Une cible à la hauteur (littéralement) - PV Dimitri Niquis

Bjorn était là depuis un jour et demi. Le vol à la tire grâce à son mètre 60 commençait à reprendre le dessus sur ses habitudes et les cibles se multipliaient en ce lieu. Un parc d'attractions. L'endroit ou tout le monde se bouscule, argent et nourriture en main. Des gaufres, des glaces, des... machins roses en toile d'araignée. Tout ce qui nourrissait et enrichissait le lynx était bon à prendre. En plus malgré la foule, il y avait des tas d'endroit ou se mettre hors de portée des yeux maladroitement pointés sur lui. Il n'avait pas réellement envie de sortir sa dague pour se défendre ni de courir comme une loutre poursuivi par des loups. Mais bizarrement, c'est un de ces loups qui attira subitement son attention. Après s'être échauffé sur des enfants et quelques adultes un peu trop rêveurs --dont les gouts sont parfois discutables mais qui sont bigrement faciles à voler-- il s'attaqua enfin à un adversaire "à sa taille". Il était plutôt grand, les cheveux en bol au vent, habillé simplement mais portant une magnifique bague qui serait des plus plaisantes à revendre et à séparer à jamais de son porteur. Bjorn lui tourna autour un cour instant, prétendant admirer les manèges. Un air pensif, les yeux rivés sur les femmes et les lieux de vente de nourriture. Tout cela mis ensemble rimait merveilleusement avec "cible facile". Il remplaça en tête du mouvement de foule allant à contresens de la cible. En s'approchant il fit mine de se gratter la hanche pour mettre sa main à hauteur de l'objet convoité. Arrivé à auteur de la cible, sa main enveloppa un court instant celle de l'homme. Durant ce court laps de temps, Bjorn fit tourner d'un quart la bague autour du doigt tout en tirant vers le bas et la lâcha de sorte qu'elle tombe toute seule.. Ce n'est que juste avant que la bague tombe au sol qu'il la téléporta dans sa poche.

*Joyeux Noël à vous aussi, monsieur Crédule.*

Son oeuvre fini, il bifurqua dans la foule imaginant déjà la tête de sa victime une fois qu'elle s'en sera rendu compte.

*Une bague pour moi ? C'est si aimable de votre part. Vous êtes trop bon sire. Beaucoup trop même. Mais heureusement je suis meilleur.*

Une cible à la hauteur

Un soupir m'échappa. J’avais besoin de cela, de légèreté. J’aimais tellement cet endroit pour ca. Le la joie, des rires, des couleurs, de la magie, des paillettes.

Oui, pour moi, un parc d’attraction était comme la personnification d’une Licorne.

“ D. Tu te rends compte de ce que tu penses?...”

J’ignorais la réflexion de Enoé. Elle n’aimait pas cet endroits. Et c’est pour cela qu’elle m’observait de loin, très loin de la foule dans laquelle je me tenais.

Un jeune garçon tomba devant moi, l’aidant à se relever je repris la route de la sortie. L’afflux de plus en plus de sorcier me donnait la nausée. Et je n’était pas du genre à m’eterniser.
J’allais donc pour partir lorsque quelque chose m’interpella.
Remontant la main devant mon visage, mon air devint des plus… sombres. “ Enoé. Tu as vu quelque chose ? “. Alors qu’elle ne répondit pas, je me retournais pour voir quelqu’un ou quelque chose se faufiler au loin.

Je manquais de m’étouffer.
Si il y avait bien une chose à ne pas toucher c’était cette bague. Seul souvenir d’une mère inconnue au bataillon.

Je me rapprochait de l’endroit où était parti l’ombre. Bien décidé à m'énerver sans faire de vagues je me retrouvais face à un être des plus particulier.
“Il vient de dire quelque chose de très drole D.” “ Ah ?” . Enoé m'annonça les pensées du chat, j’avais envie de le plaquer au sol et le frapper sans interruption.

Je crois que cela ne vous appartient pas. Messire.

J’avais bien insister sur le Messire. Cet homme avait toute somme l’allure d’un voleur. Je n’était pas du genre à m’offusquer du vol, chacun vit de ses rentes, quelles qu’elles soient.

Le cadeau de noël en automne, ca passe pas trop vois tu.

Les veines de ma peau devenaient de plus en plus bleues, la rage qui me prenait doucement se voyait. L’air avait tout d’un coup, pris un coup de froid.

codage par Laxy Dunbar.

*Et merde... Bon continue à marcher...*

Un léger frisson fit la vague au milieu des poils de Bjorn. L'homme n'était pas si inattentif. Mais il ne stoppa pas sa lancée malgré le premier avertissement de l'homme. Cependant, le lynx s'arrêta net en entendant la seconde phrase prononcé par l'homme.

