ce rituel de feu satanique
J’invoque la magie et la puissance du trône
Je fais de toi, simple âme de ce vaste royaume
Un des joyaux de la couronne*

IPCSXH FJT RTH BDIH RDJAPXTCI SPCH AP EXTRT S'JCT UPRDC EAJIDI AJVJQGT, BP BPVXT RDCIXCJPXI ST ATRWTG AT RDGEH ST A'WDBBT, BDCIPCI P HP IPXAAT, EJXH HTH TEPJATH, TI QXTCIDI HP ITIT. R'THI PEGTH FJT RTH EPGDATH UJGTCI EGDCDCRTTH RXCF UDXH FJT AT RDGEH ST A'WDBBT PKPXI TIT RDBEATITBTCI GTRDJKTGI ST BP BPVXT TI RDCCTRIT P BDX ST RTIIT UPRDC EPGIXRJAXTGT. PADGH BTH NTJM H?PAAJBTGTCI TC STJM EWPGTH FJX IGPCHETGRPXTCI AP CDXGRTJG IPCSXH FJT Y'PVVGXEPXH AT EDXVCTI ST A'WDBBT. GTIXGPCI KXKTBTCI BP SPVJT ST HDC TIJXT, YT AP EAPCIPXH SPCH HP BPXC PUXC ST GTRJTXAAXG AT HPCV SDCI Y'PKPXH QTHDXC. EGTHHPCI AP EPJBT ST A'WDBBT SXGTRITBTCI PJ STHHJH SJ RDAAXTG, YT UXH IDBQTG JCT EGTBXTGT VDJIIT ST HPCV FJX PAAP IGDJKTG AP EXTGGT SJ RTCIGT SJ QXYDJ. RTAAT-RX EGXI JCT RDJATJG S'JC GDJVT HPCV TI HT BXI P QGXAATG IGPCFJXAATBTCI IPCSXH FJT Y'PEEJNPXH JCT CDJKTAAT UDXH HJG AP BPXC ST A?WDBBT. JCT STJMXTBT VDJIIT ST HPCV IDBQP TI, P ETXCT PGGXKTT PJ HDA, TAAT EGXI AP UDGBT S'JC GJQXH. XA UPJSGPXI QXTC IGDJKTG JC BDCIPCI EDJG RTIIT EXTGGT BPXH EDJG A’XCHIPCI, AT EPRIT TIPXI HRTAAT.

Avec
Lylianne

Sa tête de con

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RT FJX XBEGTHHXDCCT AT EAJH AT KPBEXGT TIPXI FJ?XAH HT BDJKPXTCI RDBBT HX ATH DQYTIH RDCCPXHHPXTCI TJM BTBT AP EAPRT FJ?XAH STKPXTCI EGTCSGT. TI PADGH FJ?XA TIPXI WNECDIXHT EPG RTH BDJKTBTCIH VGPKXIPXGT, XA AT UJI TCRDGT EAJH ADGH ST A?PEEPGXIXDC S?JC ETCIPVGPBBT PJ HDA, RDBBT PEEPGJI ST CJA EPGI. TI EAJH GXTC CT QDJVTP, CX ATH DQYTIH, CX CDH STJM EGDIPVDCXHITH.
AT GTVPGS SJ KPBEXGT HT EDHP HJG ANAXPCCT. TAAT HT IGDJKPXI SPCH AP EPGIXT WPJIT SJ HNBQDAT, TI AJX SPCH AP EPGIXT QPHHT. TI RT UJI P RT BDBTCI FJ?XA GTBPGFJP AT QXYDJ. VPQGXTA A?PKPXI STYP GTBPGFJT P KGPX SXGT, BPXH HDC TRAPI ITGCX A?PKPXI UPXI TRAXEHTG ST A?DQHTGKTG PIITCIXKTBTCI. BPXCITCPCI, XA CT GTUTGP EPH A?TGGTJG STJM UDXH. XA TIPXI HJQAXBT, TI R?TIPXI A?DTXA PGIXHPC SJ KPBEXGT FJX AJX UPXHPXI ETCHTG RTAP.
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JCT SDJATJG XCRDBBTCHJGPQAT. XA CT EDJKPXI GXTC UPXGT, XA HTCIPXI YJHIT JCT QDJUUTT ST BPVXT A?TCKPWXG, AJX, TI AP EXTRT. IDJI H?TIPXI BXH P KXQGTG SPCH AP EXTRT, ATH DQYTIH, TI BTBT AT KPBEXGT.
ATH UAPBBTH A?TCIDJGPXTCI, XA H?PIITCSPXI P HDJUUGXG QTPJRDJE EAJH BPXH AP BPVXT STH UAPBBTH A?XCIXBPXI FJ?XA CT BDJGGPXI EPH PXCHX. PADGH FJT ATH UAPBBTH TCKPWXHHPXI EPG KPVJT HDC RDGEH. RT UJI HDC THEGXI FJX STRDCCTRIP. AP SDJATJG, AP ETJG, AP UGPNTJG ST A?XCHIPCI, AT GXIJTA. IDJI SDCCPXI P A?THEGXI SJ KPBEXGT A?TCKXT ST H?TRWPEETG, ST BDJGXG.
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ATH UAPBBTH RDCIXCJTCI ST BDCITG, TI ADGHFJ?TAATH PIITXVCXGTCI AP ITIT SJ KPBEXGT. XA TMEADHP.
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Codage par Libella sur Graphiorum

