Une commande ? J'ai des jeunes femmes délicieuses en stock... [ Carnet de Bord et Inventaire ]

Petit retour dans le passé ~

« En 1928 les femmes étaient considérées comme des ornement exhibée dans les soirées mondaines. Des objets a qui il était interdit d’exprimer une opinion ou d’avoir des émotions.
Pour une femme, la liberté était un rêve qui semblait inaccessible, car le rôle était épouse, mère, femme de maison. Elles n’avaient pas le droit d’avoir des rêves et ambitions.
« Tu ne sortiras pas de cette maison ce soir ».
En définitive, que l’on soit riche ou pauvre, nous voulions toutes la même chose, être libre. Si pour cela il fallait enfreindre la loi, nous étions prêtes à le faire, quelle que soit les conséquences.

Joséphine avait choisi cette voie, une fois l’éternité sienne seulement, car vivre une vie soumise n’était pas son rêve. Quel était son rêve à l’époque si ce n’est que l’amour. Et son histoire commença bien plus tôt.

Elle voulait libérer les femmes de leurs chaines, féministe avant l’heure. Leur ouvrant des portes aux rideaux de velours pour qu’elles puissent exprimer leurs envies, jamais prisonnière, libres et concubines. Dans l’illégalité, et l’oisiveté. »

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L’humidité de l’automne, Joséphine est dehors, en train d’observer la rue dans son effervescence habituelle. Les filles sont toutes à l’intérieurs, occupée ou bien en train de se languir en se racontant des choses infames.
Dehors, des couples se baladent, main dans la main, lui donnant cette envie de mourir, voir de vomir. L’amour.
Jusqu’à ce que quelque chose attire son regard. Une dispute, dans un coin de rue, le coin de rue à quelques mètres de Josy.
Elle tends l’oreille.

« Tu ne partiras pas ! Tu es ma femme ! » « Mais je ne t’aime plus. Laisse-moi partir…. ! » « Tais toi et suis moi, ou je te tuerais ».

Le sang de le vampire ne fit qu’un tour, elle se trouvait déjà devant la jeune femme, totalement perplexe par la situation, devant elle, l’homme la pointait d’un simple revolver, dangereux et surement mortel, mais pas sur Joséphine.
- La dame t’as dit de la laisser partir.
- Qu’est ce que tu as sale putain. Cela ne te concerne pas.  
- Vu le bruit que vous faites, cela me concerne.
- Alors je vous tuerais toutes les deux ! Zoé, vient avec moi, où je vous tues !
La jeune femme leva un regard sur Joséphine, impuissante, condensée dans ce carcan de femme objet.

- Ne tue personne, je te suit Louis.

Alors, la jeune femme repasse devant Joséphine, mais cette dernière voit rouge, et se jette sur l’homme, nerveux, a déjà appuyer sur la détente à l’amorce de son mouvement.
La jeune zoé tombe au sol, lourdement, le sang, sous la pluie, empêche rapidement le sol, pour se verser dans le caniveau. L’homme contemple sa main, et le corps de la femme sans vie, il n’as pas le temps de penser qu’il est un monstre que Joséphine fige le temps pour pointer sa propre arme sur lui-même, avant de disparaitre, invisible aux yeux de tous pour rentrer dans son hôtel.

- Les filles. On plie baguages… Direction l’Italie et c’est pour cette nuit.


La liberté, Joséphine est morte en pensant la trouver dans les bras d’un homme, et elle se jura, ce jour-là, de ne jamais la reperdre dans les bras de qui que ce soit, si ce n’est ceux de la mort elle-même.

Localisation : Centre ville, dans l’avenue commerçante, l’endroit normal pour un salon de thé voyons !

Une immense bâtisse, des murs de briques où sont flanqués de grandes baies vitrées captent la douce lumière du jour. Un nom étrange vu de l’extérieur, si ce n’est les tons rouge de ce salon de thé. Cosy, chaleureux, de jour on pourrait s’y croire.



Des tables nombreuses, des endroits aux fauteuils douillets, et de nombreux mets à savourer, vous le savez le sucre n’est pas bon pour la santé mais si… addictif. Mais… Que vois je ? Au fond de la pièce, de grands rideaux, si vous les tirez vous ne verrez rien, seuls les détenteurs du mot de passe peuvent y trouver la porte dissimulée… et encore… attendez l’heure entre chien et loup pour tenter d’entendre, dans ce bruissement de lourd rideau de velour, une légère musique. Et lorsque l’enseigne édulcorée au dehors s’éteind, c’est des teintes rouges qui embrasent l’endroit… La même enseigne… Mais pas le même endroit. Entrez donc dans le secret, suivez moi….














Laissez vous tenter par la douce lumière qui émane de ce cabaret… Récent ? Peut être, mais vous y trouverez les plus belles fleurs de la contrée, de leur plein gré bien évidemment.

Entre quelques rideaux au teintes rougeoyantes vous trouverez une immense salle où se mêle rire, musiques et danseuses. L’alcool coule à flot, le bar possède des breuvages aussi vieux que le monde et quelques spécialités… Sirupeuses.

Une envie de toucher ! Tenez vous les femmes ne sont ici que pour le divertissement et seul leur décision vous permettrai ce loisir. Et peut être alors découvrirez vous ses longs couloirs dans des alcôves dissimulées, loin du bruit de la foule et où seuls les soupirs hantes les chaudes nuits.

Un peu de calme ? Et le portefeuille qui le permet ? Alors descendez donc en sous sol ou vous attendra des tables de jeux, les invités sont chaque soirs plus joueurs et moins riches, mais attention, quelques gorilles veillent au grain, car la malhonnêteté n’est autorisée que dans quelques pièces que l’on vous indiquera si le besoin est.

Bien sur cet escalier au tapis rouge digne des plus grandes fêtes mène à des tables luxueuses, et des femmes tout autant plus luxueuse, les amateurs de belles choses ne peuvent que se plaire devant ce décor si il n’est pas obscurci par les décolletés qui défiles. Et derriere une lourde porte d’acajou, vous trouverez simplement le bureau de la maîtresse de Maison, lorsqu’elle y est présente. Car ne vous fiez pas aux apparences cette dernière est plus souvent au milieu des convives chaques soir que derriere son lourd bureau de bois.

Et si vous avez de la chance ? Certains soir elle est même sur scène… La danse ? Très peu pour elle en cet endroit, elle préfère montrer à tout le monde sa présence par une voix que l’on oublie pas.

Une nuit inoubliable ? Un événement à fêter ? Un contrat sanglant à passer ? Ce qui se passe au Red Light y reste… même les gens… mais ça ? C’est un secret.