Dimitri: -Le cadeau de noël en automne, ça passe pas trop vois-tu.

*L'enfoiré !!!*

Bjorn fut pris lui aussi d'une certaine colère envers l'énergumène. Il avait lu dans ses pensées et ce genre d'intrusion le mettait en rogne. Il s'agissait de SA tête et il était le seul à se donner le droit d'y entrer. Il savait qu'il allait finir par devoir rendre la bague --surement un bijou de famille vu la réaction du monsieur-- mais il voulait d'abord ballotter son adversaire avant de céder. Avec un peu de chance, c'est lui qui pliera le premier. Instinctivement il se retourna, manquant sans pour autant le remarquer réellement de donner un coup au renard bleu fluo qui traînait à côté de l'homme volé. Il rétorqua alors:

Hé ! Mais qu'est-ce que... Sort de là, espèce de malpoli ! T'aimes ça peut-être ? Aller titiller les neuronnes des gens. Non mais de quoi j'me mêle !

Sa dague lui démangeait déjà mais il comptait bien défendre son point de vue en jouant un peu avec Mr Freeze qui semblait prêt à exploser sur place. Une seule intervention vexante suffirait pour qu'il se vide de son sang d'énervement par les trous de nez.

Une cible à la hauteur

Je n’avais pas bouger alors que “l’animal” avait lui essayer d’avancer. J’était quelque peu amusé, par sa réaction des plus véhémente. Il était clair qu’un quelconque voleur aurait reçu une baffe de ma part, et une assez puissante. Mais ma rage me quitta peu à peu en se transformant en curiosité. “ La… Curiosité vient de t’insulter d’enfoiré”. “ En même temps… j’en suis un”.

Croisant les bras je gardais mon regard assez froid, attendant une quelconque justification du voleur. Des supplications ? Un truc du genre.

Enfin je put entendre la voix du chapardeur. Sans mentir je m’attendais à un feulement, un miaulement, et pourtant ce fut une voix claire et trés pointue dans chaque intonation.

Pardon ?

Je ne comprenais pas ce dont il parlait. Et alors qu’il se retourna, en manquant de heureter Enoé je compris soudainement.

Ah. Non.

M’approchant de lui je pris une voix mielleuse :

Je ne prendrais pas le risque d'errer dans ton esprit Malfrat.

“ C’est moi qui le fait”.

La renarde le fixait de son regard le plus mauvais. Elle n'avait visiblement pas aimer être frôlé d’aussi prêt.

Et puis… tu parle de politesse… Mais…

J’indiquai la bague encore dans sa main, et la colère me repris. C’était à moi. Personne d’autre ne pouvait y toucher. J’était prêt à lui exploser la cervelle. Il avait été fort, me subtiliser ainsi un objet, cela, je pouvais le reconnaître. Mais je ne le ferais qu’une fois ma chevalière récupérée…

codage par Laxy Dunbar.

Alors là, Bjorn aura tout vu. Un homme qui à les veines gonflées comme des ballons de fête et une renarde --...?-- fluorescente qui parle par la pensées et qui à plus de queue que Bjorn et l'autre énergumène réunis. Il se tourna vers la chienne et pensa un instant en la regardant d'un air incompréhensif et perdu loin du fil rouge de la discussion.

*... Hein ? Qu-quoi ?*

Il jeta de brefs coup d'oeil autour de lui et regarda Enoé avec des yeux de merlan frit. Puis, il remit ses yeux en face des trous de son interlocuteur. Il voulu répondre mais sa phrase fut précédée par un bégaiement causé par la surprise du Lynx.

Ah bah de et de... Euh, hein ?! Bon. Quoi "mais" ? On va pas chez les gens. Qu'on soit une armoire à glace ou... Il pointa la renarde en hésitant très fortement à la qualifiée de "ça" mais s'abstint. ...une renarde qui part... Non mais d'où elle sort sa voix ?

Il essayait au maximum de détourner l'homme de son objectif de récupérer son bien et la surprise occasionné par madame à quatre pattes était l'aubaine rêvée. Il la voulait, il l'avait prise et il était profondément emmerdé par son précédant manque d'attention et de discrétion. Il continua donc sur sa lancée sans se soucier des conséquences et encore moins des gens qui passaient en les regardant à la manière de deux amis qui se chiffonnaient sur l'heure à partir de laquelle il fallait dire "bonsoir" au lieu de "bonjour".

Une cible à la hauteur

Était je tombe face à un voleur de pacotille ? Un piètre détrousseur au cerveau d’amibe ? “Tu verrais son état, c’est Hilarant D”.
Un sourire orna mes lèvres, il me fixait comme si j'étais un clown de pacotille. Ainsi lorsqu’il fixa Enoé, je me demandais ce qu’il pouvait être, un Hybride ? Mais quoi ? Félin ? Un peu plus compliqué que cela…
C’était sûrement cela qui lui valait sa discrétion.

