Un service des plus étranges ( suite )

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Après avoir proposé au détective de se rendre auprès de Molly, celui-ci avait accepté, seulement ils devaient le faire avant qu'il fasse jour. Le jeune ange l'avait alors conduit à la maison où il avait laissé Molly, pas encore remise de ses blessures. Avant de partir à la recherche d'informations, le jeune homme avait pris soin de remettre la maison inhabité en ordre. Il le savait, il aurait encore beaucoup de travail à faire à l'extérieur. Les volets étaient brisés, la pelouse faisaient facilement 1 mètres de hauteur, voir plus. Seulement il s'y sentais chez lui. Il ne parla pas à l'homme qui le suivait pendant le trajet. Il avait peur que de nouvelles questions fassent irruptions. Bientôt, ils arrivèrent devant la maison et Kerf accourut pour les accueillir. Il regarda l'inconnu qui se trouvait derrière son jeune maître.

*-Qui est-il ?
-Un détective, il va nous aider à savoir ce qui est arrivé à mes parents.
-Mais que fait-il là ?
-Il a besoin de Molly*

John se tourna vers le détective et lui désigna la maison.

-Voilà, l'habitation de mes parents. Cette maison est restée à l'abandon pendant toutes ces années.

Puis l'invitant à le suivre, John entra dans la maison et se dirigea vers l'endroit où il avait laissé Molly. Celle-ci était debout et semblait rangé quelques bibelots qui n'avait pas survécu au temps. Elle entendit John arrivé et se retourna. Elle lui fit un grand sourire qu'elle perdit en appercevant l'homme qui suivait le jeune ange. Elle fronça les sourcils.

-Qui est-il ?
-C'est celui qui va m'aider à retrouver la trace de ma famille et...de ce qui est arrivé.
-Ah bon
-Seulement, pour ce faire il a besoin de te poser quelques questions.
-Qu'il fasse

Molly s'assit et invita son jeune protégé et l'inconnu qui l'accompagnait à faire de-même. John l'imita.

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Le jeune homme avait accepté les conditions de Dyonisos sans poser de question, l'emmenant de ce fait par-delà les rues sombres et malfamées de la nuit, jusqu'au lotissement. Aucun des deux n'avait parlé le long du trajet, et ce ne fût pas plus mal, ce qui laissa à Dyonisos la possibilité de mettre au clair certaines choses quant a cette affaire dans sa tête.
Mais il arrêta toute cogitation lorsque l'homme aux yeux verts s'arrêta devant une bâtisse.. tout ce qu'il y a de plus abandonné. En effet, d'extérieur, elle semblait vieille, et pleine de cicatrice dues aux ages. Quant au jardin qui la devançait, il semblait tout aussi abandonné à son triste sort, cachant la partie basse de la maison triste tant les herbes étaient hautes. Dyonisos sortit alors son petit carnet noir et nota à l'intérieur à la suite de ses précédentes notes :

" - Maison totalement négligée, héritage familiale empoisonné. "

Mais le beau vampire eût à peine le temps de ranger son livret noir qu'un énorme chien, berger allemand, accourût devant l'homme pour lui faire la fête. Son animal de compagnie donc, et probablement familier à la vue du caractère de la victime.

* Un chien , hm ..? *

Rien d'étonnant, mais c'était trop gros pour que ça soit une coïncidence. Enfin, l'homme lui désigna la maison en lui indiquant qu'elle était restée à l'abandon durant toutes ces années, ce à quoi Dyonisos se contenta d'acquiescer. Puis il s'avancèrent pour pénétrer en celle-ci et Dyonisos nota qu'aucun nom de famille ne figurait sur la porte. Lorsqu'ils furent dans le hall d'entrée, seule une femme, bien portante, et ne cachant aucun signe des années de services qu'elle avait déjà fait, les accueillit. Elle était en train d'arranger certaines babioles sur les étagères, tout à fait anodin, mais quelque chose semblait déranger Dyonisos et il ne se gêna pas pour le noter dans son carnet, veillant à ce que cela reste personnel.
Enfin, la femme lui demanda qui il était, et le jeune le présenta comme il se devait, l'informant qu'il voulait lui poser quelques questions. Molly accepta et invita le séduisant vampire à prendre place pour commencer.