Avec
Lylianne

Sa tête de con

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Avec
Lylianne

Sa tête de con

Le sourire qui s'affiche suite à la question de Gabriel lui fit presque froid dans le dos. C’était une question rhétorique. Bien sur qu’il était devenu son jouet. Mais qui l’admettrais sans broncher ? Il était face à LA diablesse, n’importe qui admettrais n’importe quoi devant elle. Mais malgré tout, le côté… filou de notre vampire aux long crocs restait bien présent. Elle ne le tuerais pas, et tant qu’il restait lui même, et poli, il ne risquait pas de se faire transpercer. Du moins, c’est ce qu’il pensait.

Puis, la lueur de son collier le fit sourire à son tour. Il régnait le même éclat sur le bijou qu’il portait à la main. Même s Gabriel ne s’en rendait pas encore compte pour le moment, cela allait changer sa vie. Cette femme, avait changer sa vie.

La suivant du regard tandis qu’elle se levait, le vampire ne la suivit pas. Profitant d’un peu de répit, il parcourt l’endroit du regard à nouveau. C’était un endroit fastueux, et la lueur des bougies faisait tout paraître comme… magique. Rien n’avait souffert du feu, sauf eux. Quelle étrange magie.
Déambulant parmis les divers objets du rituel, il se remémora chaque instant de ce dernier, jouant inconsciemment avec la chevalière à son doigt. Il avait réussi.
Réussi à avoir dans son cercle de connaissance une personne digne de renom pour réussir son plan machiavélique.

Le répit dura peu de temps, et le retour de la reine avait un aspect presque… reposant ? Elle avait enfilé une robe des plus divine et lui avais apporté des vêtements tout autant seyant. Tout lui va de toute façon ( narcissiiiiisssmmeeeee).

Un merci plus tard, Gabriel enfila la tenue. Le feu avait fait flamber ce qu’il portait, et retrouver un tant soi peu de dignité avec cette tenue n’était pas à nier. Une fois cela fait, il s’affala sur le canapé.

-Et tant qu'à être mon jouet, pourquoi ne me parlerais-tu pas de toi un peu plus?

La douceur de la voix de Lylianne était presque inquiétante. Mais la question le fit avoir un rictus amusé.

Après le dessert on passe à l’entrée.

Une boutade, rien de plus, mais c’était l’effet de la question.
Lylianne avait raison, le connaître l'aidera mieux à le cerner, à le torturer aussi peut être.

Tout dépends ce que vous cherchez à savoir… ma reine.

Il lui fit un clin d’oeil.

Français, déjà été marié Ancien Terrestre, plusieurs siècles sous le capot… un peu fou sur les bords ?

C’était un bon début. De toute manière il n'avait rien à cacher, surtout pas à elle.

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Dessert, entrée, hors d'oeuvre, plat principal. À quoi bon mettre de l'ordre de toute façon? Quand il était question de mes pierres, tout devait se faire vite, sans que ma... victime n'ait le temps de s'échapper. Prendre des notes, c'était bien important, mais je ne crois pas que la vitesse à laquelle tout s'était fait ce soir était réellement un facteur n'aidant pas ma cause. Au contraire, voilà, je crois qu'elle l'aidait même grandement. Bien sûr, ce serait un monde de différence avec Lexie. Peut-être bien avec d'autre aussi, dépendament de leur tempérament. Mais je n'avais crainte que mes pouvoirs de persuasion et de charmes étaient à toute épreuve.

Le jeune homme l'avait dit pour rire, bien sûr. Alors un petit sourire en coin était apparu sur mes joues, signe que j'appréciais la plaisanterie. Et sa réponse suivit, il me déballa tout simplement qui il avait été avant notre rencontre tandis qu'automatiquement, je passais la main sur mon cou, touchant du bout des doigts les pierres qui formaient ce si joli bijou. Dorénavant, mes mains se promenaient très souvent à cet endroit lorsque j'écoutais, que je réfléchissais, que j'étais concentrée. Un espèce de tic démoniaque qui prendrait tout son sens maintenant que la magie d'une personne y brillait doucement. Et alors qu'il achevait en déclarant qu'il était fou, un franc rire, peut-être un peu forcé, s'échappa de ma gorge.