Croisant les bras, je l’écoutait bégayer des mots incompréhensible.

Une armoire à glace. Je ne pu retenir mon rire. Si il savait seulement l’authenticité de ses mots, si seulement. “ au moins c’est un voleur avec de l’humour D…” “ Oui, mais il a ma bague.”

Une fois repris mon sérieux, je fixais le jeune homme. La bague n’était pas visible actuellement, ainsi je me doutais qu’il l’avait cachée. Et c’était un peu, mon moyen de récupérer mon dû.

Dans ta tête, avec la sienne. Serais tu aussi idiot que tu ne le laisse paraître ?

Je m'étais approché, tenant par le col l’individu, pour éviter une quelconque fuite. “ Calme D””Non”.
Mon corps était toujours veiné de bleu, et autour de nous s’était formé comme un air aussi glacial que mon regard.
Les gens ne nous calculaient même pas, c’était ça la magie de l’endroit. Personne ne disais rien quand il se passait quelque chose.

Rends moi ma bague.

J’était sur et certain qu’il l’avait, sinon il ne se serait pas enfui, et si il niait, je saurais comment la trouver.

“ Il est pas encore très énervé, la. Et désolée si tu n’aimes pas que l’on s’introduit dans ton esprit, mais tu t’est bien permis, de voler, je crois que la morale n’est donc pas notre fort. Voleur.”

codage par Laxy Dunbar.

Les deux machins lui parlaient en même temps. "Rends moi ma bague.", "Voleur.". Bjorn les regardait tout les deux l'un après l'autre comme une marmotte à l'approche d'autres animaux. Entre la renarde et l'homme, il ne savait plus ou donner de la tête. Il se mit alors à enchaîner les réponses à l'un et à l'autre en tentant vainement de ne pas être interrompu par un excès de justice de leur part.

D'abord, je ne suis pas stupide ! Il annonça cela à l'homme avant de se tourner vers la renarde, encore un poil perturbé. Et j...

Il allait demandé comment elle pouvait lire ses pensées avant de se faire couper par "boucle de neige" qui avançait son envie de récupérer son bien. Bjorn le regarda ébahit.

Non mais... C'est qu'il me coupe la p... Interrompu à nouveau, il se mit à déverser sur la chienne bleue.

Non mais c'est pas bientôt fini vous deux ! Quoi "la morale c'est pas mon fort." ? Laisse moi au moins finir mes phrases avant de critiquer, ça t'évitera de descendre plus bas que tu ne l'est déjà ! Et toi monsieur "Susceptible à l'extrême", occupes toi de tes bijoux de famille et arrête de t'introduire comme ça chez les gens sans avoir la gentillesse de leur titiller l'petit frère !!! Y a qu'les pédophiles et les adolescents irresponsables en soirée qui font ça !! Maintenant merci, mais bonne journée.

Il griffa la partie du col que l'homme tenait, tourna les talons et partir en marchant d'un pas lourd avec la démarche d'une mère qui vient d'être exaspérée par ses enfants en soupirant, tentant difficilement de contenir le trop plein d'énervement.

*Selon vous c'est moi le méchant, et vous êtes même pas capable de donner l'exemple ! Et bordel... mon COL, putain !! Mais quels clowns ce type et son machin fluo !*

Une cible à la hauteur

La réaction du voleur m’enervait encore plus. Ce dernier semblait se débattre avec le plus possible de “débilité”.
S’éloignant, Enoé se tut alors qu’il balisait totalement.

Si tu l’est. On ne me vole pas s’en craindre les représailles.

La suite me fit juste halluciner. Pour qui il se prenait ce matou ? Ainsi il mit quelque temps à réagir tandis qu’il griffait son col pour tourner les talons.
“D. Ne fais pas ca…”

Trop tard.
Insufflant toutes mes pensées vers ma chevalière, mes ailes refirent surface. Dans les lueurs des attractions, nous restions tout de même soft. Tendant une mains vers le voleur, la glace prit peu à peu position de ses pieds tandis que la bague devenait un fléau.
La poche où il se trouvait éclatait alors.

Donc, tu disais ? Tu ne m’as rien voler ?

Croisant les bras, je le fixais, un air mauvais au visage même si… Il admirait le cran de ce “chat de gouttière” .

codage par Laxy Dunbar.

Bjorn se mit à rire doucement.

Et qu'est-ce que tu peux bien valoir sans magie?

Si la technique du grincheux de service ne fonctionnait pas, il restait toute une flopée de point sensible à exploiter.