- Je vous remercie.

Il s'essaya face à elle et la dévisagea un instant, sans parler ni bouger, de ses beaux yeux transparents. Des yeux qui avaient la faculté innée de pouvoir presque hypnotiser tant ils étaient mystiques. Enfin, il commença :

- Veuillez pardonner ma venue soudaine, Mademoiselle Molly. Je me prénomme Dyonisos et je suis ici pour aider votre protégé. Mais pour cela, il faudrait que vous répondiez à quelques-unes de mes questions si cela ne vous embête pas. Tout d'abord, j'aimerai savoir depuis quand exactement vous travaillez pour la famille, et qui exactement vous a renseigné sur leur position, ou même tout simplement apprit son existence. J'aimerai également savoir ce qui vous a motiver à travailler pour eux.

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L'homme se présenta. Il s'appelait Dyonisos. Comme le dieu du vin, ne put s'empêcher de remarquer John. Il posa quelqu'un question à Molly. Celle-ci tiqua lorsque le détective l'appela mademoiselle mais elle ne pipa mot. La gouvernante ne répondit pas tout de suite. Elle semblait chercher ses réponses, comme si tout n'était pas bon à révéler. Elle regarda le jeune ange et ses yeux semblaient lui reprocher d'être allé voir Dyonisos. John ne réagit pas. Après un long silence qui mit le jeune homme mal à l'aise, la gouvernante se décida à répondre.

-Si cela ne m'embête pas ? Bien sûr que non, c'est mon protégé, je ferai tout pour l'aider.

John aurait voulu la croire mais ses paroles sonnaient faux, comme si elle considèrait l'homme assis en face d'elle comme un intrus qui viendrait l'importuner. Comme s'il avait boulversé ses projets. Elle ne semblait pas apprécier le fait d'avoir à répondre à ses questions et elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Encore une fois elle lança un regard lourd de sous-entendu à John. Finalement elle reprit la parole.

-Depuis quand je travaille ici ? Hum...ça fait tellement longtemps, je ne me souviens plus exactement. Il me semble que ça doit faire 20-30ans.

Sa réponse était vague, comme si elle cherchait à ne pas répondre précisément à cette question. La suivante semblait lui donner plus de soucis puisqu'elle réfléchit avant de répondre. Chacuns de ses mots étaient pesé, analysé. On aurait dit qu'elle cherchait à ne laisser filer aucune information sauf celles qu'elle aurait bien voulu donner.

-Des on dit m'ont renseignée. Le bruit courait que la famille de John recherchait une gouvernante enfin plus tard je fus la gouvernante. Au départ, ils recherchaient une femme de ménage, je me suis proposée et ils m'ont acceptée. Vous savez, j'avais une soeur malade, je devais m'occuper d'elle. J'ai pris le premier poste qui me tombait sous la main. Peu de temps après elle est morte. Le poste me plaisait et de toute façon il fallait bien que je me nourisse. Je suis donc restée. Avez-vous d'autres questions ?

Elle posa la question pourtant on sentait qu'elle n'avait pas envi d'avoir une nouvelle vague de questions. John observa Dyonisos, guettant sa réaction aux réponses de la gouvernante.

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La gouvernante avait mit un certain temps avant de répondre. Le beau vampire avait immédiatement sentit qu'il n'était pas le bien venu ici, mais il n'en avait que l'habitude désormais.
Molly se contenta d'ailleurs de lui répondre très brièvement. Encore plus que le jeune homme à son sujet. Elle affirma qu'elle ferait tout pour aider son " protégé ", mais Dyonisos n'en cru pas un mot. Il émanait quelque chose de perfide autour de cette bonne femme. Quelque chose de sombre qu'elle s'évertuait à dissimuler durant des années, .. en vain face au vampire. Il sortit alors son petit carnet noir et se mit à écrire selon les dires de la femme.