-Mon cher... ne le sommes nous pas tous un peu, au final?

Et il avait laissé sa phrase en suspend, signe que je pouvais aller approfondir certains passages si je le désirais. De toute façon, me serais-je privée? Avec plusieurs siècles de bagage, il y en a certainement énormément à raconter et je voulais bien savoir, en effet. Comment un être comme lui, qui avait vécu tant, n'avait pas capté mon attention avant? Combien d'autre fascinants personnages me restait-il à découvrir? Mais l'important se trouvait devant moi. Gabriel était là, aujourd'hui, et je ne le laisserais plus jamais s'échapper quoi qu'il arrive. Alors je lui souris doucement tout en me rapprochant légèrement, puis posai mon bras sur le sien. Une question m'était venue en tête, trahissant peut-être beaucoup plus de moi que ce que je n'aurais voulu. Elle s'était échappée et je ne pouvais plus la retenir, il fallait simplement espérer maintenant que Gabriel ne l'interprète pas trop profondément.

-Et être marié, c'est comment?

Moi, j'avais complètement perdu espoir. Maintenant que la femme de ma vie était au bras d'un autre, l'accouplement et le scellage de destin ne faisait plus partie de ma vie. Aucune autre personne ne pourrait prendre la place que cette petite sotte avait eu pour moi, c'était certain. Mais comment c'était, en vrai? Du temps où cette garce faisait partie de ma vie, je n'avais jamais vraiment pris le temps de me l'imaginer. Maintenant, des fois, j'en rêvais presque la nuit, ce qui était parfaitement insupportable. Peut-être que savoir m'aiderait à passer par dessus.

Avec
Lylianne

Sa tête de con

Etre auprés d’une femme de la sorte mettait tous les sens en éveil. Tout pouvait basculer en une fraction de seconde. Tout. C'était donc avec précaution qu'il regardait et écoutait la femme face à lui.
Gabriel avait bien vu cette gestuelle. Ce tripotage de collier machinal qu'elle avait. Lui même passait son temps à regarder, toucher et faire tourner la bague dans le creux de sa main.

Le vampire se joignit au rire de la reine des enfers. Après tout, seuls les gens bien étaient fous. Donc ils sont des gens biens… Bien sur. ON y croit.

Ensuite, elle le laissa se décrire. Malgré un fort égo, notre vampire n’avais pas envie de se vanter, il avait envie d'être lui même, un peu plus… sage qu'à son habitude. La fatigue ? surement. Après tant de flammes ardentes, il était moins à même de faire le fanfaron. De plus, il n’aurais jamais pu se rappeller de tout, malheureusement il se rappelait des choses mauvaises, ou très bonnes, et parfois d’anecdotes plus ou moins saugrenues. Il pouvait tout raconter à Lyliane, rien n’était cachable de toute façon. Quelque part au fond de lui, intimait que ce frauduleux pacte inclut qu’elle pouvait lire en lui comme un livre ouvert. Un contact sur son bras le fit sourire :

Mon mariage n’as pas été… idyllique.

L’utilisation de ce mot était faiblement drôle.

J’ai été marié pendant… quelques années. Avec une femme superbe. Je dirais que le mariage enjolive tous les sentiments…

Il pris une pause, le regard dans le vide :

Amplifie un peu.

Dans son esprit, il voyait les images du mariage, c’était un beau mariage, après tout, plein de liesse et d’argent.

Déjà faut imaginer qu'à mon époque… Oui je parle comme un vieux con…. Le mariage était synonyme de plein de choses. D’argent surtout. Mais ma femme était surtout quelqu’un d’aussi… dérangé que moi à l’époque.

Il n'avait pas tant changé que cela, les années avaient passées et malgré tout il restait le même aristocrate douteux et aimant la vie, même par delà la mort.
Cependant, ce mariage idyllique était si empreint de noirceur, de mauvais souvenirs… après tout il avait entraîné sa transformation aussi…

On vivait bien, aisés. On parlait même de peut être avoir un enfant. Même si c’était compliqué car nous vivions dans un époque de révolution.

Le voilà reparti dans son esprit. Il voyait chaque instant, les fêtes clandestines, les nuits de folies avec toutes ses femmes, ses hommes aussi. Les bals, les banquets. Ah, un temps d’oisiveté magique. Cela lui manquait parfois, mais la jeunesse était passer. Maintenant, Gabriel savait ce qu’il voulait.

Puis j’ai fait une erreur…

Se remarier a t il un jour ? Bonne question. Il voyait en Haruka une potentielle chance… Après tout, elle ressemblait fort à Josy, le meurtre en plus, l’audace en plus… Enfin. C’est ce qu’il croit.
Pour l'instant? son visage était emprunt de mélancolie et culpabilite.

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