C'est quoi cette bague pour toi. Un simple bijoux ? Non, c'est bien plus. Et ta renarde, vous êtes quoi l'un sans l'autre ? Rien. Petit con, va. Tu te crois puissant ? Ta tête est cent fois plus vide que mes poches. Tu veux la babague ? Viens chercher.

La bague venait de se transformer en une arme de guerre. Elle trainait toujours au sol. Il la téléporte alors dans le seul endroit ou l'homme était contrant de rompre le sort pour aller la chercher. En dehors de son champs de vision. Le fléau disparu et réapparu à quelques mètres, juste sous un stand de nourriture, là ou personne ne marche ou ne regarde.

Tu triches, moi aussi. C'est donnant-perdant, mon grand.

Il saisit sa dague, attendant des représailles d'ici quelques secondes et préparant sa prochaine action.

J'espère que tu sais jouer à la roulette russe.

Une cible à la hauteur

En soi, j'aimerai un peu cet… homme-chat. Me voler était tellement audacieux… Mais non.
Lorsqu’il me demanda ce que je pouvais bien valoir sans magie, j’haussais un sourcil. Me prenait il pour un simple mage de pacotille ? Incapable de me défendre sans magie ? Mais la suite était bien plus… déroutante.

C'est quoi cette bague pour toi. Un simple bijoux ? Non, c'est bien plus. Et ta renarde, vous êtes quoi l'un sans l'autre ? Rien. Petit con, va. Tu te crois puissant ? Ta tête est cent fois plus vide que mes poches. Tu veux la babague ? Viens chercher.

Avant même que je ne puisse réagir, il fit “disparaître” cette dernière de mon champ de vision, je vis alors mon cher fléau se volatiliser. Et la, je voyais rouge.
Je du me retenir de le démolir, ou de le congeler totalement. Entièrement. POUF. COMME CA. BAM.

Je triche ? Moi ?

Resserrant un peu plus l’étreinte de ma glace sur ses jambes je m’approchais à peine plus. Doucement, d’une démarche la plus calme possible alors qu'à l'intérieur je mourrais d’envie de lui éclater sa tronche.

Je ne pouvais empêcher mon corps de réagir à ma propre colère, ainsi, plus les secondes passaient plus je devenais veiné de bleu. “Un vrai zèbre!” “ Merci Enoé” “ Je pars voir si je la trouve…”

La renarde disparu alors de mon champ de vision. Je pouvais donc faire ce que je voulais sans son regard réprobateur.

La roulette russe ? Mon jeu favoris.

Je trouverais bien mon arme après. La j’était simplement aveuglé par mon amour propre blessé.
Ainsi, pour la jouer “égal égal” j'arrêtais l’influx de magie dans mon bras droit et lui en colla une de mon humanité possible.

Et PURAIN, qu’est ce que cela fait du bien…

Sans ma magie ? Ca donne cela…

Ma glace le maintenait toujours prisonnier. La petite dague dans sa main? Il avait connu bien pire. Au pire. Il mourrait. Et ?

Tu veux faire quoi avec ton petit dard frelon ?

codage par Laxy Dunbar.

*Et merde...*

PAF ! Et une mandale d'indignation instinctive pour le monsieur. Une ! Bjorn était plié en deux, la main sur sa mâchoire et vérifiant que ses dents étaient restées en place.

AH LE CON !!

Alors que sa gencive ouverte aidait à repeindre en rouge le quart de sa figure, le lynx se redressait en soupirant. Bien qu'il l'avait vu venir, il avait mal deviné la force avec laquelle le glaçon allait lui envoyer.

Tu craques vite toi !

Il le regarda exaspéré par la fragilité d'orgueil dont il venait de faire preuve et surtout par la métaphore qu'il avait utilisé ensuite. Ça ne servait plus à rien de continuer à jouer la comédie et il fallait agir pour le bien de l'art du baratin.

"Frelon" !? Sérieusement ?! Bon... Laisse moi remplir un peu ta tête. Quand moi je vole, je prends un objet pour le revendre. Quand un frelon vole... il bat des ailes... Soi: t'as besoin de lunettes, tu suppure la stupidité --ce qui est vrai de toute façon--, ou alors tu t'es cru dans un livre. Merde enfin ! Même moi qui n'ai aucune raison d'être méchant, je m'en sors mieux. Le coup de poing c'était un bon début pourtant.

Il remit sa man sur sa mâchoire. Il avait frappé si fort qu'il l'avait se mordre la langue. Bjorn s'arrêta alors de parler pour calmer la douleur, en gardant les yeux sur l'homme, au cas où.