" Arrivée il y a ' 20/30 ' ans dans la famille. Totalement faux. Hésitation bien trop grande dans le nombre d'année, donc dissimulation de la vraie date. Tout se joue entre 1970 et 1980. "

Dyonisos écoutait Molly sans montrer ce qu'il écrivait, restant toujours aussi énigmatique. Pour lui, il était évident que la femme cachait de nombreuses choses et qu'elle se sentait menacée par le beau vampire. Quant à John, puisque c'était son nom, il ne pouvait que se sentir gêné de cette situation, puisque totalement sous le contrôle de cette femme.
Enfin, elle lui assura qu'elle avait trouvé par hasard la famille, grâce aux commérages. Plausible. Elle lui dit qu'ils avaient besoin d'une femme de ménage et que le poste lui convenait. Elle ajouta qu'elle avait une sœur malade, à l'époque, morte peu de temps après qu'elle ait eu le poste.

* Morte ... hm ... accident ou préméditation ? *

Après tout, cette façon totalement détachée de lui annoncer ça pouvait laisser beaucoup de chose à voir ...

- Oui, j'ai un tas d'autres questions en faite, mais une seule m'importe vraiment dans le moment. Étiez-vous sur le lieu du meurtre lorsque les parents de Monsieur John ont été assassinés ?

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La conversation semblait énervé profondément la gouvernante. Quelque chose changea en elle. Pourtant celle-ci essayait au mieux de se maîtrisé sa colère. On sentait émaner d'elle un grand pouvoir. Un pouvoir puissant et ancien. La gouvernante semblait d'un coup être quelqu'un d'autre. Elle avait toujours les mêmes traits mais il émanait désormais d'elle une aura maléfique. Ceci n'échappa pas au jeune ange. Il se recula d'elle, pour se rapprocher de Dyonisos. Même si le jeune homme ne savait pratiquement rien de cet "étranger", son aura paraissait moins maléfique que la femme qui se disait son ami. Molly le remarqua. Elle se tourna vers son protégé. Elle lui sourit. Un sourire qui se voulait rassurant. Il ne put que renforcer cette impression de danger qui émanait désormais d'elle. Elle regarda enfin le détective. Elle semblait décidé à révéler sa vrai nature.

-Vous n'êtes pas le bienvenu ici mon cher monsieur. Partez ! Avant qu'il ne vous tu.

Elle se leva et se dirigea vers la porte. Le détective ne semblant pas la suivre, elle revint. Elle s'approcha de lui. Un frisson parcourut tout le corps de John. Elle repris dans un murmure. John dut tendre l'oreille pour saisir ce qu'elle disait.

-Vous semblez déterminé à trouver les coupables. C'est vain. Mais je vais quand même vous aider un peu. Vous échourez. Mais je ne tiens pas à ce que votre réputation soit sali. Vous n'étes pas assez fort. C'est tout. En effet, j'étais là. Je les ai vu mourir. Mais vous cherchez dans la mauvaise direction. Je ne suis pas la coupable. Ceux pour qui je travaille sont bien plus puissant et malfaisant que vous ne pourrez l'imaginer mon cher vampire.

Elle attendit que son annonce fasse sa petite surprise. John écarquilla les yeux. C'était un vampire. C'était tellement énorme. Un vampire. La gouvernante sourit en voyant la surprise se peindre sur le visage de son protégé.

-Je peux lire en vous. Je sais qui vous êtes. Je sais tout sur vous. Ils savent tout.

Soudain, son expression maléfique disparut de son visage. Elle redevint la vieille femme que John avait toujours connu. Une pauvre vieille sans histoire, qu'on avait envi de protégé. John en venait même à se demander s'il n'avait pas rêver. Elle se remit à parler. D'un ton presque larmoyant. Elle supliait le vampire maintenant.

-S'il vous plait. Protégez le ! Ils veulent sa mort. Ils m'ont manipulée. Ils ont promis de me rendre ma soeur. Ils veulent son pouvoir, il faut le protéger. Je vous en suppli. Protégez le. Il va mourir. Je n'ai pas su le protégé. Ils l'ont retrouvé !!