*Un vrai geyser de subtilité celui là.*

Une cible à la hauteur

Me tenant la main avec la seconde, l’injure de l’homme face à moi me firent sourire. Au moins avait il un avant goût de ma force.
Cela avait du bon de s’en prendre plein la tête. Cela endurcit.

Tu craques vite toi !

Exact. J’avais beau être quelqu’un de glacial par magie, j'étais un peu trop impulsif à mon goût parfois, mais il l’avait chercher, son arrogance, son… vocabulaire, tout en lui me donnait envie de le frapper alors que dieu sais que c’était rare, une telle répartie.

La suite manqua de décrocher la mienne, de mâchoire. “ Sérieusement ?” Il avait… prit au premier degré ce que j’avais dit.

Tu es en train de m’insulter… la comme ca ? Genre normal ?

Je ne comprenait décidément rien à cet énergumène. Mais il avait au moins le mérite de me tenir tête, ce qui… se faisait rare après mes démonstration de force. “ Il veut une autre claque ? “
Incompréhension totale.

Ok. Tu es peut être un escroc de la nuit, mais je ne te permet pas de m’insulter aussi librement. Et…

Un sourire aux lèvres je continuais :

Tu viens juste d’assumer à haute voix que tu m’avais volé.

Attrapant le bras de l’animal, laissant la glace fondre sans bruit, je serrait mon emprise :

Allons, rends moi mon bien. Et j’éviterais à ta mâchoire de craquer à chaque mot que tu prononce.

Laissant tomber un moment la violence, je voulais paraître civilisé.
J’était à porter de sa dague. Mais je m’en contre fichais totalement. Ce Bijou était le seul souvenir d’une mère inconnue. Je me devais de le retrouver sans plus attendre, les voleurs ? Ils étaient des plus nombreux dans le parc forain. Alors un bijou qui traîne… Où qu’il l’ai mis…

codage par Laxy Dunbar.

Tu es en train de m’insulter… la comme ca ? Genre normal ?

Bah ouais. Pourquoi ?

Chacune des interventions de l'humain renforçait l'idée dont s'en faisait Bjorn. Asocial, impulsif, et sacrément matérialiste. Le lynx se contenta alors de marmonner à chacune d'entre elles.

Il fait jour et pour les insultes c'est trop tard... ... Ma poche s'en est déjà charger...

Et ce jusqu'au moment ou il lui ordonna de lui rendre son "bien" sous peine de plus de coup de poings.

Tu la veux comme ça ? Comme si ma gentillesse allait tomber du ciel. Bon... On fait ça alors.

Bjorn, se préparant à rire, téléporta à nouveau le fléau à la vue de son propriétaire... 1 mètre au dessus de lui. Quand Dame Gravité fit son oeuvre, le fléau vengea la mâchoire de Bjorn en écrasant le pied de son assaillant.

Ha !! Je t'ai eu ! Maintenant tu sais à quel point je peux être casse-pieds.

Le voleur éclata de rire à s'en refaire mal à la mâchoire.

Une cible à la hauteur

Question bête, réponse bête. Je l’avais assidûment chercher cela n’était pas impossible. Mais les élucubrations du voleur me donnait envie de m'énerver encore plus. La patience ? j’en avais certainement pas.

Ainsi, ce qui se passa ensuite fut beaucoup moins comique, et il est vrai que je ne m’y attendais pas du tout.

Un cri de douleur m’échappa tandis que ma propre arme venait de s’écraser sur mon pied. En quelques fractions de seconde l’arme redevient ma chevalière et je la portais à ma main.

Espece d’...

Je clos alors mes lèvres tandis que le Lynx riait à gorge déployée. Son jeu de mot eu le mérite de m’arracher un sourire. Je me contentait d’applaudir, plongeant mon regard dans le sien :

Je me suis tromper. Tu n’est pas un voleur, mais un clown, il fallait me le dire, j'aurais demander à ce que tu me fasse rire.

Inspirant profondément je portais mon regard autour. Personne ne les regardaient, chaques personnes déambulant sans se soucier de ce qu’il se passait. “Moonlight, une beauté d’insécurité”.
Mon regard s’attarda sur un stand non loin et il eu une idée.

Sans rancune, que dirais tu de…

Tendant une main vers le stand à peine plus loin, un jeu de carte, un peu comme un bonneteau mais avec l’idée de deviner les cartes… Pour une modique somme.

Jouer pour gagner plutôt que voler ?

Une étincelle luisait dans mon regard, celle d’un joueur invetéré voulant voir si le voleur doué qui lui avait subtilisé son arme avait des dons de triche aussi aiguisés que celui de voler…

codage par Laxy Dunbar.

*Non mais il me veut quoi lui encore ?!*

Décidément, Bjorn s'était fait accroché par la curiosité de l'humain comme un chardon à ses poils en automne. Humain qui lui donnait envie de fuir (d'autant qu'il le pouvait maintenant que la glace avait partiellement mais suffisamment fondu). Il lui demandait de laisser le hasard décider de son gain ou de sa perte en donnant en plus une chance à l'humain de se faire un profit sur le dos de ce pauvre Bjorn et de son dur labeur.

*Ne pas lui dire que je n'ai que des toutes pe...* Lançant un bref regard blasé à la luciole sur pattes. *Putain, j't'avais oublié toi...*

Le seul vrai jeu que Bjorn connaissait était le jeu des osselets. C'est un jeu d'adresse, il devrait se débrouiller sans problème mais si l'autre n'est pas d'accord... Bjorn voyait maintenant son adversaire non plus comme un divertissement mais comme le nuisible diverti. Il le savait entrain de profiter du spectacle et ça ne lui plaisait pas du tout.

Tu lâches jamais rien toi. T'as récupéré ta couille magique, c'est pas suffisant ? Et tu veux que je pari quoi... Une carotte ? Une patate ? Un caillou du parc ?

Bjorn n'avait rien, ne savait que peu de choses du jeu et était face à un humain qui le défiait au jeu. Si il avait été dans la merde jusqu'au cou, on aurait pu dire que cette fois il avait plongé du 6 mètre.

Une cible à la hauteur

Enoé était réapparue dans le paysage, discrètement, et elle fixait mon nouvel ami d’un regard des plus sombre. Quoi qu’il pense, cela ne devait pas être des plus… joyeux.
Je le fixais, attendant une réponse. Même si il méritait une sacré paire de claque, trouver un adversaire, ou partenaire, de jeu était assez difficile, les derniers avaient finis par perdre leurs dents…
“ TU es trop violent en même temps D.”.

Haussant les yeux vers le ciel je laissais l’animal cracher son venin, un instant je m’en voulais presque d’avoir proposé. Il préférais un règlement de compte à ma sauce ? Cela était toujours faisable. Je du me contrôler de ne pas lui en retourner une lorsqu’il compara ma chevalière à une “couille magique”, mais alors vraiment. Ainsi, ce fut seulement un soupire et :

Quel Rabat joie tu fais.

Croisant les bras je continuais :

Je demande pas de “monnaie”. Juste du beau jeu. Sans triche bien évidemment…

J'étais prêt à tout pour gagner, mais mentir était facile. Alors que lui… si il tentait… j’avais une espionne prête à vendre la mèche.

Mais bon… si tu es du genre à abandonner…

Technique sioux de psychologie inversée.
Véridique.
Ou pas.

codage par Laxy Dunbar.

*Tu te crois dans un conte de fée ? Une histoire pour enfant ? Et bien c'est avec plaisir que je te décevrait tant que mort ne s'en suivra pas.*

Et bien sache, citadin de mes deux grosses pleines d'argent liquide, mais quand il n'y a rien à gagné et la moindre seconde de profit à perdre, "abandonner" comme tu le dis si chaleureusement est chose courante face à ceux comme toi qui sont fourni à la belle vie sans l'option instinct de survie et pire encore... avec des pouvoirs magiques. Alors il n'y a qu'une seule raison qui me pousse à accepter ton misérable défi: tes enfantillages aussi pathétique soient-ils pourraient bien causer ma mort si je continue à te titiller toi et tes pouvoirs comme les tétons d'une chèvre. Une chèvre qui donne du lait empoisonné. Il marqua un courte pause rythmée d'un soupir et repris d'un coup sec comme pour enlever un pansement: Quel est ton jeu ?

Bjorn venait de laisser tomber le jeu d'acteur au même titre que son attitude "civilisée". Il était tombé devant le pire énergumène possible à son niveau de fouine. Le citadin modèle, le parfait mélange entre la bénédiction d'une vie facile et le complexe de supériorité avec une louchée de matérialisme sentimentale. A dire vrai, Bjorn avait eu plusieurs occasion de voyager vers Moonlight. Mais il redouté l'attitude des gens de la ville. "Ceux qui ont tout, partout, tout le temps et n'importe comment" comme disait sa mère. Il pouvait désirer cette vie autant qu'il le voulait, au fond il voulais juste voir à l'oeuvre quelqu'un d'assez puissant pour raser la ville. Car pour lui, la seule différence entre les magiques de Moonlight et les humains, c'est que les humains ne sont pas tous pareils.

J'ai pas toute la journée alors choisi vite...

Une cible à la hauteur

Enoé frottait le sol avec sa queue, ce qu’elle entendais avait le don de l'agacer profondément et je n’eu pas longtemps à attendre pourquoi.