Elle pleurait maintenant. John avait presque de la pitié pour elle. Soudain, le tonerre retentit. Un éclair s'abattit sur la gouvernante malgré le toit. Elle poussa un long vri d'agonie. Trop choqué, John ne put réagir. Au moment où il allait s'élancé le sol s'ouvrit et engloutit la gouvernante qui avait désormais rendu son dernier souffle. Le trou se referma une fois qu'il eut avalé le cadavre. John ne put que crier, en vain.

-Molly !!!!!

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Si il y avait une chose à laquelle Dyonisos était habitué, c'était bien le rejet. En comme, pas forcément quelque chose de vraiment méchant à son égard, mais il en était conscient. Les gens ne l'aimaient pas. N'avaient pas confiance en lui. Le détestaient pour ce qu'il était. Molly y comprit. Elle changeait vraisemblablement du tout au tout. De la gentillette bonne de maison, elle passait à la perfide envoyée du mal, sombre et étrange, déstabilisant même le jeune John, contrairement au beau vampire qui lui, restait stoïque, mystérieux. Elle lui assura qu'il n'était pas le bien le bienvenu et qu'il devait partir avant " qu'IL " ne le tue.
Alors, sans regarder la bonne de maison qui s'était levée pour le raccompagner inutilement jusqu'à la porte, il se remit à écrire dans son carnet.

" Personne masculine à la tête de cet assassinat.
Confirmation de la présence de Molly et de son implication. "

Lorsqu'elle revînt, toute sournoise, elle lui murmura qu'elle était bien là, ce jour funeste jour. Elle avait tout vu, mais elle le prévînt, lui assurant qu'il n'était pas assez fort, ce qui fit sourire Dyonisos. Tous si ignorants ..
Molly avoua donc qu'elle avait été présente, mais que les gens pour qui elle travaillait étaient des plus malsains et puissants. Des informations qui ennuyaient notre pauvre vampire. D'ailleurs, elle ne se gêna pas pour dévoiler son identité, justifiant le fait " qu'ILS" savaient tout sur tout.

" NB : Plusieurs personnes à la tête de cet assassinat. "

- Écoutez Molly, le fait que vous sachiez tout de moi et du monde ou non m'importe peu, sans vous offenser. Mais surestimer ses employeurs n'est jamais très bon, pour eux autant que pour vous. Le problème étant que si vous ne m'en dites pas plus sur " eux " je ne pourrais rien faire.

Et c'est alors que la femme redevint cette gentille bonne de maison, chaleureuse et aimante, mais apeurée et éploré. Elle se mit à le supplier de protéger John sans quoi ils s'empareraient de son pouvoir, ajoutant qu'ils l'avaient manipulée à son insu et qu'ils l'avaient retrouvé.
Dyonisos voulût alors rajouter que faire la garde d'enfant n'était pas comprit dans ses services, mais un éclair des plus puissants, et blessant par sa lumière les yeux du vampires, frappa Molly en plein fouet. Se cachant les yeux à l'aide de son bras, il mit quelques longues secondes avant de revoir correctement, constatant que Molly s'était éteinte dans les bas-fonds, laissant un John meurtrit de peine et a nouveau seul.

* C'est pas vrai.. voilà mon seul témoin mort et enterré. *

Dyonisos reprit alors sa plume pour écrire dans son carnet, pas le moins du monde touché par la mort de la gouvernante.

" Mort, ou devrais-je dire " assassinat " de Molly dans la maison familiale par des forces maléfiques.
Changer de procédé. "

Il referma son carnet noir et le remit en place dans sa veste avant d'enfin poser ses yeux sur le pauvre jeune homme victime de sa destiné.

- Je crois... que l'enquête est plus intéressante que ce que je pensais. J'ai récolté assez d'informations pour savoir où je dois me tourner. Voulez-vous continuer, ou préférez-vous abandonner ici ? Parce que je dois vous prévenir, commença-t-il dans un mauvais sourire, dans cette affaire, la mort, vous y ferez face tout les jours.