Un flot. Un flot de mots, plus alambiqués les uns que les autres. Vulgaires, méchants, mais ajustés. J’en avais déjà entendu des beaux parleurs, ils n’avaient pas durés plus longtemps, mais j’avais décider de ne pas être “méchant” pour aujourd’hui ainsi je le laissais parler, décharger sa haine et son animosité.

Mais il ne laissait que peu de temps pour répondre à tout son monologue animal. A en croire que même en cherchant juste à être “gentil” je passais pour un méchant…
Lançant un regard vers Enoé qui restait silencieuse et dans un coin, je repris la parole :

Citadin ? Tu sais que à dire des choses sans savoir tu finis par dire de grosses conneries.

Passant une main blasée devant mon visage je fixais les tables de jeu. Illégales ? pas tant que cela. Et qui n’aimais pas les jeux ?
Bonneteau, osselets, dame de coeur et autres jeux de subtilisateurs de rue couraient le parc. Un peu d’argent en jeu, et gare aux poches tandis que le regard était focalisé sur les mains des teneurs de cartes.

Indiquant les tables à côté :

Je te force la main, choisit donc entre ces deux la.

Bonneteau et osselets. L’un demandant un regard aiguisé et l’autre une adresse hors pair. Des jeux classiques à mon avis mais bon. Je n’allais pas le laisser partir, mon orgeuil et égo ne le permettrait pas.
Qu’il me batte ? Grand bien lui fasse, mais l’idée de jouer aura au moins fait passer cette satané aventure de vol.
Rien que d’y penser je passais nerveusement avec mon doigt sur la bague, la faisant tourner. Comme on jouerait avec un grigri.

Puis devant l’agacement de ce foutu hybride, je tranchais la poire en deux :

Allons donc ici.

Le Bonneteau. Au moins assez classique pour que l’individu ne demande pas les régles…

codage par Laxy Dunbar.

Hmm... Même le speech dramatico-sociétal marche pas ?! Bon... Bah on joue pour du beurre alors.

Il ne l'aimait décidément pas mais il préféra garder son honneur et prétendre avoir essayer plusieurs technique pour le faire partir ou combattre, sans succès, ce qui était au moins à moitié vrai. Et c'est après une grande inspiration qu'il repris son air habituel, sérieux mais pas trop et aussi poli et gentilhomme que sarcastique. Comme si c'était un bon copain.

En revanche je veux bien que tu joue les instituteurs sexagénaires juste le temps de m'expliquer les règles. Sans ça je ne peux pas être un adversaire à la haut... à ta tail... enfin tu vois quoi. C'est vrai que t'es grand en fait ! Voilà ce que c'est de "grandir" à la campagne.

*Comme si rien ne s'était passé et comme si rien ne pouvait arriver.*

Une cible à la hauteur

Je passa une main sur mon visage. Un voleur qui n'aimais pas jouer me voilà fort déçu. C'était quelque peu ma drogue, ce qui m'empêchait de sombrer dans une douce et sombre folie.

Et l'envie de lui mettre une claque me titillait tellement que Enoe tentai vainement de calmer cette mini rage pour ce minus.

- Rabat joie.

Et c'était sans compter sa prochaine tirade. Même si je commençais a cerner ses paroles d'empoisonneur du dimanche ces dernières étaient tellement desaxees que je cru un moment qu'il ne soit fou. Mais comme je suis quelqu'un de bien élevé "ou pas" "Enoe !"...

-et ouais on peu pas tous avoir la chance de regarder les autres de hauts sans lever les yeux vois tu. C'est très utile pour les décolletés..

Jetant un regard au teneur de jeu j'attrape l'objet cachable.

- bien sur je suis bon prince malgré mon vieil âge vois tu, la "campagne" conserve.

Faisant signe au teneur de jeu je cachais l'objet sous l'un des gobelet et les fit danser.

- et il faut le trouver... Même un enfant comprends les règles.. Faut il que j'explique à nouveau ?

Le sourire du teneur de jeu sous notre petite joute inutile me fit sourire aussi. J'avais une vie bien merdique pour en rester là à communiquer avec cet insolent poilu.

- augmentons la mise, je suis sûr que cela te plaira.

Un regard entendu vers le "croupier" et il sortit de sa poche une bourse que lorsqu'il l'ouvrit brillait de mille feux insolents.
Il sortit un rubis aussi gros que la bague que je portais un vrai succès auprès des joueurs mais le teneur de verres était si doué qu'il ne l'avait encore jamais donné. Il sortit une émeraude et un superbe zircon. Commençons par le plus... Moins cher en fait.

- a toi l'honneur.

codage par Laxy Dunbar.

Non c'est bon j'ai compris.

*J'ai pas compris ce qu'était un décolleté et l'honneur c'est moyennement mon truc mais j'ai compris*

Un soupir dissimulé s'échappa à ce moment que la renarde lisait toujours dans ses pensées. Ce n'est pas comme si il avait pris l'habitude mais il décida d'en faire abstraction momentanément, le temps de jouer. En plus de ça , l'humain avait fait grimper les enjeux au rideau avec une ribambelle de patates précieuses toute plus précieuses les unes que les autres.

*Oooooooohh !! Iiiiiiiiiiiiiiiihh !! Aaaaaaaaahh !!*

D'un air "concentré" et insouciant il se pris au jeu de l'humain en lançant un mot de plus de trois syllabes.

En avant les joyeusetés !!

Une cible à la hauteur

Ah tant mieux, il semble avoir compris, alors je souris et lance le zircon dans les mains du tenancier du jeu qui nous regarda avec un air malicieux. C’était le butin, alors c’était l’objet qu’il mis sous un des gobelet.
Il était bon, et je le regardais jouer avec ses mains et les verres avec une dextérité déconcertante. Aucun bruit, incapacité à trouver au son la pierre qui se trimbalait de gauche à droite, sous l’un des verres.
Je m’en fichais de suivre le jeu, mais j'essayais, fixant parfois, du coin de l’oeil, l’hybride à côté de moi.
“Il apprécie les enchères apparemment, mais pas la notion de décolleté”
Je souris doucement aux dires d’Enoé.

Faites vos jeux messieurs.

Je regarde mon partenaire de jeu.

A toi l’honneur.

Il doit choisir un gobelet, et moi ensuite. Si on choisi le même, l’enchère augmente si c’est le bon… Cela va être interessant. Non?

codage par Laxy Dunbar.

A moi l'opportunité plutôt... Mais merci du compliment quand même.

*Bon on va dire le... (p*tain de renarde) ... le second gobelet... non... Si ! Awrff... Bon aller !*

Je mise sur le milieu. Quand tu doutes, même juste un peu, arrêtes de douter et prends le milieu.

*Hé hé ! Ca rime.*

Alors que Bjorn faisait joujou dans sa tête avec cette phrase plutôt bien trouvée, il commença à se figé se demandant de manière idiote et paranoïaque si son adversaire, en plus de voir dans la tête des gens ne pouvait pas voir dans les gobelets aussi... Il s'arrêta assez vite de faire joujou...

*Merde... Il peut pas voir là dedans quand même... Non, enfin Bjorn qu'est-ce que tu racontes... ... Et la renarde !!! Et si elle pouvait et qu'elle lui disait tout !! La sal... !! Ah oui t'es là, c'est vrai... oops.*

Une cible à la hauteur

J’hoche la tête, oui, c’est une opportunité, quelque chose de simple, un moment oisif, qui sera cependant marqué noir sur blanc dans nos mémoires. Mais ca, il ne le sais pas peut être ce chat, il ne sais pas ce qui l’attends. Le compliment, peut être n’ai je pas fait exprès. “ Si, un peu D” “peut être”.

Enoé était la derrière nous, peut être était ce elle qui perturbait le chaton, peut être au fond je m’en fiche, je suis habitué, elle aussi. Elle ricane cependant, mais ne me dit rien sur les pensées surement obscène de mon compagnon de jeu.

Ah, technique intéressante en effet.

Est ce que j’éprouve du doute, sûrement, peut être. Quand je repense au passé je doute. Mais ce n’est pas le lieu ni le moment. J’ai regarder les gobelet voltigés, j’aime tellemetn les jeux, je peux même avoir cet air concentré de personnes accro j’en suis certain.
Alors je pose aussi ma main sur un gobelet, mais pas le même. Et alors qu’il bascule sous le poids de ma main, il laisse apparaitre un petit joyau.

Mais le doute n’as pas sa place dans ce jeu, juste l’observation.

Je range la pierre dans ma poche, tandis que le tenancier de jeu augmente un peu la difficulté, un gobelet de plus, une pierre plus grosse. Pas de magie la dedans, juste de l’observation, et je suis sur qu’il peut le faire, trouver la pierre, le bon gobelet.

Augmentons la mise, pimentons le jeu.

Etrange, inutilement étrange et Enoé me raconte les pensées, finalement bien obsènes et un large sourire me vient :

Si tu as peur que je triche avec Enoé, je peux lui demander de partir si tu veux.

Le tenancier du jeu attends la réponse, si Bjorn dit oui, je lui demanderai de partir, pour le principe. Il me croit si tricheur… quel dommage.

codage par Laxy Dunbar.

- a toi l'honneur.

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» "Some say the world will end in fire, Some say in ice. From what I’ve tasted of desire, I hold with those who favor fire." Ft Dimitri