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John était encore roulé par terre a sangloté lorsque Dyonisos repris la parole. Celui-ci lui demanda s'il souhaitait continuer ou abandonner. Le jeune ange ne répondit pas tout de suite. Les larmes cessèrent enfin de couler. Il se releva. Essuya les dernières larmes qui finissaient leur chemin sur sa joue. Son regard était déterminé lorsqu'il se tourna enfin vers le détective. Sa voix était désormais assurée. Personne n'aurait pu croire qu'un instant auparavant, ce jeune homme sanglotait pas terre.

-Je vous suivrai. J'irai jusqu'au bout. Je ferai ce que vous me direz, du moment que les coupables payent de leur vie pour leurs crimes.

*-John, ne te venge pas. La vengeance ne t'apportera rien.
-Si je les laisse vivre après ce qu'ils ont fait je ne vaudrai pas grand chose.
-En te vengeant tu te places à leur niveau, en pardonnant tu te places au dessus d'eux.
-J'en ai rien à faire d'être à leur niveau ou pas. Ils m'ont presque tout pris. Il ne rest eplus que toi à mes côtés. Ils doivent mourir !
-Tu es aveuglé par la rage mais réfléchis bien à ce que je t'ai dit.*

John partit à la recherche d'un sac. En fouillant un peu il en trouva un. Il fit le tour de la maison pour remplir son sac du nécessaire. Il trouva un magnifique poignard qui devait appartenir à son père puisque son nom de famille était noté dessus. Le poignard était rangé dans une protection qu'on pouvait apparament attaché à la cheville. Le jeune ange attacha la protection. Il prit quelques autres objets et un peu de vivre. Puis il rejoignit Dyonisos.

-Nous devrions partir. On a une enquête à mener. Je ne remettrais pas les pieds ici tant que mes parents ne seront pas vengés.

Sans attendre la réponse du vampire, le jeune homme aux yeux d'émeraude sortit, Kerf sur ses talons. Il attendit patiemment, son sac sur les épaules, que le détective le rejoigne.

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Comme il s'en doutait, l'homme à l'aura bénéfique accepta de le suivre jusqu'au bout de l'enquête, ajoutant même qu'il ferait tout ce que le vampire lui demanderait. Chose parfaite puisque si Dyonisos ne demandait aucune pièce pour chaque enquête, il était cependant dans l'obligation de quémander une petite compensation pour son travail...

- Nous verrons cela un peu plus tard, ne vous en faites pas.

Il vit ensuite le jeune homme s'affairer à trouver un sac et de quoi se préparer pour une longue marche, ce qui fit sourire le vampire totalement passif. Tant de préparatif pour une histoire sans importance. Tant de précautions alors qu'on ne sait pas ce qu'il adviendra du lendemain. Selon le beau vampire, les autres créatures étaient bien trop étranges pour qu'il ne les côtoie tout les jours. Et pourtant, il avait un besoin vital d'elles. Un besoin maladif qu'il ne pouvait bien souvent pas contrôler lorsque cela arrivait. Jolie malédiction.
Quand John ouvrit la porte pour partir, Dyonisos se leva de la chaise et avança jusqu'à l'entrée avant d'être soudainement arrêté par un frisson désagréable mais qu'il ne connaissait que par-cœur. Reculant dans l'ombre de la maison, il n'eût pas le choix.

- Le soleil va se lever, je ne peux pas sortir. Nous devrons attendre la tombée de la nuit pour continuer, j'espère que cela ne vous dérange pas.

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Le vampire expliqua qu'il ne pouvait sortir maintenant car le soleil allait se lever. John était déçu mais il ne le laissa pas paraitre.

-Alors qu'allons nous faire en attendant la nuit ? Chercher des preuves dans la maison ? Ou analyser ce qu'on sait déjà ?

*tout ce qui peut nous permettre de retrouver rapidement les assassins de mes parents* ajouta-t-il en son for intérieur.

John alla se rasseoir attendant sagement que le détective lui dire ce qu'il devait faire, ce qu'il devait chercher.

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